Analyse de situation dans un service de soins palliatifs
Étude de cas : Analyse de situation dans un service de soins palliatifs. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Seiya54 • 6 Août 2024 • Étude de cas • 1 141 Mots (5 Pages) • 117 Vues
J’ai effectué mon stage d’une durée de 7 semaines dans un service de soins palliatif située à Metz. La situation que j’ai choisie est portée sur la façon de gérer ses émotions face à un décès d’un patient et de façon plus général sur le deuil des soignants face au décès d’un patient. Dans un premier temps, je ferais une rapide présentation du service, ensuite je parlerai de la situation, puis terminer une rapide conclusion.
Présentation de la structure et du service :
Le service de soins palliatifs dans lequel j’ai réalisé mon stage comporte 10 chambres individuelles. Il y a 4 postes différents, matin (6h-13h30), journée (8h30-16h), soir (13h-20h30 et nuit (20h15-6h15). En principe le matin le service comprend une infirmière et deux aides-soignantes. Une infirmières en poste de jour et une aide-soignante. En poste de soir, un infirmier et une aide-soignante, de même pour le poste de nuit. Ainsi que deux médecins. L’équipe comprend également une assistante sociale, plusieurs kinés et ergo, une psychologue, ainsi qu’une diététicienne. Des transmissions orales sont effectuées à chaque relève. De plus, chaque semaine, une grande réunion est également réalisée pour mettre en avant et résumer la situation des patients du service, ainsi que le devenir de chacun des patients.
Présentation de la situation :
La situation concerne une patiente, madame B, âgé de 37 ans admise pour une prise en charge en soins palliatifs. La patiente à deux ex-conjoints, pour qui nous avions pour consigne de ne divulguer aucunes informations concernant la patiente. La patiente à deux filles et une sœur qui a été désigné comme la personne de confiance. Madame B, avait réalisé deux tentatives de suicides au Destop, dont la dernière a eu lieu en février 2024. Sa sœur est relativement présente et ses deux enfants ont été vus par la psychologue du service.
Un matin, la patiente est très encombrée, l’infirmière réalise donc le nécessaire pour palier à ce problème. Nous continuons ensuite le tour du matin, et réalisons ensuite les transmissions pour l’équipe du jour. Après cela, j’aide l’aide-soignante à réaliser les toilettes des patients nécessitant une toilette au lit.
En sortant d’une chambre, dont la toilette a été terminée, l’infirmière nous demande à moi et à une aide-soignante si nous pouvons la rejoindre dans la chambre de madame B. C’est à ce moment que nous apprenons que la patiente est décédée, et il faut donc réaliser la toilette mortuaire. Ce moment est très compliqué pour moi, car c’était la première fois que je participais à ce genre de soin. Lors de mes précédents, j’ai eu la « chance », si on peut dire cela comme ça, de ne jamais vivre de décès parmi les patients présent en service. Au du moins, de ne jamais être présente en service lors d’un décès d’un patient. J’apprenais surtout le décès d’un patient lors d’un retour en poste, après un jour de repos ou autre. L’infirmière me demande comment je me sens et que si je le souhaite je peux sortir. L’aide-soignante appuie le fait qu’il n’y a aucun mal à ce que je sorte de la chambre si je ne me sens pas bien. Cependant je décide de rester en chambre en verbalisant que tout va bien d’une part, mais aussi d’autre part par crainte de jugement si je n’étais pas capable de rester en chambre pour participer à ce soin.
L’infirmière se charge d’enlever tous les dispositifs médicaux, de mon côté je prépare la matériel nécessaire pour la réalisation de la toilette de madame B avec l’aide-soignante présente en chambre. Pendant la réalisation de soin, je constate que chacun des soignants a soit des petites gestes subtiles envers la patiente, ou un petit mot, une petite parole tendre pour cette dame. A la fin de la toilette, nous continuons d’avoir des petits gestes envers la patiente, qui pouvait s’agir soit de la recoiffer, un petit mot envers la patiente, de lui mettre un peu de parfum, une petite caresse de la main ou encore de lui remettre un petit collier qu’une de ses filles avait réaliser. Une façon de continuer d’avoir de la bienveillance envers la patiente, et d’une certaine façon rendre un dernier hommage à cette dame. Pendant ce soin, à un moment, que je me rappelle que j’ai des larmes qui ont commencé à monter, mais j’essaie de faire au mieux pour les contenir.
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