Situation d'hygiène des mains

1. Introduction
2. Description de la situation
3. Thématique hygiène des mains
4. Thématique tenue professionnelle
5. Thématique soin
6. Thématique désinfection
7. Conclusion
8. Bibliographie

1. Introduction

Je suis en stage de 5 semaines en Hôpital Du Jour Endocrinologie. L’unité comprend une équipe de composée de médecins, 7 infirmières, 4 aides-soignants, 3 diététiciennes, une psychologue. Nous sommes en deuxième semaine de stage et l’infirmière qui m’encadre me montre comment effectuer un prélèvement sanguin pour un bilan sanguin.

1. Description de la situation d’hygiène

L’infirmière et moi entrons dans la salle de soins. On y trouve 3 fauteuils habilles d’un papier pour protéger les fauteuils tous accompagnés d’un chariot de soin, un lavabo sur la gauche près de l’entré, en dessous du chariot, se trouve deux poubelles une noir l’autre jaune. Sur le dessus du chariot se trouve une poubelle pour les objets tranchants.

Elle effectue le lavage de mains durant 30 secondes avec le SHA tout en vérifiant l’identité du patient assis sur le fauteuil. Elle prépare son matériel.

Je peux observer sur le chariot deux compresses, l’une d’elles est imbibée d’alcool, d’un garrot, une ailette, des flacons d’hémoculture, un corps de prélèvement, un pansement, des gants.

L’infirmière est vêtue d’une tenue professionnelle standard un haut manche court qui a été lavé la veille un pantalon retroussé qui a été également lavé la veille, des baskets blanches. Ses cheveux sont attachés. Je peux apercevoir que ses ongles sont courts et sans vernis. Elle porte une montre noire sur le poignet et une alliance.

Elle demande au patient avec quel bras, il préfère être piqué puis attache un garrot autour de bras au-dessus de la veine. Elle demande à monsieur X de serrer le poing et cherche une veine en tapotant doucement du bout de l’index, une fois trouvé, elle met ses gants et désinfecte la zone avec la compresse imbibée avec des mouvements circulaires sans repasser la compresse au même endroit.

Elle vérifie que le bout de l’aiguille n’est pas obstrué puis elle insère l’aiguille dans le corps de prélèvement. Elle demande au patient de bien tendre le bras en le penchant légèrement vers le bas puis avec son pouce elle tend la peau du patient. Elle insère l’aiguille dans la veine tout en étant en interaction avec le patient. Elle remplit les tubes un par un détache le garrot et secoue les tubes doucement 5 fois elle retire l’aiguille et désactive le dispositif de sécurité puis le jette dans la poubelle spéciale pour objets tranchant elle finit en mettant un pansement et demande au patient de le garder pendant une quinzaine de minutes, elle retire ses gants et les met dans la poubelle. L'infirmière étiquette les tubes devant le patient puis le laisse partir.

Elle effectue un lavage des mains durant 30 secondes, ferme l’eau avec son coude et essuie ses mains avec des essuie-main en allant du plus sale au plus propre donc des ongles au coude sans revenir en arrière.

 Elle jette ensuite tous les déchets dans la poubelle et effectue la désinfection du fauteuil avec le produit adapté et une lavette. Elle plie la lavette en quatre et met le produit dessus. Au moment de désinfecter l’accoudoir du fauteuil, elle utilise le même côté de la lavette elle se lave les mains au SHA et va appeler un autre patient.

1. Thématique hygiène des mains

Le professionnel doit effectuer l’hygiène des mains à cinq moments : avant le contact avec le patient, avant le geste aseptique, après une exposition à un liquide biologique, après le contact avec le patient et après le contact avec l’environnement du patient.

Dans cette situation, l’infirmière a respecté les recommandations lorsqu’elle s’est lavé les mains avant après-être rentré dans la pièce. Néanmoins, elle n’a pas effectué l’hygiène des mains avant le soin après qu’elle ait préparé le matériel médical et après qu’elle a eu été en contact avec le liquide biologique.

Dues à une infection par des microbes ou des virus, de nombreuses maladies se transmettent par contact direct ou indirect. Le rhume, la grippe ou la gastro-entérite sont par exemple causés par des microbes. Lorsque la personne malade se touche le nez, tousse ou éternue dans sa main, les microbes ou le virus se retrouve sur ses mains. Ces agents pathogènes sont ensuite facilement déposés sur les surfaces et les objets touchés par la personne infectée (une poignée de porte, un plan de travail, du matériel).

Ces bactéries présentes dans son environnement immédiat constituent d’abord un risque potentiel pour le patient lui-même, mais aussi un risque pour les autres patients. Elles sont transmises le plus souvent par les mains du personnel soignant.

Il faut que le professionnel ait les ongles courts, sans vernis et ne porte ni ne montre, ni bijou, bague ou alliance. Les recommandations ne sont pas respectées, car elle porte une alliance et une montre. Le lavage des mains est donc moins efficace et le patient n’a pas été protégé des germes transportés par les mains du professionnel.