La relation éducative

I - Présentation de la thématique et de l’ouvrage A) Présentation du choix de l’oeuvre
B) L’auteur

C) Contenu de l’ouvrage
1) Idées fortes
2) Idée fondatrice qui m’intéresse particulièrement

II - Liens avec la pratique
A) - Lien entre les idées de l’auteur et le parcours de professionnalisation III - Conclusion

Page 2 sur 5

I - Présentation de la thématique et de l’ouvrage

[pic 1]

A) Présentation du choix de l’oeuvre

J’ai choisi ce livre car avant d’entrer en formation on m’a beaucoup parlé de Philippe GABERAN. Effectivement, après avoir discuté avec des connaissances qui ont obtenu le diplôme d’état d’éducateur spécialisé je me suis dit qu’il serait intéressant pour moi de lire ce livre. Beaucoup de personnes me l’ont conseillé comme étant très instructif et comme étant un outil de travail. Il m’est donc paru logique de choisir cet ouvrage

B) L’auteur

Philippe GABERAN est né le 30 Juin 1957 à Lyon. À l’âge de 20 ans il devient éducateur spécialisé au sein de l’Association Oeuvre Saint Léonard, plus précisément dans une structure qui accueille des personnes qui sortent de prison puis par la suite cette structure accueillera des adultes déficients intellectuels ou souffrants de maladies psychiques. Ses premières expériences mènent l’auteur à se poser des questions sur le sens de l’existence. Ces interrogations le poussent à s’inscrire à la faculté de philosophie Jean MOULIN à Lyon, il fera pas la suite une thèse dans les sciences de l’éducation. Passionné d’écriture et par son métier, Philippe GABERAN, rejoint l’équipe qui anime le journal « Lien social » et écrit plusieurs livres dont « La relation éducative » mais encore « cent mots pour être éducateur » . Par la suite il sera formateur, il exercera également à l’université. Cela fait 12 ans qu’il dirige l’école de travail éducatif et social où 5 diplômes peuvent être obtenus (assistants familiaux, AVS, AMP, ME, ES).

C) Contenu de l’ouvrage 1) Idées fortes

L’ouvrage soulève de nombreuses problématiques comme les origines du mal-être des personnes accompagnées, effectivement, après avoir suivi certaines histoires de vies nous pouvons constater à quel point il est difficile pour des individus de se construire en fonction de leur passé, d’un traumatisme... Ces parcours de vie semés d’embuches peuvent créer chez certaines personnes des mécanismes de défense. Ces différents récits sont éclairés par des concepts théoriques comme par exemple l’estime de soi,

[pic 2] [pic 3] [pic 4]

Page 3 sur 5

l’échec, le besoin de reconnaissance, les transferts... L’auteur revient en revanche toujours sur la relation éducative, qui a pour but de permettre aux personnes accompagnées d’extérioriser ce qu’elles ressentent. Pour ce faire, Philippe Gaberan insiste sur l’importance d’instaurer des temps de paroles. La notion de toute puissance est également citée, effectivement l’éducateur spécialisé doit savoir être humble et accepter que les objectifs posés puissent être manqués. L’éducateur n’est pas réparateur et souvent les professionnels tentent de l’être. De ce fait l’auteur tient à dénoncer l’angoisse qui peut être ressentie par les professionnels, la peur de l’échec qui s’installe face à la pression de la société et des institutions.

2) Idée fondatrice qui m’intéresse particulièrement

L’ouvrage la relation éducative tient à répondre à la question suivante : « à quoi ça sert d’être éducateur? » Tout au long de l’ouvrage l’auteur tente de trouver le sens de ce métier. Philippe GABERAN fini par y répondre : il pense que la relation doit mener les personnes accompagnées à surmonter l’injustice liée à la différence et trouver leur raison d’être, ce que l’auteur appelle « passer du vivre à l’exister ». L’idée fondatrice de son ouvrage est l’importance de la relation éducative qui unit l’éducateur à la personne aidée. Je trouve cette notion très intéressante car la relation éducative est la base et le fil conducteur du métier d’éducateur spécialisé. Notre outil de travail et pratique étant l’humain il est normal de s’interroger sur ce qui lie l’accompagné de l’accompagnant et ce qui se joue, quels en sont les objectifs essentiels. L’auteur dit que nul n’a demandé à vivre, tout le monde se retrouve sur terre sans l’avoir voulu et certaines personnes subissent le temps qui passe. Passer du vivre à exister c’est pouvoir se construire une histoire, une identité, un but, des objectifs, faire des choix et appartenir au monde en étant une personne à part entière. Il est intéressant de préciser que l’accompagnant met en place un projet mais qu’il ne le fait pas seul, l’accompagné prend une place essentielle dans ce processus, les objectifs ne pourront pas être atteints si l’usager ne collabore pas. En travaillant en collaboration on évite toute forme de soumission et on place l’usager au coeur du dispositif.