Chapitre la république - première
Cours : Chapitre la république - première. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar ntmntm • 29 Novembre 2018 • Cours • 830 Mots (4 Pages) • 565 Vues
Chapitre 7 : La République
Introduction[pic 1]
.
3ème république 1870 - 1940 [pic 2]
4ème république 1946 - 1958[pic 3]
5ème république 1958 – De nos jours [pic 4]
Problématiques
- Comment le projet républicain se transforme
- Pourquoi la sortie du totalitarisme communiste a-t-elle été aussi été laborieuse ?
L’enracinement de La République à la fin du XIXème siècle
- La fondation de la troisième république
Après la défaite contre la Prusse en septembre 1870, le Second Empire est renversé et la république est proclamée à Paris le 4 septembre. Néanmoins il faudra attendre 1875 pour voir les lois constitutionnels républicaine votée par la chambre des députés.
La république nouvellement créer est un régime parlementaire : Le rôle du président est effacé et s’il possède le droit de dissolution il ne l’utilise pas.
La chambre des députés est la seule institution élu au suffrage universel directe et avec le sénat elle vote les lois, investis et contrôle le gouvernement.
Héritier de la révolution française, les républicains enracinent les valeurs de progrès, de libertés et combattent l’influence jugée excessive de l’Eglise notamment dans l’école public qui devient laïque.
Les républicains ont aussi à cœur de mettre en œuvre les droits de l’homme et détendre les libertés publiques : 1981 – liberté de la presse et de réunion
1884 – Droit de créer un syndicat
1881 – 1882 Loi Ferry qui rendent l’école gratuite laïque et obligatoire
Ces dispositions permettent le développement de la presse et font désormais de l’opinion publique un acteur décisif de la vie politique.
b. La république triomphe de ses ennemis.
La crise boulangiste 1886 – 1889
A Partir de 1885 s’ouvre un période d’opposition croissante. L’antiparlementariste progresse et se nourrit
Le général Boulanger ministre de la guerre se rend alors très populaire par son patriotisme intransigeant vis-à-vis de l’Allemagne. Il rallie les mécontents de droite et de gauche en défiant le régime et en proposant d’instaurer une république autoritaire. En 1989 il est élu mais il refuse de prendre le pouvoir par la force. Il s’enfuie en Belgique et se suicide sur la tombe de sa maitresse en 1891. C’est une demi victoire car elle fait naitre des formes de violences politiques antiparlementaire.
Les attentats anarchistes 1892 dont le point d’orgue est l’assassinat du président Sadi Carnot en 1894. Les anarchistes sont partisans de l’action violente contre l’ordre établis dans le but de renverser la république « bourgeoise ». La réaction de l’Etat est de restreindre la presse en rétablissant la censure et en engageant des poursuites judiciaires contre les journaux accusés de soutenir les anarchistes.
L’affaire Dreyfus et la défense républicaine 1894 - 1898 – 1906.
Le capitaine Alfred Dreyfus officié français de religion juive. Il est accusé d’espionnage et de travailler pour l’Allemagne. Il vient de la région alsacienne. Très fort antisémitisme en France. On découvre des messages secrets d’Allemagne. Il est accusé, aucune enquête n’est faite et dégradé publiquement dans la cours des Invalides. Il est condamné à perpétuité au Bagne en Guyane. En 1898, l’affaire va éclater au grand jour et on démasque le vraie coupable, un autre officier français, le créateur de ces fameuses lettres. L’autre officié français est démasqué et est acquitté. La France va alors être coupé en deux. Les Dreyfusards partisans de Dreyfus et les antidreyfusards. Parmi ces plus grands défenseurs on retrouve Emile Zola. Qui va écrire une lettre ouverte « J’accuse ! » dans le journal L’Aurore. Dans cette lettre Zola dénonce l’injustice au nom de ce que l’on va appeler la raison d’Etat. L’affaire Dreyfus car elle traduit le rejet de la République et de ses valeurs au nom d’un nationalisme antiparlementaire et antisémite souvent appuyé par l’Eglise catholique. Finalement le vrai coupable va finir par se suicider malgré cela Dreyfus est condamné une seconde fois mais obtient la grâce du président et on lui redonne ses grades. Cette affaire aboutie à la loi de 1905 qui sépare l’Eglise et l’Etat et donc la République devient laïque.
...