Le Numérique Une Menace Pour l'Édition

r leur bibliothèque personnelle en n’empruntant jamais de livre à la bibliothèque. Ils ont surtout le plaisir du toucher, de la possession du livre. Ceux-ci continueraient à acheter les versions imprimées. Cependant, ce pari est formulé par des « anciens » au sein des maisons d’édition ayant une cinquantaine d’années. La même prévision avait été émise par les maisons de disques, or, connaissons-nous encore aujourd’hui, des jeunes qui achètent des CD ou qui en offrent ?D’autre part, on remarque que les linéaires du numérique des grands magasins comme la FNAC, investissent ceux des CD et des livres. Ceci montre bien le déclin des versions imprimées face au tout numérique. Pour réussir à survivre au numérique, les librairies devront se diversifier, y compris en passant par la vente de liseuses ou tablettes ainsi qu’un format numérique. Sinon, on prévoit que d’ici 5 ans 50% des librairies fermeront.Enfin, les bibliothèques, dont la fréquentation ne désemplit pas, sont plus remplies pour le silence qu’il y règne plutôt que pour l’emprunt de livres. |

Une pérénité de l’édition au moins assuré à moyen terme

Le blocage des institutions françaises quant au développement du canal de distribution numérique dans l’édition |

D’abord, il y a le pouvoir judicaire qui a donné raison à la maison d’édition La Martinière face à Google en 2009, interdisant à Google la numérisation des livres totale ou partielle sur son site français. Ensuite, il y a également les pouvoirs exécutif et législatif, qui ont adopté une loi visant à appliquer le même prix pour les livres numériques et papiers. Donc seul l'éditeur peut fixer le prix du livre numérique. Cette loi n’est pas encore appliquée car en examen constitutionnel en commission européenne mais si elle l’était, elle freinerait considérablement le développement du support numérique (le prix étant l’un des principaux atouts de celui-ci). |

Opportunité pour l’édition |

Du côté des éditeurs, le numérique peut être considéré comme une opportunité de croissance pour les éditeurs. En effet, le livre numérique offre un nouveau canal de distribution : internet, offrant à l’édition un nouveau public, une nouvelle génération de lecteurs, davantage habitués aux outils informatiques que leurs ainés. De plus, actuellement le prix de vente est bien plus attractif en numérique qu’en papier, réduisant donc le frein financier à l’achat du livre. Les éditeurs ont d’ailleurs déjà commencé à pénétrer le marché, à l’instar d’Hachette qui commence à collaborer avec les géants du net comme Google en 2010 et Apple récemment, percevant de grosses rémunérations sur les ventes d’ « e-books » (70 % du prix de vente à Hachette, Apple 30 %).Enfin, la numérisation d’ouvrage permet la sauvegarde du patrimoine. Le papier étant de la matière organique a, par définition, une durée de vie limitée dans le temps alors que le numérique peut être stocké de manière infinie. Les maisons d’étition peuvent donc se spécialiser dans la numérisation et la distribution des ouvrages historiques. |

L’affection de la population pour le livre papier |

A l’heure actuelle la population active est réceptive aux supports numériques dans un cadre professionnel mais aime repasser aux supports papier lors des utilisations particulières Les lecteurs évoquent notamment un confort de lecture non-égalé (de moins en moins vrai) du numérique par rapport au papier, mais également le manque de « sensation» (le feuilletage du livre et son « odeur ») et la démarche liée au livre. En effet beaucoup de Français aiment chercher leurs livres dans les librairies. |

Domaine | Secteur | Mots clés |

(Nouvelles) technologies de l’information et de la communication | Edition | « e-reader »(=liseuse) – « e-book » (=livre numérique ) – tree-books - Book Owner – blocage institutionnel français – partenariat entre éditeurs et géants du net - numérisation d’ouvrages