Etude Sur Controle Interne
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contrôle interne qui ont pour objet d'examiner successivement les éléments d'un dispositif
de contrôle performant. L'auditeur va s'attacher à dégager de sa revue les points forts et les
faiblesses du contrôle interne. Le programme de contrôle des comptes sera alors
éventuellement modifié pour tenir compte des risques liés aux faiblesses relevées. Par
exemple, si l'auditeur a relevé des faiblesses dans les procédures de suivi des comptesclients de l'entreprise, il renforcera ses vérifications des comptes clients en fin d'exercice
pour déceler d'éventuels impayés significatifs. Les points forts vont quant à eux permettre
de diminuer éventuellement les contrôles effectués sur un cycle. Par exemple, si l'entreprise
dispose d'un bon système d'inventaire permanent du stock, l'auditeur pourra – après avoir
validé le fonctionnement du système – s'abstenir d'un contrôle d’inventaire de fin d'année.
3.3 Le contrôle des comptes
Le contrôle des comptes est la dernière phase de l'audit, celle durant laquelle les
équipes effectuent les tests et contrôles substantifs jugés nécessaires. Lors de cette phase,
l’encadrement des travaux des auditeurs de terrain est assuré par les programmes élaborés
lors de la planification. En effet, même s’il est supposé devoir s’adapter aux situations
rencontrées, le cadre représenté par le programme de travail est tel qu’il constitue
nécessairement une référence structurante de chaque auditeur (McDaniel 1990). Les étapes
d’un programme de travail d’audit consistent en la réalisation successive de procédures
destinées à recueillir des éléments de preuve. Cette collecte de preuves est effectuée par les
auditeurs de terrain ou – de plus en plus pour certaines catégories de preuves – par des
logiciels d’audit informatique qui recherchent l’information directement dans les systèmes
des clients.
En fait, la recherche de preuves fait appel à un nombre limité de techniques. Les
procédures d'audit peuvent en effet se diviser en six catégories principales (Mikol
1999). Aucune preuve n'étant irréfutable a priori, c'est leur combinaison et leurla vérification physique consiste à s’assurer de l'existence des actifs qui sont inscrits
dans les comptes. Cela revient par exemple à retrouver dans l'usine une machine
figurant dans les comptes d'immobilisations ou à contrôler des stocks ;
− la vérification sur document consiste à valider les mouvements ou les soldes des
comptes à partir des pièces comptables qui les justifient. On peut ainsi valider un
mouvement de compte d’achat par la recherche de la facture fournisseur
correspondante ;
− les confirmations directes, ou circularisations, consistent à obtenir de tiers extérieurs à
l'entreprise la confirmation d'informations. Il s'agit par exemple de demander à un
fournisseur de confirmer le montant des factures qui lui sont dues à la clôture ou
d'écrire aux avocats de l'entreprise pour leur demander leur évaluation des éventuels
litiges avec des tiers ;
− les demandes d'explication auprès de la direction permettent de juger du caractère
raisonnable des options de comptabilisation prises par l'entreprise. Ces explications
doivent faire l'objet d'une évaluation critique de la part de l'auditeur ;
− les calculs, vérifications arithmétiques, recoupements et rapprochements de documents
entre eux consistent, par exemple, à contrôler un calcul d'amortissement, à recadrer un
compte de trésorerie avec le relevé bancaire correspondant ou à vérifier la concordance
entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique ;
− l'examen analytique consiste à déterminer le caractère
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