Histoire des institutions publiques
TD : Histoire des institutions publiques. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar faxtor • 21 Novembre 2018 • TD • 1 116 Mots (5 Pages) • 689 Vues
« le roi est monarque et n’a point de compagnon en sa majesté » cette affirmation du jurisconsulte dit coquille fait directement écho à la théorie de Jean Bodin que nous étudierons ici.
La nature du texte : ce texte est extrait d’un traité politique dans lequel Jean Bodin développe sa théorie de l’E idéal.
Auteur : le texte a été rédigé par jean Bodin (1530-1596) c’est un juriste, un économiste et un théoricien politique. Il estime que seule la monarchie est un gouvernement viable pour le monde, toutefois il n’exclu pas d’autres formes de gouvernement, qu’il estime incomplet. « si la souveraineté gille en un seul prince nous l’appellerons monarchie ; si tout le peuple y a part nous dirons que l’E est populaire ; si il n’y a que la moindre partie du peuple nous jugerons que l’Etat est aristocratique ». Bodin est influencé par machiavel, mais il va le critiquer car il trouve que la réflexion du florentin est inaboutie, en effet dans son ouvrage le prince, ce dernier ne fait jamais la théorie de l’Etat chose à laquelle Bodin va penser, voilà pourquoi il écrit les 6 livres de la république (autre mot pour gouvernement pas république au sens actuel).
Le texte a été rédigé a paris en 1576 durant les guerres de religions (1562-1598). Les catholiques comme les protestants contestent l’autorité royale, les monarchomaques font renaitre des théories politiques de l’antiquité et du moyen âge sur l’origine démocratique de la royauté. Le peuple peut renverser son souverain, il peut même tuer un tirant. C’est ce que croyait faire le moine Clément assassin d’Henri III, et Ravaillac assassin d’Henri IV. La monarchie est menacée, il faut ajouter à cela l’influence de machiavel, qui en matière politique préconise de sacrifier les impératifs moraux à l’efficacité. Dans ce contexte, Bodin veut trouver une 3ème voie pour refonder la théorie monarchique, avec une alternative à la française, une monarchie garante de paix et d’harmonie. Il désengage l’étude de l’E de la théologie. Bodin voit son œuvre comme un moyen d’appuyer la royauté, son livre sera étudié par les université de toute l’Europe. Il traverse également l’océan avec les premier Colomb.
1ère notion : la souveraineté, en réalité la souveraineté est le produit de l’évolution du concept de suzeraineté, achevé à la renaissance, selon Bodin la souveraineté « est la puissance absolue et perpétuelle d’une république ». la souveraineté est la force de cohésion de la communauté politique (toujours selon Bodin) elle caractérise le pouvoir de l’Etat. Elle répond à 4 qualités :
La souveraineté est d’abord absolue (ab solvere= délier) au-dessus de toutes les règles.
Perpétuelle elle n’est pas limité dans le temps
Autonome elle dépend d’aucun facteur extérieur, ne dépend de rien.
Inaliénable/ indivisible/ indisponible personne ne peut en disposer elle ne se partage pas et garanti un Etat uni.
2ème notion : la théorie des deux corps, la majesté à laquelle Bodin fait référence, est une grandeur suprême un caractère auguste qui dépasse l’homme. Bodin évoque enfaite les deux corps du roi.
Corps mystique/ corps physique
Le corps mystique c’est la fonction royale, c’est une fonction éternelle, perpétuelle fondant le gouvernement. Le corps physique c’est l’homme mortel qui occupe la fonction à l’instant (t). la souveraineté suit le corps mystique, elle préexiste au roi et lorsque l’homme meurt la souveraineté lui survie.
Les remarques :
Une théorie innovante ?
Bodin ne sort pas la notion de souveraineté du néant, les romains en ont parlé, au moyen âge on en a parlé ; mais il est le premier a ériger la souveraineté en pilier de l’Etat. Bodin définit également la république, « république est un droit gouvernement de plusieurs ménages, et de ce qu’il aurait commun avec puissance souveraine ». quand Bodin nous parle de droit gouvernement, là encore c’est classique, le droit gouvernement c’est celui qui se conforme aux lois de la nature. Il est déjà évoqué par Platon ou encore Aristote. Puissance souveraine, l’innovation est ici, pour Bodin toutes les puissances ne sont pas souveraines. Bodin évoque ceux qui exerce puissance et juridiction par précaire, ils ne sont que dépositaires de cette puissance. Bodin sait de quoi il parle il était avocat
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