L'Albatros
Dissertation : L'Albatros. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresfinité d’écosystèmes de taille variable (de la flaque d’eau à la forêt). Chaque écosystème comprend les êtres vivants qui le peuplent et le milieu où ils vivent, dont ils dépendent (sol, relief, climat, etc.) et sur lequel ils exercent en retour une influence. La biodiversité est souvent représentée par la diversité des espèces : assez simple à mesurer, celle-ci correspond à la liste des espèces peuplant un espace donné et reflète l’état de santé des écosystèmes. Les relations entre les êtres vivants sont multiples : ils s’entraident, se mangent ou sont en compétition pour l’utilisation des ressources disponibles. L’homme, espèce parmi les autres, fait partie de la biodiversité.
La Biodiversité, c’est aussi…
Un univers à découvrir puisque nous ne connaissons qu’une petite partie des êtres vivants de la planète et que de nombreuses espèces vivantes disparaissent avant même qu’elles ne soient connues. Un univers en constante évolution dont le rythme permet l’adaptation des espèces ou, s’il s’accélère, engendre leur disparition. Un univers basé sur la différence entre les êtres vivants à l’origine de la diversité culturelle des sociétés humaines (langues, croyances, traditions, régime alimentaire, arts, etc.). Un univers du vivant vulnérable, complexe et unique qui conditionne le futur de l’humanité par les biens et les services qu’il nous procure.
On peut observer la diversité du monde vivant à différentes échelles :
• à l'échelle de la planète qui est composée de régions formant des zones caractéristiques selon la latitude (zones tropicales, tempérées, équatoriales, polaires) ;
• à l'échelle des régions qui sont composées d'écosystèmes différents. Un écosystème est composé d'un milieu et des êtres vivants qui y vivent. Ainsi dans une zone tropicale on peut distinguer la forêt amazonienne, la savane, la forêt sèche ;
• à l'échelle des espèces car un écosystème comprend un grand nombre d'espèces ayant des rapports entre elles (rapports interspécifiques) ;
• à l'échelle d'une espèce : les animaux d'une même espèce (ensemble d'êtres vivants anatomiquement semblables et capables de procréer des descendants fertiles) sont répartis en populations ayant des rapports intra spécifiques ;
• à l'échelle du temps : une telle diversité est la conséquence de l'évolution des espèces qui se produit depuis plus de trois milliards d'années à la surface de la Terre.
1. À l'échelle de la planète
• La destruction des forêts tropicales s'est accélérée dans la deuxième moitié du XXe siècle. Une superficie équivalant à quatre fois celle de la France a disparu en cinquante ans. En l'an 2000, la surface forestière a diminué de 2 millions de kilomètres carrés par rapport aux 12 millions existants en 1950. Cette destruction entraîne une modification du climat et une réduction de l'habitat disponible pour les diverses espèces. On estime que 50 % des espèces animales pourrait ainsi disparaître.
2. À l'échelle des espèces
• Au XIXe siècle, on pouvait trouver en France, plus de 2 000 variétés de pommiers. Au début des années soixante-dix, l'importation des variétés étrangères (nord-américaine) et le caractère intensif de l'arboriculture ont réduit le nombre de variétés de pommiers à une dizaine. La diversité génétique des pommiers a donc diminué, ce qui rend ceux-ci plus vulnérables aux attaques des parasites et aux maladies.
• Les mêmes observations ont été faites pour le blé et le maïs. Le génie génétique permet l'obtention rapide de nouvelles variétés, les organismes génétiquement modifiés (OGM), qui, cultivés en monoculture, permettent l'obtention de rendements élevés. Mais cela se fait au prix de la disparition de nombreuses autres espèces, sans que l'on en mesure les conséquences à terme sur l'environnement et la santé.
Sources :
wikipedia.org,
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