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Le Socialisme

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ns de Cambaceres -second consul- mais aussi par la plume de Napoléon, qui affirme que le « Maitre est cru sur son affirmation, pour la quotité des gages; pour le paiement du salaire de l'année échu; et pour les acomptes donnés pour l'année courante » redonnant un véritable pouvoir orale et décisionnel au maitre quant à l'ouvrier.

De plus, c'est la mise en place du conseil des Prud'hommes en 1806 ou seront jugés les conflits entre ouvrier et patronat – donnant principalement accord au patron.

C'est aussi la surveillance des ces classes laborieuses par les mouchards de Fouché – ministre de la police.

Cependant, la période du consulat et de l'empire resteront par l'étendue des débouchés et la faiblesse du chômage du au Grand Empire (130 départements en 1810), faible en cabales, en gréves et en conflits.

Cependant, les années qui suivirent aller poser de nombreux questionnement.

En effet, apparaissent avec la révolution industrielle, l'arrivée d'outils nouveaux, de machines nouvelles, qui permettent de remplacer l'homme dans certaines taches du processus de production. C'est pourquoi, le XIX siécle, « age de la machine ou de la civilisation scientifique » comme le qualifie certains manuel d'histoire, va voir naitre à la fois le machinisme, mais surtout l'éclosion de courant de pensée défenseur de la classe ouvriére, comme le furent les lumières au XVIII siécle dans le combat que fut la défense de l'humanité.

Le progrés scientifique découlera sur une nouvelle considération de l'humain et de l'ouvrier qui sera au centre des débats durant ce siécle de l'industrie. C'est autour de la naissance du socialisme comme conception historique puis à travers son application au niveau politique qu'ont été orientée nos rechercher, et notre développement.

A savoir notamment pourquoi, des hommes se léveront une nouvelle fois pour défendre d'autres hommes ? Et surtout comment va se développer se courant qu'est le socialisme, et les doctrines qui le composent, passant de la simple défense philanthropique dans les années 1830 à la naissance de parti politique comme le sera le Tiers Parti d'Emile Ollivier.

I Les prolégomènes du socialisme: philanthropie et charité chrétienne

Brièvement rappeler dans l'introduction, la révolution française a bousculé ainsi le modèle industriel, notamment l'organisation du travail, passant d'un modèle corporatiste d'Ancien Régime organisé autour du maitre et des compagnons à l'imposition de la doctrine libérale inspirée notamment de l'ouvrage d'Adam Smith sur la Richesse des nations. Dans le modèle libéral, aucune notion n'est faite sur la notion de compétence, en effet la place de l'individu s'organise autour de la détention en capitaux. Ainsi on se retrouve avec une bipolarisation selon que l'on soit détenteur en capitaux (employeur, bourgeois) ou qu'on vienne a loué sa force de travail (ouvrier, prolétariat).

Il est important de rappeler l'imposition de la docrtine libérale, puisque c'est par cette nouvelle forme de relation entre ouvrier et employé que vont naitre l'ensemble des conflits du notamment aux plus value engendré par les capitalistes qui sous la lueur d'une cupidité croissante, contraigne une quantité d'individu à travailler toujours plus.

A) De la philanthropie chrétienne …..

A partir des années 1830, aprés la chute de Charles X dernier roi issu de la famille des bourbons suite aux trois glorieuses, conséquence des ordonnances de Saint-Cloud, Louis Philippe, fils de Philippe Egalité qui fut rappelons le décapité par la lame de la guillotine durant le gouvernement révolutionnaire dirigé par Maximilien Robespierre, prend les reines du royaume de France en tant que « roi des français ».

cette nouvelle monarchie constitutionnelle avec à sa tête un orléaniste est ainsi marquée par la naissance de la classe ouvrière, c'est l'avénement de la conscience de classe. Un nouvel air nait pour la classe ouvrière.

La constatation n'en est pas moindre, on recense une prolifération des gréves, notamment dans la capitale, mais aussi en province, où notamment dans la ville de Lyon les canuts – ouvrier tisserands de la soie sur les machines à tisser – vont se révolter et en conséquence influencer les grands mouvement de pensée sociale du XIX comme le Saint-simonisme.

Ainsi, en ces temps de monarchie de juillet, des individus appartenant aux élites, vont s'intéresser aux conditions des ouvriers.

