Analyse linéaire la peau de chagrin de Balzac

Romancier, Balzac fonde son écriture sur de nombreuses recherches dans des domaines différents. Auteur du 19è siècle, il appartient au mouvement du réalisme. Il publie la Comédie Humaine composée de 90 ouvrages parmi lesquels figure La Peau de Chagrin publié 1831. Dans ce dernier, nous suivons les aventures du protagoniste Raphaël de Valentin, qui, attendant la mort, découvre un objet magique, la peau de chagrin. Cette dernière exauce tous ses souhaits, aux dépens de son espérance de vie qui se réduit à mesure de ses désirs. Nous étudions l’excipit de ce roman dans lequel nous assistons à la mort du protagoniste. (LECTURE). Ainsi, nous pouvons nous demander En quoi dans ce dénouement de roman, Balzac met-il en scène la mort du protagoniste illustrant par la même la formule « l’excès de désir tue ». Cet extrait est composé de 3 mouvements. Dans un premier temps, Raphaël présente la peau à Pauline des lignes 1 (Raphaël tira) à 12 (un foyer mal éteint). Dans un second temps, nous analyserons le désir incontrôlable de Raphaël des lignes 13 (Pauline, viens Pauline) à 28 (la prendre dans ses bras). Enfin, nous assisterons à la mort de Raphaël et à la fatalité de son désir des lignes 29 (le moribond) à 33 (accroupi dans un coin).

Au terme de cette étude il convient d’insister sur l’habileté avec laquelle Honoré de Balzac met en scène la mort de son protagoniste. En effet, nous sommes dans l’excipit et la peau de chagrin semble avoir utilisé tous ses ressorts. Raphaël après avoir tenté en vain d’inverser le châtiment, finit par s’approcher de la mort. En revoyant Pauline, sa passion et ses désirs s’éveillent à nouveau. Il va alors lui expliquer le caractère magique de la peau. Pauline, cherchant à le sauver, tente de se donner la mort. Cependant, Raphaël ne peut refreiner son désir et meurt en se jetant sur elle. Cela illustre donc la formule « l’excès de désir tue » Dans une courte nouvelle intitulée Le Chef D’œuvre Inconnu, Balzac a déjà mis en scène les méfaits de la passion et du désir. Ainsi, l’artiste Frenhofer lorsqu’il découvre que la toile qu’il a crée avec ardeur et passion, est en en réalité informe et vide, se donne la mort.