Analyse de situation de stage 1er année
Compte Rendu : Analyse de situation de stage 1er année. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresant son comportement m'intrigue, en effet elle est très vulgaire, elle marmonne voir crie toute la journée, elle a une obsession de l'eau (on lui a d'ailleurs couper l'eau dans sa chambre), elle passe son temps à se mouiller et à boire de l'eau. Je regarde dans la journée son dossier et j'apprend qu'elle a fait un séjour de 2 ans à l' hôpital psychiatrique . Madame F souffre du trouble du comportement et d'agressivité, elle devrait étre suivi par le CMP mais elle refuse de se déplacer, elle a donc le même traitement depuis son admission en 2007.
Les infirmiers lui donne donc du tercian et du théralene matin, midi soir et nuit.
La premiere semaine de stage , le mercredi 14 avril 2012 à 10H30, l'équipe soignante et moi même sommes déranger dans les toilettes du matin par des bruits inhabituels et des cris qui viennent du rez de chaussé, nous descendons tous pour s'apercevoir que madame F avait lancer une chaise dans le couloir et poursuivait monsieur M en lui criant dessus et surtout en lui donnant de très violent coups dans le dos. L'infirmier sur place à ce moment là intervient et reussi a intercepté madame F qui lui explique que monsieur M fouillait dans sa chambre, l'infirmier lui donne immédiatement des gouttes de tercian, Madame F se calme et Monsieur M semble apeuré mais n'aura pas de séquelle de cette altercation à part quelque bleu. On lui explique qu'il ne doit pas entrer dans la chambre des autres résidents mais il ne semble pas comprendre ce qu'on lui dit.
Je suis étonné de cette situation de violence, d'être en face de deux personnes qui n'ont à mon sens pas leur place ici et qui en souffre.
Je ne m'attendais pas à trouver une maison de retraite ou les résidents qui ont toutes leurs facultés mentales en cotoient d'autres qui ont des démences à corp de lewy ou encore alzheimer à différents stades, monsieur M quand à lui est trisomique et n'a que 38ans. Ses parents ne l'ont pas rendu autonome, aprés leur morts il a été placé dans cette maison de retraite faute de trouver une institution adapté.
La présence de monsieur M et de madame F dans cette maison de retraite ou rien n'est adapté à leurs besoins me semble difficile à vivre tant pour le personnel soignant que pour les résidents. Monsieur M semble mimer les personnes qui l'entourent, comme les personnes agées il déambule sans but, il est complétement dépendant meme pour couper sa viande il demande assistance, il importune également les résidents qui se plaignent souvent de sa présence.
Madame F quand à elle fait sans cesse des allers retours à la salle d'eau et elle en revient trempée, elle crie les mêmes phrases sans cesse et importune tout le monde.
Je me met à partir de ce moment précis à obserserver ces deux résidents en particulier ainsi que l'impact de leur présences sur les autres résidents, tout comme l'influence qu'ils ont sur la mauvaise humeur de l'équipe soigante. Ces deux résidents sont laissés de coté par la psycholoque de l'établissement, seul une console de jeu a était mis à disposition de monsieur M mais il n'y touche pas, quand à madame F il n'y a que le tricot qui semble la calmer, mais qui ne l'occupe qu'une heure ou deux tout au plus.
L'équipe soignante s'est adapté à ses résidents lors de la toilette notament mais personne n'est vraiment qualifié pour les prendre en charge dans leur globalitè.
La situation m'étonnant tellement, je pose la question aux infirmiers qui me répondent qu'il ne savent pas trop quoi en faire, qu'il n'y a pas de place pour eux dans d'autres établissements, il m'apprenne que la cadre précedente avait une formation particulière en psychatrie et qu'elle a accpetée beaucoup de résidents avec des problémes psychatriques. Mais à présent qu'elle est partie, un dizaine de résidents répartient dans ses trois batiments ne sont ni traité ni à leur place dans cette établissement.
Le bien-etre des autres résidents pose également problème, la situation actuelle ne permet pas à ses résidents de finir leur jours en toute sérenité, ni en tout sécurité. Sachant qu'une place dans cette établissement coute entre 2500 euro et 3000 euro, il devrait pouvoir dormir tranquillement la nuit sans que des résidents souffrant de démences ou autre ne les reveillent, en pouvant regarder la télé l'apres midi sans qu'un résident marmonne ou hurle leur souffrance sans cesse.
La situation souhaitable serait de réaménager toute la maison de retraite, récrée une unité alzheimer en fonction des stades de la maladie de chacun, de réévaluer par les grilles d'evaluation( AGGIR), d'installer dans un autre étage les résidents qui ont toute leurs facultés mentales et ainsi leur organiser des activités adapter à leurs besoins.
En effet l'article r 43116-2 du code de la santé nous rappelle qu'il nous faut «protéger,maintenir,restaurer et promouvoir la santé physique et mentale des personnes ou l'autonomie de leur fonctions vitales physiques et psychiques en vue de favoriser leur maitien, leur insertion ou leur réinsertion dans leur vie familial ou social.» il rappel également qu'un infirmier doit «participer à l'évaluation du degrés de dépendance des personnes.»
Enfin ils faudrait
...