La Bataille et l'arbitrage de Siffîn
Commentaire de texte : La Bataille et l'arbitrage de Siffîn. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar micha19 • 12 Mars 2016 • Commentaire de texte • 1 122 Mots (5 Pages) • 2 707 Vues
La Bataille et l'arbitrage de Siffîn
C'est un extrait des chronique universelle intitulé en arabe «Ta'rîkh al-rusul wa l-mulûk» (Histoire des prophètes et des rois) de Muhammad Ibn Jarîr al Tabarî;Né en 839 au Tabaristan. Célèbre historien et exégète du coran. Il écrit dans le but d'éclairer la communauté sur les sujets religieux,politique et juridique.Musulman de tradition sunnite il passe l'essentiel de sa vie à Bagdad écrivant tous ses ouvrages en arabe. N'étant pas contemporain des faits il juxtapose des récits antérieurs comme ceux de Abû Mihnaf (auteur récits sur la bataille de Siffîn, originaire de la ville de Kûfa très orienté sur 'Ali,mort en 774). Al-Tabarî offre d'autre version qui offre des variantes à partir de chaîne de transmissions (ismâd).C'est une quarantaine d'année après sa mort que son œuvre est résumé en langue est résumé en langue Persane par Bal'ami. C'est cette version abrégé qui a était traduite en Français au XIX ème siècle par Hermann Zotenberg.
Le document étudié ici fait référence à la Bataille de Siffîn qui à lieu en 657.Les affrontements qui ont lieu dans les tous débuts de l'Islam se concentrent pour la plus part autour de la question du Califat c'est-à-dire la succession du prophète:en théorie dans l'exercice de ses charges administratif, politique et militaire.En l’absence d'indication données par le Prophète sur la manière d'organiser sa succession les élites médinoises c'est-à dire les membres de la tribut de Quraysh se rassemblent pour désigner un nouveau Chef sur le principe du consensus.Abu Bakr sera choisi pour être le premier «Khalifat» Beau père de Muhammad et étant l'un des premiers à être converti,Il reçoit immédiatement la Bay'a. Les critères auxquels doit répondre le Calife sont dés lors établis,de fait il s'agit: de l'appartenance à la maison du Prophète, de l’ancienneté de la conversion et de l’obéissance à la loi islamique.Sur ce même modèle soit désigné les deux autres Califes: Umar Ibn Khatab et Ûtman,toujours en se fondant sur le consensus médinois c'est-à-dire l'accord entre tous les chefs de l’Oumma.
Cependant la politique de Ûthman était très critiqué, membre du clan des Umayyades il est accusé d'établir un pouvoir aristocratique se qui engendra une révolte en Égypte en 655 et son assassinat un an plus tard.Cette événement déclencha une véritable panique. C'est dans ce contexte de trouble que 'Ali ibn Abî Talib est nommé 4ème calife. Convertis très tôt lui aussi il appartient au clan des hashîmite de la tribut de Quraysh, comme le prophète.Les insurgés à Médine lui font massivement allégeance et évoluent dans son entourage, néanmoins un nombre conséquent ne lui font pas allégeance. La grande discorde «Fitna al-Kobra» naîtra de l'attitude à adopter face aux meurtriers de Ûthman. C’est cette absence d'application du talion qui sera mal interprété par les personnages comme Aïcha Talha, al-Zubayr; Amr Ibn Al-âs et Mu'awiya.
Le combat est d'abord politique Ali est immédiatement confronté à une opposition forte qui vient d'abord de Aïcha et de deux autres proches du Prophète Talha et al-Zubayr. Ceux-ci retirent leurs allégeance et quittent Médine pour aller constituaient une armée à Bassora. Ils affronterons Ali à l'été 656 lors d'une Bataille resté dans l’Histoire sous le nom de la «Bataille du Chameau».
Ali remportera la victoire mais une nouvelle opposition apparaît contre lui: celle de Mu'awiya ibn Abû Sufyan. Ce dernier refuse toujours de prêter allégeance à Ali et donc de se soumettre à son autorité califale. Il affirme que Ali doit d'abord appliquer le talion au meurtriers de Ûthman dont lui même est un parent et à propos de qui en vertu du coran peut appliquer le talion aux meurtriers.Et que suite à cela il fera allégeance.Des gens avaient témoigné devant Mu'awiya que Ali avait approuvé le meurtre de Ûthman et que c'était pour cette raison qu'il ne leurs appliqué pas le talion.Ce témoignage dont l'authenticité est incertaine contribua à créer d'avantage de malentendus.
De son côté Ali exige la reconnaissance immédiate de son autorité calife. Il pense que le calife à le droit de combatte ceux qui forme de son groupe constitué ne reconnaissent pas son autorité.
Les deux parties levèrent deux armées, qui comptaient des dizaines de millier d'hommes. Elle se rangèrent l'une en face de l'autre dans la plaine de Siffîn (deux rangées en arabe). Après des escarmouches entrecoupées par une trêve
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