Le Marché Des Shampooings En France
Documents Gratuits : Le Marché Des Shampooings En France. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresestime à 3 900 000 le nombre de flacons de shampooing vendus en France (de Janvier à Octobre). Et dans le même temps, les prévisions en ce qui concerne la demande de produit d’hygiène capillaire sont en hausse (source Xerfi). De ce fait les industriels s’adaptent et voient une hausse sensible de leur production de shampooing.
Ainsi, l’indice de production base 100 en 1995, était égal à 232,1 en 2001, ce qui représente une hausse de 132,1%. Cela montre bien le dynamisme de ce secteur. De plus les prévisions sont optimistes pour les années à venir. Ainsi les analystes estiment que la production française augmentera de 21,5% en 2002, et prévoient une hausse de production de 15% en 2003 (sources Xerfi et producteurs).
Dans ce secteur, les leaders sont :
- L’Oréal : le leader mondial sur le marché des cosmétiques et de la beauté.
Son C.A pour 2001 s’élève à 13 700 M€, ce qui représente une hausse de 8,4% par rapport à l’année précédente. L’Oréal possède un panel de marques très impressionnant : Laboratoires Garnier, Laboratoires Vichy, Lancôme, Ushuaïa, Elsève, Ultra Doux, Vivelle Dop…
- Unilever : un des leaders mondiaux des produits de grande consommation.
Son C.A pour 2001 s’élève à 52 206 M€, ce qui représente une hausse de 8,6% par rapport à l’année précédente. Unilever est un groupe Britannique qui possède lui aussi quelques grandes marques comme Dove, Organics ou Timotei.
- Procter & Gamble : c’est le troisième grand groupe, tout comme Unilever, c’est un des leaders mondiaux en ce qui concerne les produits de grande consommation. En 2001, le C.A de cette entreprise s’élevait à 46 224 M€. Le panel de marque de Procter & Gramble n’a rien à envier aux deux autres géants, puisqu’il comprend : Pantène, Head and Shoulders, Zest et Camay.
Et bien-sûr toutes ces marques se livrent une concurrence rendue acharnée par leur multiplication. Mais on constate tout de même que les marques du groupe l’Oréal ont le plus de parts de marché : sur le marché français, la répartition est la suivante : Elsève (L’Oréal) détient 19,1% des PDM (Parts De Marché), Fructis (L’Oréal) en détient 12,3%, J.Dessange (l’Oréal) 9,8%…
La première marque « non L’Oréal » est Organics du groupe Unilever qui se trouve au 5ème rang avec 4,8% des PDM. Outre la domination de L’Oréal qui truste plus de 50% du marché il est intéressant de voir que les maques catégorisées comme divers représentent 31,5% des PDM, soit plus que le leader Elsève…Ces chiffres permettent de voir une fois de plus la grande dispersion des marques qu’il existe dans le marché du shampooing. L’Oréal est numéro 1 sur ce secteur grâce à la multitude de ses marques et non pas parce qu’il possède une marque dominante.
La bonne santé du secteur du shampooing a un effet bénéfique pour le C.A des leaders du marché. Ainsi l’indice de chiffre d’affaire, base 100 en 1996, était égal à 133 en 2001 (estimation). Ces bons chiffres ont été obtenus grâce à de bonnes exportations, qui ont bien compensé la baisse de la demande intérieure.
Le marché du shampooing se porte donc très bien en France, la production française ne cesse d’augmenter depuis 1996, le C.A des fabricants est au beau fixe. De plus, la demande qui était un peu fébrile récemment est prévue à la hausse grâce pour 2002 et 2003, grâce aux innovations qui vont inonder le marché français.
Seul point noir pour le consommateur, qui voit le prix des produits augmenter, cet aspect est profitable aux fabricants mais peu aux consommateurs. Cette hausse (4,6% en 2001) est due d’une part aux investissements des fabricants dans la fabrication et le lancement de nouveaux produits, mais aussi à cause de l’instauration d’une loi qui empêche la vente à perte.
III) Les acteurs
a) Les distributeurs
« La part des ventes de produits capillaires en grandes et moyennes surfaces s’est de nouveau accrue en 2001. » En effet, d’après le graphique et les chiffres ci-dessous, on peut conclure que la situation de quasi monopole des super et hyper marchés est loin d’être menacée dans les secteur des produits capillaires. Pendant ce temps, les autres ont vu leur part diminuer, à l’exception de la diffusion sélective, en légère progression (+5.8%).
Répartition des ventes de shampooing par circuits de diffusion
et leur évolution (1999/2000)
[pic]
Chiffres
Gde diffusion : 87.3 % (+ 0.4 point)
Diffusion sélective : 0.4 % (+ 0.1 point)
Pharmacies : 8.2 % (- 0.5 point)
Vente directe : 4.0 % (Stable)
Répartition des ventes d’après-shampooing par circuits de diffusion
et leur évolution (1999/2000)
[pic]
Chiffres
Gde diffusion : 92.1 % (+ 1.8 point)
Diffusion sélective : 0. 6% (- 0.2 point)
Pharmacies : 5.2 % (- 0.5 point)
Vente directe : 2.1 % (- 1.0 point)
Les chiffres de vente des après-shampooings sont très représentatifs de cette tendance : chaque circuit de diffusion perd des parts, sauf la grande distribution, incluant les Grands Magasins Spécialisés (GMS), qui fait un bond significatif de 1.8 point entre 99 et 2000.
En outre, « la grande distribution s’est arrogée 93.6 % des ventes de produits capillaires en 2001 », soit un augmentation de 0.1 point par rapport aux chiffres de 2000, « en renforçant sa position sur les segments des shampooings et après-shampooings » (tous ces chiffres et affirmations sont tirés d’une étude de marché de Xerfi)
b) Les principaux concurrents
Le marché du shampooing étant considéré comme ultra concurrentiel, on y dénombre beaucoup de marques : tout d’abord, on note une forte présence du groupe L’Oréal qui truste cinq des neuf premières places en parts de marché. Après Elsève, on a Fructis (12.3 %), J. Dessange (9.8 %), Ultra Doux (7.4 %) toutes étant des marques L’Oréal. Les premiers « étrangers » arrivent en cinquième et sixième position en la présence d’Organics et de Timotei du groupe EF/ Unilever, regrouppant respectivement 4.8 et 4.4 % du marché. Suivent J.L. David (L’Oréal) avec 3.7 %, Pantène de Procter & Gamble (3.6 %) et de Dove (3.4 %). Les 31.5 % restant sont composés de nombreuses autres marques, dont les MDF, mais trop petites pour influencer réellement le marché.
c) Les prescripteurs
On a pu voir que les prescripteurs de shampooing ne sont pas très nombreux : on en dénombre trois principaux, qui sont les coiffeurs et le corps médical en général. Les premiers sont les plus à même de renseigner leurs clients, étant les seuls à les coiffer, et à avoir un vrai contact avec le cheveu. De plus, cela fait partie de leur métier de prescrire un certain type de produit adapté au client.
Ensuite, les médecins spécialistes comme les dermatologues peuvent aussi prescrire un shampooing pour leurs patients, mais dans le but de préserver, voire soigner le cuir chevelu : ils ont une approche plus médicale.
Enfin, les pharmaciens peuvent être, à moindre mesure, eux aussi prescripteur de ce type de produits.
IV) L’influence
...