Claude Gueux
Résumé : Claude Gueux. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar assiiiiaaaa • 24 Avril 2021 • Résumé • 440 Mots (2 Pages) • 637 Vues
Un jour, le directeur M.D choisit par pure jalousie et méchanceté de séparer Albin et Claude Gueux qui sont devenus amis en prison. Claude Gueux essaye alors de le convaincre mais en vain. Il prit alors la décision de le tuer mais l’un de ses compagnons riposta et lui dit qu’avant de le tuer, il devait essayer une dernière fois de lui parler et de le fléchir :
Claude Gueux
10310 Ville-sous-la-Ferté
Maison centrale de Clairvaux
Le directeur M.D
10310 Ville-sous-la-Ferté
Fait le 04/11/1831 à la Maison centrale de Clairvaux
Objet : La séparation entre Albin et Claude Gueux
Monsieur le directeur,
Je vous écris en ce jour pour la dernière fois à propos de cette subite séparation entre Albin et moi, vous m’avez séparé de lui en sachant que c’était mon frère. Je l’ai aimé d’abord parce qu’il m’a nourri, ensuite parce qu’il m’a aimé. Je vous ai redemandé Albin mais vous n’avez pas voulu. À la suite de cette lettre, les différentes raisons pour lesquelles vous devez me rendre mon frère Albin seront inscrites :
Vous qui êtes libre vous ne savez pas ce que c’est un ami. Un ami, c'est un allié, c'est quelqu'un qui se réjouit sincèrement de ton bonheur et de ta réussite, un ami, c'est simplement une personne qui a envie de t'aider à être heureux, parce que te voir épanouie fait partie de son propre équilibre cependant, il l’était mais par pur jalousie vous m’avez dissocié de lui. Vous êtes un homme hautin, méprisant, et sans cœur.
Même en travaillant tous les jours, je reçois constamment pour ma peine une livre de pain et quatre onces de viandes, je n’ai pas assez de quoi manger, c’est pourquoi Albin prenait l’habitude de me partager sa ration. Albin me nourrissait, vous le savez bien et sans lui je mourrai de faim mais vous êtes un homme désagréable qui ne cesse d’assaillir.
Je n’admets pas le fait que vous m’avez séparé de lui, on se soutenait mutuellement, vous manifestez le mal délibérément. Cela ne vous faisait rien que nous soyons ensemble. Je n’ai que lui, je vous en supplie.
Monsieur le directeur,
Je vous en supplie, remettez Albin avec moi, vous verrez comme je travaillerai bien. Vous qui êtes libre, cela vous est égal, vous ne savez pas ce que c’est qu’un ami ; mais, moi, je n’ai que les quatre murs de ma prison. Vous pouvez aller et venir, vous ; moi je n’ai qu’Albin. Rendez-le-moi. Albin me nourrissait, vous le savez bien. Cela ne vous coûterait que la peine de dire oui. Qu’est-ce que cela vous fait qu’il y ait dans la même salle un homme qui s’appelle Claude Gueux et un autre qui s’appelle Albin ?
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