Ces personnes, appelées « philantropes chrétiens » vont multiplier à travers leur plume des écris « misérabilistes » évoquant la difficulté et la dureté du travail dans les unsines.

En 1824, Joseph Marie de Gérando publie « De la bienfaisance publique » à travers lequel il relate les conditions ouvrières qu'il vient a observer empiriquement.

Une dizaine d'année plus tard, Villeneuve Bargemont vient publier un ouvrage en trois volumes intitulé « L'économie politique chrétienne » à travers lequel on trouve un sous titre « recherche sur la nature et les causes du paupérisme en Europe et sur les moyens de le soulager et de le prévenir ».

En effet, celui qui viendra en 1841 à faire voter une loi sur le travail des enfants, portent un véritable jugement d'empathie lié notamment à son esprit de chrétienneté _ tu aimeras ton prochain – en dénonçant à travers ses lignes, l'ouvrier en tant que facteur asservi à la cupidité du patronat.

Ainsi les premiers intérêt quant aux travail ouvrier apparaissent, et ce n'est qu'un début.

A partir des années 1840, va naitre la notion politique de lutte des classes tant reprise et accouplé à Karl Marx. En effet, dans l'oeuvre qu'est « Luttre ouvrière » de Flora Tristan, on y retrouve une dénociation de l'état de dépendance et d'abandon dans lequel la société livre les ouvriers aux chefs et entrepreneurs de manufactures ... »

L'intéret de ces publications est de nature à intéressé et a réveillé l'opinion publique. On cherche a mettre sur la place publique la pauvreté dite « nouvelle ». on apprend à connaître l'ouvrier, on apprend à connaître cette classe laborieuse tant mis de coté par les politiques pour ce qui est de leur défense, et par ailleur si surveillé dans la peur que leur nombre puisse chamboulé encore et encore les gouvernements en place.

B) … à la charité …

C'est une nouvelle fois les élites - comme cela fut le cas pour la naissance des philanthropes chrétiens avec notamment Villeneuve de Bargemont et Joseph marie de Gérondo – qui vont à travers leur études et analyses, mettrent en place des courants de pensée. En effet, la bourgeoisie pourtant vu comme antipathique à la classe ouvrière va être pousser à se pencher sur les malheurs de celle-ci.

En effet, le XIX siècle va être toucher par la douceur d'un courant ruisselant durant une longue période appelé « la charité ». Mouvement nait dans les année 1800.

EN effet, cette charité est liée au sentiment religieux, puisque la religion catholique pousse à la charité. Or celle-ci a repris une grande importance depuis la signature du concordat et de l'apologie faite par chateaubriand dans « le génie du christianisme ».

On va constater une redistribution des ressources de la part d'invidiu disposant de moyen conséquent en comparaison avec ces prolétaires si peux payer en rapport avec le travail et la productivité fournie. Un mouvement de charité qui est individualisé, c'est à dire qu'il est la conséquence de décisions personnelles guidées par quelques individus de la société française.

Par la suite on a assisté à une organisation progressive de ce phénomène d'aide avec l'inscription dans des « sociétés de bienfaisance ».

On peut relater la société philantrophique fondée par le Duc de la Rochefoucauld, Delessert, Gérando et Pstoert, tous pourtant jugé comme des libéraux, mais qui ont cherché a rationalisé la charité à travers les consciences du peuple, et principalement des nobles, bourgeois …

Cependant, à partir du second empire, l'influence de ces sociétés va inquiéter le pouvoir. L'union de ces sociétés seraient vu par l'empereur comme une menace pour lui même, mais surtout pour l'unité nationale et ainsi l'empire dans son ensemble.

Ce qui explique la création en 1862 de la « société du prince impérial », société de bienfaisance confiée à Eugénie, femme de l'empereur.

Cette charité, née de décision individuelle, va ainsi se développer à travers l'opinion publique et prendre de nouvelles formes. Il est vrai que son développement va se ressentir au sein même des entreprises, puisqu'on va parler durant se XIX siécle de paternalisme. Ce terme prenant dans sa composition le mot pére, va nous renvoyer aux relations familiales. Les industriels vont considérer leur employés comme des enfants, et ainsi prendre conscience du rapport humain au travail (fordisme).

Le patron se comportant comme un pére de famille va mettre en place des décisions propres à chaque entreprise tels que la formation professionnelle,

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