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La Valeur Et Répartition Chez Les Classiques

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l’agriculteur, après tous ca il faut posé la question comment s’opère la circulation de cette richesse ? François Quesnay construit une analyse du circuit de l’économie nationale permettant de montrer ceci, le tableau économique présente cette circulation de flux de richesse entre trois pôles à partir de l’ordre naturel qui règne dans le système :

1. La classe productive : les fermiers (producteur terrier).

2. Lùa classe stérile : les marchands, artisans et autres métiers ne peut que transformer des valeurs déjà créées.

3. La classe des propriétaires fonciers : qui possèdent la terre

Ce courant voit que la meilleure façon de maximiser la richesse de tous est de laisser chacun agir à sa guise selon ses moyens et mettant ainsi en 1er lieu la liberté du commerce <<Laissez faire les hommes, laissez passer les Marchandises>>.

Les Fondements de la théorie classique :

Contexte Historique : nos économistes classiques ils vont observer le passage d’une économie a une autre, d’une économie traditionnelle, rurale et agricole a une économie industrielle fondée sur l’usine, le capital et la combinaison des facteurs de production. (A. Smith, David Ricardo, Malthus, J.B. Say) cette école est dominée par des auteurs en provenance des îles Britanniques et c’est tout à fait logique en économie c’est la puissance économique dominante qui produit des économistes dominant, la révolution industrielle en Europe a été à l’initiative de l’Angleterre et par conséquent c’est l’Angleterre qui a produit l’essentiel des économistes qui revisité en quelque sorte l’économie politique.

Les bases du raisonnement classique :

Les fondements contenus dans l’ouvrage d’Adam Smith (le père de la pensée économique) sur la richesse des nations :

* L’homme est rationnel : Il est rationnel par ce que autant que consommateur il va utiliser son revenu pour une satisfaction optimal de ses besoins.

* L’homme est égo : que ça soit producteur ou consommateur il cherche son intérêt individuel (soit augmentation du profit, soit satisfaction du besoin).

* Aucune opposition entre intérêt individuel et intérêt général

* Libéralisation des économies : tout commence par la liberté de la propriété, et l’Etat doit garantir cette liberté, liberté d’entreprendre, de l’autre côté les individus ont la liberté de travailler, le contrat de travail pour la première de l’humanité.et l’Etat n’a absolument pas à intervenir et elle n’a comme rôle de la garantit de ces libertés et aussi la garantit de la libre concurrence entre les entrepreneurs.

Au total les marchés vont s’autorégulé par exemple un entrepreneur lance un produit qui ne corresponde pas au besoin des consommateurs alors cette décision va être sanctionnée. S’autorégulés par la confrontation de l’offre et la demande, et ce concept du point de vu classique est naturel. Donc si les conditions de la concurrence sont bien respectées ce système aboutir toujours à l’équilibre

Les principaux thèmes de l’économie politique classique :

Avant les Physiocrates cherchent à donner un fondement objectif à la valeur des choses qu’ils placent d’abord dans la terre (Cantillon, Quesnay), puis les économistes classiques qui raisonnent d’une manière macro-économique(ce qui les intéresses c’est le fonctionnement du système économique plus que le comportement individuelle) placeront la valeur dans le Travail (Adam Smith, David Ricardo), ils considèrent que la richesse se fonde sur les « choses nécessaires à la vie » selon la formule de Smith et la monnaie n’est qu’un simple voile et elle n’est donc pas la réalité des choses il y a donc une séparation entre la sphère réelle et c’elle monétaire.

Pour que les biens soient, il faut se baser sur un élément commun qui permettra de donner une valeur à cette échange, et donc aux biens. C’est ce problème que les penseurs classiques vont s’attacher à résoudre. Selon eux, les biens ont deux valeurs :

- Valeur d’échange : c’est c’elle qui va être fixé par la loi de marché et par la définition du prix donc elle n’est pas universelle puisque les prix ne sont pas fixe.

- Valeur d’usage : Un bien a de la valeur par ce qu’elle est utile mais elle n’est pas suffisante par ce qu’elle est subjectif chacun donne sa propre valeur des choses puisque l’utilité d’une chose n’est pas la même pour les autres.

