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Economie asiatique

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’hui en question, continue de dominer la région sur les plans économique, financier et technologique. Par ses investissements et son aide au développement, il a généré une croissance et une intégration progressive de « nouveaux pays industriels » : la Corée du Sud et Taïwan. Au Sud, Singapour, première place financière de l’Asie du Sud-Est, est un nœud mondial du trafic maritime rivalisant avec Rotterdam. Au centre de cette aire, on assiste à la montée en puissance des régions littorales du « Pays du Milieu » dynamisées par le retour de Hong Kong, par la politique d’intégration au marché mondial menée par Pékin et par la puissance des réseaux familiaux de la diaspora chinoise. Présentant des pôles de développement encore mal reliés entre eux, ces régions littorales de la Chine n’en fournissent pas moins 50 % du PIB national et reçoivent désormais plus d’investissements étrangers que les États-Unis. La Chine apparaît ainsi comme un concurrent direct d’un Japon en plein doute politique et économique. L’aire de puissance de l’Asie orientale est bien en expansion sur le plan spatial. Il est donc difficile de lui assigner des limites strictes. Elle peut potentiellement s’élargir à des « pays émergents » de l’Asie du Sud-Est comme les Philippines, le Vietnam, l’Indonésie, la Malaisie ou la Thaïlande, débordant ainsi le cadre formel des pays du Nord.

- La mégalopole japonaise (3-4 h.)

La mégalopole japonaise constitue une région motrice majeure de l’Asie orientale et du monde. Elle s’étire sur plus de 1 000 km, de la région de Tokyo jusqu’à l’île de Kyushu, sur les étroites plaines précocement occupées du littoral Pacifique et rassemble 100 millions d’habitants. La mégalopole s’est constituée au cours de la « Haute Croissance » par la coalescence des agglomérations formant le « Tokaido » puis par l’intégration des villes situées le long de la mer

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Intérieure. Elle s’articule sur un réseau dense de transports (Shinkansen, autoroutes,…) dont l’amélioration, souvent au prix de prouesses techniques, participe à son expansion. Ce réseau urbain multipolaire est dominé sans partage par Tokyo. Cette mégapole, rassemblant plus de 30 millions d’habitants, est non seulement la capitale d’un Etat centralisé mais aussi la première concentration industrielle du monde et une ville mondiale aux fonctions de commandement financières et « quaternaires ». Les paysages et l’organisation spatiale de Tokyo en sont fortement marqués : redéploiement des fonctions tertiaires (CBD, centres secondaires), réorganisations industrielles liées au développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), saturation du péri-urbain intérieur et corrélativement grands projets d’aménagements littoraux. L’ouverture sur le Pacifique, l’extraversion de l’économie, la concentration spatiale du système productif japonais expliquent l’exceptionnelle accumulation des hommes, des industries, des infrastructures de transport et des zones portuaires, sur cet espace restreint qui tend à gagner sur la mer. Les flux engendrés par les ports font de la mégalopole l’une des grandes façades maritimes du monde, interface mettant le Japon en contact avec l’Asie orientale et le reste de la planète. Cependant, les contraintes naturelles, la forte concentration des activités humaines et les modifications urbano-industrielles sur ce ruban littoral par ailleurs particulièrement exposé aux risques (typhons, séismes et tsunami) posent d’importants problèmes environnementaux dont la prise de conscience a été tardive.

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1) La puissance à l’échelle mondiale ’échelle

• Masse de population : plus de 700Mh. • Un nouveau pôle de la planète industrielle. • Puissance des systèmes portuaires maritimes. • Des nations commerçantes. • La reconstruction du monde par les compagnies maritimes.

2) A l’échelle continentale : l’échelle

• Trois pôles majeurs : - modèle du Japon ; NPI ; Chine. - Les ressorts du « miracle ». • Une forte intégration : - Courants d’échanges intra-régionaux ; - Division du travail ; - Réseaux d’entreprises.

3) A l’échelle régionale et locale : l’échelle ré

• Dynamisme des littoraux : - Systèmes maritimes au cœur de la croissance ; - Rôle des ports ; les façades exutoires des continents. • Les triangles de croissance, les pôles régionaux. • L’absence d’unité.

