Hip Commentaire

lien de contrainte

**Pour qu’un lien de fidélité se créer entre le vassale et le seigneur, il faut que ces deux passent par une cérémonie de l’hommage. Le vassal, dans un système féodal, est une personne qui reçoit un morceau de territoire d’un roi, ou d’un grand seigneur. Le seigneur lui, est le possesseur d’une seigneurie, il peut être a la fois un individus mais aussi une personne morale, le plus souvent d’une institution ecclésiastique. La cérémonie de l’hommage est une cérémonie publique qui se déroule dans le château du seigneur, elle est rendu publique pour « frapper les mémoires » et pour qu’il y’ait une preuve de ce « contrat » entre le seigneur et le vassal. Durant celle-ci, le vassal nu-tête, sans armes s’agenouille devant le seigneur tout en mettant sa main dans celle du seigneur, c’est ce qu’on appelait la manumission. Ce terme est un terme de droit romain, dans lequel à l’époque romaine, l’esclave était affranchit avec les modalités établies par la loi. Le vassal qui est a genoux devant le seigneur, montre le lien qui les unira, c'est-à-dire un rapport de soumission. Le vassal prononce devant le seigneur qu’il « est son homme » Autrement dit qu’il appartient au seigneur, c’est sa propriété, une propriété légitime car ce processus d’appropriation est rendue public dans de cette cérémonie. L seigneur répond au vassal qu’il « le reçoit et le prend comme homme ». Au terme de cette cérémonie tout deux se donne un baiser : l’osculum fidei, qui créer un lien de parenté entre eux, comme père –fils, ce baiser met en place entre eux une forme d’égalité.

A l’issu de cette cérémonie des contraintes pèsent sur le vassal, auxquels il ne doit déroger

**Une fois que le vassal et le seigneur se sont unis lors de cette cérémonie, le vassal ne peut enfreindre certaine règles du « contrat » En effet six mots sont énumérés, qui font référence à la négation. Le vassal ne peut « causer quelque dommage au Corps De son seigneur », c’est a dire qu’il ne peut commettre des actes qui mettrait en danger son seigneur. Au contraire le seigneur doit se sentir en sécurité au côté de son vassal et non se sentir en danger. De plus le vassal ne peut mettre en péril la sécurité de son seigneur en révélant a quiconque les secrets du seigneur. Sa fonction ne lui permet pas de répandre ce qui se trouve entre lui et le seigneur, il ne peut également pas « livrer non plus les châteaux forts du seigneur », c'est-à-dire qu’il ne doit pas porté préjudice à la sureté des forteresses dont dispose le seigneur et qui lui garantit sa sécurité. Il ne peut faire de tort du côté de la justice et des honneurs de son seigneur, en effet il ne peut pas porter atteinte aux droits et honneurs que dispose le seigneur. De plus il ne doit pas porté atteinte aux biens dont dispose le seigneur, tels que les bijoux, les terres…Enfin celui-ci ne peut être perçu comme un obstacle à ce qu’entreprend son seigneur comme le « bien » qu’il pourrait faire, et tout ce qu’il est possible pour le seigneur d’accomplir tels que par exemple des négociations, des nouveaux projets pour son royaume… Le vassal ne peut donc nuire a son seigneur de n’importe quel manière qu’il soit ainsi que tout ce qui entoure le seigneur, tels que ces biens, ces « prérogatives » et ces projets. Il est normal que le vassal soit contraint de ne pas faire tout cela, car ces contraintes font parties du « contrat » qui lie le vassal à son seigneur.

*** En plus des choses qu’il ne doit pas faire, le vassal est contraint a des obligations, c'est-à-dire a faire des choses pour le seigneur. De même que le seigneur est soumis a des obligations vis-à-vis de son vassal, sous peine de sanction pour les deux

** Le vassal en plus de s’abstenir de nuire a son seigneur, il doit « faire le bien » pour son seigneur. Le fait de s’abstenir de faire la mal et le fait de faire le bien sont des caractéristiques de la religion, telle qu’elle soit. Le fidèle doit pour montrer sa foi, faire des actes qui lui permettraient de respecter son « contrat » avec dieu. Le vassal donc pour respecter le « contrat » passé avec le seigneur doit accomplir de bonnes actions à l’égard du seigneur. Cela passe par le « conseil et l’aide » : l’auxilium et le concill, envers le seigneur. En effet le vassal doit procurer une aide a son seigneur, celle-ci peut-être militaire ou pécuniaire. L’aide militaire est importante car le monde des seigneurs est un monde de combattants, cette aide consiste en un service de garde au château du seigneur. Mais le service militaire le plus important, est celui de l’ « ost et chevauchée » c'est-à-dire que le vassal doit combattre à cheval. L’aide pécuniaire consiste pour le vassal d’aider son seigneur dans certaines circonstances de la vie de celui-ci qui justifie un sentiment de la part du vassal. Il également contribuer au paiement de la rançon lorsque le seigneur est fait prisonnier, de même qu’il doit financer la croisade su seigneur. En plus de l’aide il doit fournir le conseil. En effet il doit le conseiller, et donc le vassal siège à la cour du seigneur et doit lui « faire la cour », il est tenu d’assisté à la cours lorsque le seigneur le convoque. C’est ainsi qu’il mérite son fief, c'est-à-dire un bout de terre concédé a celui-ci à la charge de la foi et de l’hommage rendu a son seigneur. Mais le fief peut également être un bénéfice, qui conduirait a des obligations en réciprocité de la part du seigneur. Le seigneur a l’obligation de fournir un fief a son vassal en contre partie du respect de obligations du vassal. Ce fief permettra à son