Les Avantages Et Les Limites De La Discrimination Positive
Rapports de Stage : Les Avantages Et Les Limites De La Discrimination Positive. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirespulation, afin de compenser une inégalité persistante de situation. L’objectif est de rétablir les conditions de l’égalité des chances supposée remise en cause par une situation trop inégalitaire à l’origine.
Un problème vient se poser : La discrimination positive est elle avantageuse pour tous et quelle sont ces limites ?
C’est pourquoi dans un premier temps, sera présenté les avantages de la discrimination positive puis dans un second temps les limites de cette affirmative action.
I Les avantages de la discrimination positive
Les avantages de la discrimination positive sont multiples mais ont un but très spécifique :
L’affirmative action Compense les discriminations subies par certaines populations sur des bases inacceptables en termes d’éthique (couleur de peau, sexe…) elle cherche a promouvoir l’égalité des chances, a réduire l’inégalité des positions sociales.
En théorie, ces mesures ne cherche pas a faire un monde « parfait », où chacun serait jugé uniquement en fonction de ses mérites. Mais face à l’existence de discriminations, il n’y a que deux attitudes : soit attendre que les « mentalités » évoluent… ce qui risque de prendre du, « les exemples étrangers montrent que ces transformations ne se font pas naturellement»), soit mettre en place des mesures qui avantages ceux qui sont désavantagés de manière injuste, afin de replacer tout le monde sur un pied d’égalité. Les mesures de discrimination positive relève de cette deuxième logique.
Qui veut faire en sorte que les entreprises et les médias reflètent mieux la diversité de la société française.
Elle veut accroître la cohésion sociale, en réduisant le sentiment d’injustice subi par certains.
Et donner des exemples à suivre à certaines populations. Par exemple si, dans certaines populations défavorisées, les enfants faisant de longues études n’intègrent finalement pas un emploi à la hauteur de leur qualification, le sentiment d’injustice et de déclassement social qui s’en déduira pourra pousser les autres à ne pas faire d’études à et préférer des voies moins légales… et donc plus préjudiciables au bien-être de l’ensemble de la population. Au final si, grâce à ces mesures, ces exemples existent et poussent les autres à s’intégrer, c’est l’ensemble de la population qui en recevra les effets bénéfiques, et pas seulement des destinataires des mesures de discrimination positive.
D’une manière générale, les mesures de discrimination positive cherchent à donner plus à ceux qui ont «moins, soit en terme de droits, soit en terme d’avantages concrets., la discrimination positive n'a pas d'autre objectif que de restaurer l'égalité : les droits dérogatoires au droit commun ne sont accordés que pour compenser des inégalités de départ trop importantes pour être comblées par une réponse égalitaire traditionnelle ! La discrimination positive consiste donc à tenir compte des avantages et des handicaps de départ des individus pour mieux concrétiser l'égalité des textes dans la réalité . La discrimination positive, en remettant en cause l’égalité des droits, cherche en fait à promouvoir une autre forme d’égalité : soit l’égalité des chances, soit l’égalité des positions.
Par exemple avec la mise en place de ZEP (zones d’éducation prioritaire), où l’on donne plus de moyens financiers aux établissements scolaires accueillant un public provenant de milieux sociaux défavorisés. L’objectif est de leur donner de meilleures conditions d’enseignement, en leur donnant plus (classes moins chargées, cours de soutiens individualisés, accompagnement par un nombre d’adultes plus important…) qu’aux autres
Autres exemple la mise en place de la loi SRU, qui impose (en principe) aux municipalités de construire l’équivalent de 20% de logements sociaux. L’objectif est de créer une « mixité sociale » au sein des villes, et d’éviter que dans certaines villes se concentrent uniquement des membres de certaines catégories sociales. Ainsi, même dans les villes les plus riches, où les logements sont les plus chers, on devrait pouvoir trouver des membres des groupes sociaux les moins valorisés.
Il y a la mise en place de la loi sur la parité en politique, afin d’augmenter le poids des femmes dans la représentation politique
Mais aussi la mise en place de quotas dans certaines grandes écoles, telles que Science-Po Paris, où un certain nombre de places sont réservés à des élèves provenant de lycées sensibles
Ou encore la mise en place des mesures de redistribution des revenus (RMI, APL, API…), qui sont un moyen de donner plus à ceux qui ont moins.
II Les limites de la discrimination positive
Ces mesures de la discrimination positive peuvent engendrer une stigmatisation sociale accrue envers les populations en bénéficiant, en remettant en cause même la position de ceux qui l’on obtenu par leur mérite… et non grâce à l’existence de quotas. De même, ceux qui en bénéficient peuvent aussi se sentir considérés comme inférieurs, et intérioriser leur situation… ce qui ne les aidera pas à s’en sortir.
Elles ne respectent pas le principe méritocratique .
Ces mesures peuvent remettre en question l’idéologie de la méritocratie : ainsi un élève peut ne pas être accepté dans une école car les dernières places encore restantes peuvent être réservées sous forme de quota à des élèves moins bons que lui en terme de résultats scolaires. Ce n'est pas au nom de l'appartenance à une minorité, à un groupe, parce qu'on est d'une certaine race ou d'une certaine ethnie, que l'on va avoir un emploi ou une place dans telle ou telle école. C'est parce qu'on le mérite, parce qu'on a fait l'effort nécessaire. - Ces mesures remettent en question l’égalité des droits, qui est à la base de la démocratie.
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