Etude De Cas Futuroscop
Recherche de Documents : Etude De Cas Futuroscop. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresncontre des difficultés financières importantes qui coûtent cher au département
de la Vienne (dont il a absorbé presque la moitié des dépenses durant 15 ans). En 2000,
le parc est vendu au groupe Amaury (spécialiste des médias et de l’organisation d’événements
sportifs), mais la fréquentation continue à chuter (1,6 million de visiteurs en 2002)
et les pertes s’accumulent. En 2002, lorsque le groupe Amaury annonce son retrait du projet,
le département de la Vienne intervient pour éviter la fermeture du parc. Il décide de
reprendre le parc, en s’associant avec de nouveaux actionnaires (la Caisse des dépôts, établissement
financier public et I-Parks, société concevant des projets de loisirs innovants).
Cette reprise s’accompagne d’un plan drastique de réduction des coûts (de 25 % pour
chaque visite effectuée, avec pour effet le licenciement de 250 sur 620 salariés).
Parallèlement, la direction met en place une nouvelle stratégie fondée sur un business model
appelé « modèle du 10/20/60 » : chaque année, 10 % du chiffre d’affaires est investi pour
renouveler 20 % de l’offre afin de faire revenir 60 % des visiteurs.
Depuis l’adoption de la nouvelle stratégie, le parc a évolué d’une offre centrée sur les
technologies de l’image vers une offre plus diversifiée, intégrant toutes sortes d’expériences
à vivre et à partager. Le renouvellement de l’offre s’effectue autour de trois axes : diversifier
l’expérience de visite, choisir dans le présent ce qui est porteur de futur et divertir tous
les publics. Aujourd’hui, le parc possède plus de 20 pavillons à thème, répartis sur 60 hec-
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tares, où les visiteurs peuvent vivre plus de 30 expériences sensorielles et innovantes pour
s’amuser en famille ou entre amis : des expériences pour vivre des sensations fortes, des
expériences pour explorer le monde autrement et des expériences pour rêver et imaginer ce
que sera le monde de demain. L’objectif est de conjuguer plaisir et découverte. L’année
2008 est marquée par le lancement d’une nouvelle attraction, « Les Animaux du Futur »,
qui associe la technologie de la « réalité augmentée » à un scénario possible de l’évolution
des espèces.
En 2007, le parc a accueilli 1,6 million de visiteurs (contre 1,5 million de visiteurs en
2006) et réalisé un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros (contre 60 millions d’euros en
2006). Le renouvellement des attractions a permis d’accroître le nombre de revisiteurs qui
s’élève à un million en 2007 (contre 500.000 en 2003). Les visiteurs et revisiteurs se montrent
particulièrement sensibles aux changements apportés : ainsi, 8 des 10 attractions les
plus appréciées ont été introduites durant les trois dernières années. Après avoir enregistré
des pertes significatives pendant plusieurs années, le parc parvient à dégager des bénéfices
de 1,5 million d’euros en 2007. Ce résultat positif peut être attribué à la stratégie de reconquête
des visiteurs, portée par le renouvellement des attractions, et à une politique de
charges maîtrisées. En effet, si le parc devait accueillir 2,2 millions de visiteurs en 2002
pour atteindre l’équilibre financier, la maîtrise des charges a permis d’établir ce point
d’équilibre à 1,5 million de visiteurs.
Le parc est ouvert durant toute l’année, mais la fréquentation est concentrée sur la
période d’avril à août, notamment pour les visiteurs individuels. En 2008, le billet d’entrée
pour une journée est fixé à 33 euros pour un adulte et à 25 euros pour un enfant de
5 à 16 ans (l’entrée étant gratuite pour les enfants de moins de 5 ans). Des offres forfaitaires
sont proposées pour les visiteurs qui souhaitent séjourner dans l’un des dix hôtels qui
se trouvent à proximité du parc (capacité d’hébergement : 1.900 chambres), avec la possibilité
de réserver également le déplacement en TGV.
Parmi les visiteurs du parc, on trouve 70 % de clients individuels, 22 % de groupes
(groupes scolaires et groupes adultes) et 5 % de tourisme d’affaires. Les familles avec
enfants représentent 52 %, les jeunes adultes 25 % et les seniors 10 % des visiteurs. La
clientèle est essentiellement d’origine française, avec une forte représentation des régions
de l’Ouest (cf. annexe 1). Si, dans le passé, la plupart des visiteurs venaient pour une seule
journée, on peut observer une augmentation des séjours sur 2 jours : en 2007, 60 % des
visites individuelles s’effectuaient dans le cadre d’une visite sur 2 jours, ce qui a eu pour
effet une progression de 26 % du nombre de nuitées d’hôtels sur le site (par rapport à
2006). La clientèle semble satisfaite des prestations offertes : la note moyenne de satisfaction
sur une année est supérieure à 8 sur 10 (96 % des visiteurs envisagent de recommander
la visite du parc à leurs proches).
2. La France : premier marché des parcs de loisirs en Europe
Depuis la fin des années 1980, de nombreux parcs de loisirs ont été créés dans les pays
européens. Aujourd’hui, l’Europe compte près de 300 parcs de loisirs, dont 50 sont localisés
en France. Après une croissance annuelle de 8 % durant les années 1990, le marché
européen des parcs de loisirs est désormais arrivé à maturité. Il en va de même pour le marché
français qui constitue le premier marché des parcs de loisirs en Europe.
I - Marketing d’étude et stratégique
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La France compte une dizaine de grands parcs de loisirs qui accueillent une audience
nationale voire internationale, la plupart des parcs ayant principalement une clientèle
régionale. Seulement trois parcs proposent également un hébergement intégré dans le site :
« Disneyland Resort Paris » (cf. annexe 2), « le Futuroscope » et « le Parc Astérix » (cf.
annexe 3). Les tarifs d’entrée affichés varient d’un parc à l’autre (cf. annexe 4). Dans cette
optique, il convient de rappeler que chaque parc propose régulièrement des offres promotionnelles,
suivant la période et la durée de séjour.
Parallèlement à l’élargissement de l’offre des parcs existants, de nouveaux sites ont été
ouverts, par exemple Vulcania en Auvergne sur le thème du volcanisme et le Bioscope en
Alsace sur le thème des sciences de la vie. Le développement de nouveaux projets, souvent
soutenus par les collectivités publiques, est susceptible de générer des risques de saturation
dans certaines régions. Face à la multiplication des parcs de loisirs sur le territoire
français, les parcs existants sont contraints de renouveler en permanence l’offre proposée
afin d’attirer les visiteurs. Avec l’augmentation du temps libre et le développement des
courts séjours, certains parcs ont désormais pour ambition de devenir des destinations
touristiques à part entière et proposent des forfaits comprenant le transport, l’hébergement
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