Situation Relationnelle

eillie dans l’établissement depuis 2008. Elle ne peut plus réaliser seule ses soins quotidiens d’hygiène et de confort. Elle mesure 1m52 et pèse 45 kg.

Mme M. ne parle plus distinctement et ne répond pas de façon cohérente aux différentes questions. Elle déambule énormément toute la journée et peut se montrer agressive lorsque quelques choses la contrarient. Elle chute régulièrement, souvent de sa hauteur lorsqu’elle souhaite s’assoir. En effet, elle s’assoit mais parfois trop près du bord ce qui fait qu’elle se laisse glisser à la place de mieux se repositionner.

C- Les contraintes

Le fait de voir cette manière de réaliser les soins d’hygiène et de confort m’a interpellé. En effet, je ne comprenais pas pourquoi le personnel agissait ainsi. Je me sentais mal à l’aise vis-à-vis de Mme M. de voir réaliser sa toilette sur les WC. De plus, je me suis questionné sur les règles de bonne pratique des soins d’hygiène dans le respect de la pudeur de la personne.

D- La marge d’autonomie

Pour faire face à cette situation, je me suis interrogé sur les différentes techniques du personnel pour réaliser la toilette de Mme M. Durant la durée de mon stage, j’ai également pris la décision, en accord avec l’équipe soignante, de prendre en charge cette résidente afin d’essayer de trouver une solution plus dans le respect de la personne pour réaliser sa toilette.

E- L’organisation

Suite à l’acceptation de l’équipe, j’ai donc pris en charge tous les matins Mme M. dans la réalisation des soins d’hygiène et de confort. Pour ce faire, j’ai donc lu toutes les informations concernant Mme M. inscrites dans son dossier de soins. J’ai ainsi pu connaitre, grâce à son parcours de vie, retracé par ses enfants, ses habitudes de vie auparavant. C’était une personne très coquette, qui prêtait une grande attention à son apparence et ses téguments.

Etant donné que Mme M. se déplace seule dans l’établissement, j’en ai conclu qu’elle peut se tenir debout en se tenant aux barres fixées dans l’angle où se trouve la douche, qui est sous la forme italienne. Afin de prévoir le cas où elle souhaiterait s’assoir, j’ai donc demandé à la personne s’occupant de l’intendance une chaise de douche disponible.

Donc, lorsque Mme M. était réveillée, je l’aidais à se lever puis je l’accompagnais au WC. Lorsque j’en déduisais qu’elle avait terminée et qu’elle se levait, je l’accompagnais ensuite à la douche. Afin d’éviter les chutes je préparais toutes les affaires nécessaires à la toilette. Ensuite, pour l’essuyer correctement, je demandais à Mme M. de bien vouloir s’assoir sur la chaise de douche en l’accompagnant dans ses mouvements.

F- Les résultats

Durant les 10 semaines où je me suis occupé de Mme M. pour ses soins de confort et d’hygiène. Grâce à cette présence, 5 matins dans la semaine, j’ai pu m’apercevoir le changement de comportement de Mme M. au moment de la toilette. Elle était plus complaisante et essayait de se rincer seule la poitrine.

Cette situation m’a permis de comprendre le comportement que Mme M. avait au début de mon stage. De plus, j’ai également pris de l’assurance dans la prise en charge pour les soins de confort et d’hygiène chez les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer.

III – Les manques

Lors de mon arrivée dans cette résidence pour personnes âgées dépendante, il me manquait des connaissances. En effet, je n’avais pas fais de recherches préalables concernant la maladie d’Alzheimer et plus particulièrement lors des soins.

IV – Les sources d’apprentissage

Cette situation m’a permis de mieux comprendre l’importance du respect de la pudeur et de l’intimité de la personne, quelle soit atteinte ou non de démence. Cela peut avoir un effet bénéfique sur le comportement de la personne si le soignant prend en considération cet aspect du respect dans la réalisation de ses soins.

En effet, une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer a la mémoire de l’affectif encore très développé. Cela induit donc le changement de comportement de Mme M. selon sa prise en charge.

Les concepts en sciences infirmières pouvant compléter cette situation sont les suivant : (tirés du livre « Les concepts en sciences infirmières, Editions AMLLET CONSEIL)

Démarche de soins :

Définition : Selon le dictionnaire des soins infirmiers (1995) : c’est une « suite ordonnée d’opérations qui visent à dispenser des soins individuels continus et adaptés aux besoins d’une personne soignée ».

Attributs :

Ils ont évolué en fonction de l’évolution de la réflexion sur la clinique, fondement disciplinaire des soins infirmiers. La démarche de soins est :

* Une centration sur la personne, partenaire de soins,

* Un processus continu,

* Sous tendue par une pensée réflexive

* Une mobilisation des connaissances théoriques (concepts, théorie de soins), mais aussi expérientielles,

* Un chemin vers l’interdisciplinarité

* Une mise en œuvre de différentes étapes : - 4 étapes (1995)

* Analyse de situations qui regroupe et identifie les informations sur les besoins de la personne, ses ressources, celles de l’entourage et de l’institution et qui conduit à l’élaboration du diagnostic infirmier

* La planification des soins qui consiste à fixer les objectifs de soins et les délais pour les atteindre, à décider et programmer les actes de soins infirmiers

* La mise en œuvre de ces actes

* L’évaluation des résultats en vue de réajustement

Utilisation du concept dans la pratique professionnelle : La démarche de soins s’applique dans tous les lieux d’exercice infirmier. En 2002, la démarche de soins infirmiers est reconnue comme une activité des infirmières soignant à domicile, elle est adossée au modèle de V. Henderson.

Violence

Définition selon l’OMS : « La menace ou l’utilisation intentionnelle de la force physique ou du pouvoir contre soi-même, contre autrui ou contre un groupe ou une communauté qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, un décès, des