L'Asie orientale, une aire de puissance en expansion

Remarques préalables. - Les attentes Les aires déterminées par le programme sont à traiter sous l’angle de la puissance… …et globalement ( il est donc exclu de faire une étude de la Corée du sud puis de celle de Taiwan etc...) Le programme relève la diversité de cette aire : c’est essentiel, car son dynamisme s’explique aussi par la diversité et notamment les différentiels de niveau économique, de niveau de vie, voire de système politique. - L’aire doit être étudiée d’abord pour elle même s'il s’agit d’une aire de plus en plus multipolaire. Ce n'est pas le cas avant les années 70 où le Japon menait totalement la danse et où les Dragons étaient encore classés dans les pays du Tiers monde. La Chine en était encore à un modèle de développement auto centré). • Cette aire est aussi très diverse en ce qui concerne l’ampleur de la puissance : Japon, NPIA (ou Dragons, ou NPIA1), Chine.

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• Elle a aussi ses zones de faiblesse comme Japon de l'envers...

- Cette aire multipolaire est animée par des flux ( de marchandises, de capitaux, d’informations, d’hommes) qu’il faudra étudier. - Japon et NPI dominent une aire de plus en plus large car la puissance de cette aire s’explique aussi par les relations avec : • les bébés tigres ou tigres ou Petits dragons ou NPIA 2(Malaisie, Thaïlande puis Indonésie, Philippines, Brunei) • les périphéries du Japon et des NPIA : Vietnam, Laos, Myanmar qu’il n’est pas question d’évoquer pour eux mêmes mais qu’il faudra envisager dans le cadre de la Division asiatique (ou pacifique) du travail. - Il faut envisager d'accorder une place particulière à la Chine : croissance exceptionnelle de ces 15 dernières années, est en plus une puissance politique, diplomatique, militaire, spatiale... plus le poids démographique. Elle se pose de plus en plus en rival du japon et des NPI - L'ensemble de l’aire ne doit pas être étudiée pour elle même mais aussi “ sous l’angle de sa place dans le monde ” ( préambule du texte du programme), ce qui implique aussi l’approche des relations avec l’Europe ( très réduites) , les États Unis ( essentiel dans le cadre de la puissance de l’aire Pacifique même si pour les USA on a privilégié l’étude de la façade atlantique) et surtout avec l’ensemble de l’Asie Pacifique ( dont beaucoup de pays du tiers monde) avec laquelle les relations sont aujourd’hui privilégiées. Quelles problématiques ? - Organisation et interdépendances des puissances d’une aire multipolaire… Place du Japon dans cette aire de puissance

INTRODUCTION : MAGNARD : Ellipses : Récemment encore, le Japon était le seul élément asiatique de la Triade. C’est désormais à l’échelle régionale qu’il convient de considérer la place de l’Asie dans l’économie-monde. L’Asie orientale forme une aire de puissance littorale dont l’expansion économique spectaculaire repose sur des facteurs originaux. Une approche comparative des critères de puissance montre toutefois que son rayonnement est loin d’être complet. L’aire de puissance asiatique est constituée d’éléments discontinus, éparpillés sur une vaste superficie ; elle intègre des bordures du continent asiatique, des îles et des archipels. Elle s’est constituée plus tardivement que les autres aires de puissance et ses limites évoluent très rapidement. La rapidité de son développement au cours des années 1960 jusqu’à la fin des années 1980 a incité à considérer que cette aire pouvait changer l’équilibre mondial à moyen terme. Toutefois, les difficultés : stagnation de l’économie japonaise durant les années 1990, diffusion d’une crise née en Thaïlande en 1997 ; ont conduit à des hypothèses plus nuancées et montré que l’Asie orientale dispose de facteurs favorables mais souffre aussi d’éléments de faiblesse. L’ASIE ORIENTALE EST UNE AIRE DE PUISSANCE ORIGINALE. Telle qu’elle est définie par le programme Japon, Corée du Sud, Taïwan, Chine littorale et Singapour, elle s’avère très hétérogène par la taille des Etats, leur structure politique et économique. Les relations entre les différents pays ne sont pas gérés par des accords d’ensemble, mais par des traités bilatéraux et des accords entre firmes. Seule l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN ou ANSEA) coordonne les activités mais elle ne regroupe qu’une partie des pays de l’aire de puissance. Cet espace a pourtant des caractères communs avec d’importantes densités démographiques, l’importance de la présence culturelle chinoise

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