Cours Memoire Immunitaire

e du virus.

III – Les vaccins et la mémoire immunitaire :

III – 1 : Des vaccins mis en places contre les virus :

* Les vaccins déclenchent une immunité acquise à la suite d’un 1er contact avec l’antigène Ag

Lors de ce 1er contact, la réponse est lente et peu importante quantitativement en nombre d’Ac et LT8 cytotoxiques actifs contre l’Ag. La réponse immunitaire est maximale en 6 ou 8 jours.

Lors du 2d contact avec le même Ag, le délai est beaucoup plus court (2 jours) et la réponse est 5 à 10 fois plus importante. Le 1er contact déclenche une réponse primaire et prépare une réponse 2daire plus efficace.

En injectant des fragments d’un virus ou des virus atténués, on mimi une 1ère infection virale guérie. La mémoire acquise par le système immunitaire est variable d’un Ag à autre. Dans certains cas (Polio, Grippe), la protection n’est efficace qu’après les injections de rappel qui maintiennent le niveau élevé de LB et LT4 mémoire.

* La vaccination n’est possible que grâce à la mise en place en mémoire de LB et LT4

Les cellules en mémoire sont plus nombreuses que LB et LT4 vierges de même spécificité (5000 Lb vierges / clone, 100 000 à 1 million de LB mémoire). Ces cellules ont une durée de vie de plusieurs mois à plusieurs dizaines d’années et elles sont rapides à réagir lors d’un 2d contact avec l’Ag.

III – 2 : Le virus du SIDA pose des problèmes inhabituels :

Le VIH est un virus qui n’est pas vaincu par les défenses immunitaires. Et comme un vaccin devra stimuler très fortement ces défenses, on utilise des protéines exposées par le virus, c. à d. la gp120 et gp41. Or, la gp120 mute en permanence, les clones sélectionnés contre les gp120 produisent des Ac qui ne reconnaissent plus les gp120 mutés. Le système immunitaire est donc toujours en situation de réponse primaire face au VIH comme si c’est le 1er contact avec ce virus.

Gp 120 Parties constants Parties accessible aux Ac

VIH

Gp 120 Parties constants Parties accessible aux Ac

VIH

Les parties constantes de la pg 120 sont indispensables à l’interaction avec le CD4. Si elles subissent des mutations, elles seront masquées au milieu de leur environnement et le VIH ne sera pas au contact avec les LT4.

Le reste de la protéine qui est accessible aux Ac subit des mutations à chaque réplication du virus. Les clones