Massacre de la Saint Barthélémy, François Dubois

Massacre de la Saint Barthélémy, commentaire d’image.

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 Ce tableau de 154cm sur 90cm peint par François Dubois entre 1576 et 1584 est une représentation de la bataille de la Saint Barthélémy dont a été témoin l’artiste réfugié à Genève  qui y a perdu sa famille. Ce massacre des protestants est commandé par la royauté catholique et a eu lieu le 24 août 1572 d’abord à Paris puis dans toute la France. Le tableau que nous allons étudier est visible au Musée Cantonale des Beaux Arts de Lausanne.

Dans ce tableau, Dubois n’utilise ni parallélisme, couleur particulière ou alignement, c’est la technique du collage. Elle permet de donner une impression de désordre et de chaos. On peut voir partout sur le tableau des tâches de sang, et des hommes, femmes ou enfants tués, cela montre le côté impitoyable des catholiques. La scène de « combat » est au premier plan, c’est donc bien ce que le peintre a voulu mettre en valeur. Le Louvre est  présent sur l’arrière plan du tableau, son entrée bouchée par les soldats. De l’autre côté de la Seine qui est de couleur rouge sang,  se trouve l’église des Grands-Augustins, la montagne Sainte-Geneviève, ainsi que la tour du Nesle, on peut également y voir un moulin, symbole de vie et de prospérité, ce tableau de représente pas un endroit exacte (ces monuments n’étant absolument pas proches) mais montre les endroits importants de ce massacre.  Au centre du tableau se trouve la maison de l’amiral de Coligny, le chef militaire des protestants, celui-ci est montré assassiné à sa fenêtre. Ce n’est pas le seul personnage connu sur le tableau, Catherine de Médicis est représentée 3 fois, une fois devant le Louvre puis sur le pont et en bas à gauche du tableau, même si elle n’était pas présente lors de la tuerie, François Dubois a voulu montrer sa part de responsabilité.

Dans ce tableau, François Dubois a voulu montrer la cruauté et la barbarie du massacre dans ce tableau qui donne une impression d’apocalypse. Il a voulu rendre hommage aux 30 000 victimes de ce jour là et accuser par la même occasion la royauté.