Df2 Projet Presonnalisé

L’organisation fantasmée :

Un des leitmotive est souvent dans les instituions : « l’esprit d’équipe » comme si cette forme d’organisation pouvait toujours garantir la réussite d’un travail en commun.

L’équipe est avant tout composée d’individus soumis aux changements, aux évolutions, à l’air du temps, à la nécessité de renouvellement permanent, aux contraintes et exigences institutionnelle. Il n’existe pas d’idéal de coopération qui pourrait magiquement effacer les phénomènes de pouvoir, de compétitions, de désirs, de routine, de rivalités, de ritualisations qui construisent l’institution.

Enfaite c’est dans la capacité à maintenir le doute, à remettre en cause les certitudes sur la réflexion qui ne fiche pas la manière d’être ou de faire qu’on peut installer ce qu’on appelle travailler ensemble.

La pluridisciplinarité :

Elle fait collaborer plusieurs acteurs de professions différentes, chacun gardant sa spécificité. Cette démarche pluridisciplinaire comporte le risque que chacun des professionnels interprètent n’importe quel problème par le prisme de sa propre spécialité. Travailler de cette façon provoquera une coopération fragmenté influençant les diverses prestations pouvant entrainer des conséquences néfaste pour l’usager. Cela pourra également générer des luttes d’influence entre par exemple le médical sur l’éducatif.

L’interdisciplinarité :

Elle fait également collaborer plusieurs professionnels différents. Mais elle exige de la confrontation, de l’échange sur les idées, les méthodes, sur les représentations des uns et des autres ou sur les points de de vu différents. L’intérêt de l’interdisciplinarité c’est qu’elle devrait permettre de combiner les savoirs issus d’expertise différente pour les constituer en connaissance commune accessible et comprise par tous.

La nécessité d’un effort de décodage de la part de chaque discipline concernant leur langue ou leur langage est indispensable afin de réussir une expertise partagée.

Les obstacles à surmontés :

Par exemples : l’idée ou le sentiment que certains concepts, savoirs sont supérieur a d’autre.

L’identification de la part de certains professionnels a des systèmes théoriques qu’ils ne réussissent pas à dépasser et du coup provoque certain cloisonnement. Bien sur l’obstacle important et le coup qu’occasionne cette organisation par rapport au temps.

La démarche interdisciplinaire :

Elle demande à ce que chaque professionnel apprend à mieux connaitre le service que d’autres professionnels peuvent lui rendre. Elle suppose un contact qui s’enrichit par la confrontation d’idées d’autre modèles, d’autres méthodes qui permettent alors de traiter les problématiques sous un angle différent avec parfois des réponses ou solutions originales.

Elle favorise l’effort de trouver les moyens de travailler ensemble sans qu’aucun des professionnels ne puisse imposer une expertise particulière au détriment d’autre, tout en gardant sa particularité, voire parfois sa nécessaire prépondérance en fonction des situations répéter.

Vers une transdisciplinarité :

Au-delà des équipes de professionnel, la présence de l’usager au centre du dispositif, de celle de la famille, tuteur, curateur, ou encore d’autre personnes ressource implique une transdisciplinarité. Elle ne peut se réaliser que dans la connaissance et reconnaissance de toutes les parties. Elle exige d’accorder à tous les partenaires une position d’expert pour évoluer par rapport aux positions de rivalité.

Cette démarche quelque peu insécurisant a première vue doit s’établir chaque fois que le projet de vie d’une personne est en cause en permettant au principal concerné, l’usager, de devenir réel acteur de son projet.

Le projet personnalisé et la position du référent garant du suivi du projet :

Le contrat de séjour s’impose désormais a tout projet personnalisé. Il officialise, voire il contractualise une prise en charge et un accompagnement adapté aux besoins, individualisé et de qualité. L’accès aux droits, la réponse aux attentes, l’association aux projets, la satisfaction des services rendus, s’inscrivent définitivement dans l’action éducative. Dans cet optique, le rôle de référent prend toute sa place et son sens en demandant de la rigueur, une méthodologie, qui doivent servir à rendre compte de la prise en charge.

Les dénominations :

On peut entendre comme dénomination :

Référent, Co-référent, coordinateur, pilote de projet, responsable de projet, une multitude de qualificatifs déclinent se rôle selon le contexte où l’on se trouve.

De toute manière c’est le P.P qui doit être la référence auprès de tous les intervenants.

Le référent lui est une référence pour l’usager. Les autres intervenants se réfèrent à lui pour le suivi du projet. Le référent « joue » dans le « jeu » institutionnel sur différent registres, différents rôles :

Il est porteur de P.P.

Il peut être support identificatoire

Il peut être médiateur

Il doit être la porte-parole de l’usager

Il est l’interlocuteur principal de la famille

Il est rassembleur des informations

Il est diffuseur de l’information

Il est le relais indispensable dans le quotidien de l’usager

Dans ce rôle difficile le référent sera confronté à ce que l’institution attend de lui. Sera confronter aussi à sa propre représentation du rôle. A la représentation quand on les autres.

Faire référence relève d’une mise en confiance mais aussi d’une exigence dans les rapports avec l’autre et vis-à-vis de soi-même.

Ce que pourra garantir le référent c’est que l’action menée est en place pour garantir les objectifs a atteindre.