On a longtemps voulu relier ces deux valeurs, et ainsi faire reposer la capacité d’échanger les biens sur leur utilité (valeur d’usage). Selon Smith, les deux sont différents car l’eau par exemple a une forte valeur d’usage (elle est très utile), mais une faible valeur d’échange (on ne l’échange contre quasiment rien). En revanche, le diamant a une forte valeur d’échange, mais une faible valeur d’usage.

Mais tous les biens viennent d’un travail. Le travail se trouve à la base de toute richesse. Ainsi, si le travail a été important pour la conception du bien, celui-ci aura une valeur d’échange élevée ; la valeur d’usage, elle, sera inchangée.

En ce qui concerne la répartition de la richesse, elle est répartit sous trois formes :

* Des salaires versés à la classe productive (Théorie des salaires).

* Des profits pour les détenteurs des capitaux (Théorie des profits).

* Des rentes pour les propriétaires fonciers (Théorie de la rente).

Théorie de la rente :

Par ailleurs, Ricardo définit la rente comme le prix de l'usage de la terre, et ne trouve son origine que dans la fertilité de la terre et constitue une richesse nette. La rente n'est pas non plus un prix de monopole comme chez Smith. Ricardo distingue deux cas de rente différentielle: la rente extensive, liée à la mise en culture de terres de moins en moins fertiles quand la population augmente, et la rente intensive, résultat de l'amélioration des rendements sur l'une des terres par un apport de capital.

Sur le long terme, en raison de la loi des rendements décroissants de l'agriculture et du principe de population, la rente augmente en quantité physique et en valeur dans le produit global, de même que les salaires avec la hausse du prix du blé, puisque sa production exige plus de travail. Le renchérissement du "bien-salaire" (les salariés consacraient la très grande partie de leur revenu à la consommation alimentaire, essentiellement composée de pain) et l'augmentation de la rente diminuent le taux des profits du capital (le profit étant ce qui reste après paiement des salaires et des rentes). L'accumulation du capital motivée par le taux des profits s'arrête, et la demande de travail devient stationnaire.

Cette marche d'un "état progressif" vers un "état stationnaire" peut cependant être contrecarrée. Pour Ricardo, la suppression des lois protectionnistes sur les blés (le corn laws, votées en 1815) permettrait de faire baisser le prix des biens-salaires comme le blé et de réduire la part de la rente au bénéfice de l'accumulation (augmentation de l’accumulation). Ceci particulièrement dans les nations riches dont la population augmente en proportion du revenu, ce qui les oblige à mettre des terres de moindre fertilité en culture.

La théorie des avantages comparatifs développée dans le chapitre 7, "Du commerce extérieur", justifie le libre-échange. A l'aide de son exemple devenu célèbre, deux pays (le Portugal et l'Angleterre), deux produits (le drap et le vin), Ricardo construit un modèle hypothético-déductif dans lequel il démontre que tous les pays ont intérêt à se spécialiser dans une branche pour bénéficier des gains à l'échange international. Et ce même s'ils détiennent un avantage de coût absolu dans les deux produits considérés.

D'autres moyens permettent de contrecarrer la marche vers l'état stationnaire en réduisant la rente: l'utilisation d'engrais et d'autres modes d'assolement, qui augmentent le rendement de la terre, et l'usage des machines agricoles, qui augmentent la productivité du travail. Ricardo montre que le remplacement des hommes par les machines peut conduire à une aggravation de la misère ouvrière: "L'opinion des classes ouvrières sur les machines qu'elles croient fatales à leurs intérêts ne repose pas sur l'erreur et les préjugés, mais sur les principes les plus fermes, les plus nets de l'économie politique." Il nuance cependant son propos de deux manières: d'une part, quand le propriétaire ou le capitaliste dépense son revenu en s'entourant de travailleurs "improductifs" (domestiques, fonctionnaires, soldats), cet effet se réduit; d'autre part, il suppose que l'usage de machines nouvelles destructrices d'emplois est progressif.

Une autre distinction c’est que pour eux il y a une coupure entre sphère réel et sphère monétaire c’est-à-dire il y a ce qui se passe dans l’économie réel (là où on produit des choses) et ce qui se passe au niveau de la monnaie (problème extrêmement actuelle

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