Candide
Mémoires Gratuits : Candide. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires’on suit le raisonnement logique de ces premières lignes la guerre est une bonne chose, elle nettoie le monde ce qui « infectaient la surface » (l5) et en plus si on poursuit le texte, lorsqu’on fait bruler des villages on agit « selon les lois du droit public » donc rien d’illégal.
C’est en lisant la suite du texte qu’on comprend que bien évidemment un homme tel que Voltaire ne partage pas cet avis sur la guerre, il utilise le procédé de l’ironie pour dénoncer cette horreur. Ainsi il nous décrit les faits de façon très objective, il se sert d’un vocabulaire peu approprié à la guerre avec les mots « trompettes, fifres, hautbois … » qui font plus référence à une activité festive, ce qui met en avant le ridicule de la situation.
Aussi, il nous représente la scène de façon pathétique, « les Bulgares avaient brulé » (l12), il met aussi au premier plan le massacre d’innocents « des vieillards criblés de coups » (l13), « femmes égorgées » (l14-15). A la fin de l’extrait, Voltaire décrit l’atroce réalité avec le champ lexical de l’horreur et n’utilise plus l’ironie qui devient déplacé, ce qui est compréhensible quand on assiste à des scènes telles que « des cervelles répandues […] à coté de bras et jambes découpés » (l17-18) ou quand on voit ce faire « achev(er) » (l16) les « quelques héros (qui) rendaient les derniers soupirs » (l15).
Pour finir, le philosophe va faire une satyre sur sa propre « fonction », la philosophie et sur le pourvoir. Il en donne une vision négative avec l’expression « tremblait comme un philosophe » (l8). Et pour terminer, il dénonce la religion au service de la guerre quand il dit « les deux rois faisaient chanter des Te Deum » (l9), il insinue aussi que les hommes de pouvoirs n’assistent pas à ce massacre, se contentent de faire réciter des prières.
A travers les 20 premières lignes de ce chapitre, Voltaire dénonce la guerre, le pouvoir, la religion. On constate l’absurdité de l’homme : pour une minorité leur « égoïsme » et leur abus de pouvoir et pour l’autre grande majorité une part de naïveté et de soumission envers ces « hommes de pouvoirs ».
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