Les Jeunes Consommateurs

ve et maître de sa vie, et d' autre part, nous allons traiter le jeune consommateur comme étant manipulé, dans la mesure où il est bombardé par les publicités qui représentent un moyen efficace de communication. Enfin, nous allons aborder un axe très important qui repose sur la protection du consommateur et sur les mesures prises pour le protéger.

Axe I : Le consommateur souverain

Le consommateur souverain est celui pour lequel la liberté de consommer s'identifie comme la liberté donnée à chacun d’entre nous de choisir lui-même les combinaisons d'activité et de consommation qui lui permettent d'obtenir la satisfaction la plus élevée possible, en fonction des contraintes qui lui sont fixées.

I.1. La surabondance des produits et des informations

Compte tenu du choix de produits qui lui est proposé et de la concurrence acharnée que se livrent les entreprises, le client est devenu roi.

A un type de produit correspondent généralement des rapports qualité-prix très variés, susceptibles de satisfaire l'ensemble de la population.

Mais jusqu'à présent, le consommateur attendait, passif, que l'information sur les nouveaux produits mis à sa disposition lui parvienne.

Avec un outil de recherche perfectionné comme Internet, il a accès désormais à toutes les offres concurrentes en temps réel.

Terminé le pouvoir illimité des marques. Le consommateur passif et obéissant.

Place au « consom’acteur » qui est un consommateur qui décide d'utiliser consciemment son pouvoir d'achat pour défendre les idées en lesquelles il croit.

Ce dernier a trouvé un formidable moyen de faire entendre sa voie.

Les marques ont à faire à un acheteur qui prend la parole, donne son avis et critique si besoin. Ce qui augmente la concurrence entre annonceurs.

Désormais, tout se dit, tout se sait.

Les consommateurs ont gagné en autonomie vis-à-vis des produits qu’ils acquièrent, une partie des consommateurs prennent soin de s’informer avant l’acte d’achat.

A présent, le nouveau problème pour les marques est d’amadouer ce consommateur autonome et intelligent. Notamment en faisant preuve de transparence et d’ouverture. De plus en plus de marques font appel aux consommateurs pour créer des produits, à titre d’exemple (Danette), créer leurs propres promotions (Carrefour), où encore rendent publics leurs recettes.

Il faut s’intéresser aux jeunes consommateurs, prendre en compte leurs avis, leurs besoins de s’exprimer, en créant des plateformes appropriées, pour mieux répondre à leurs exigences.

Ce qu’il faut voir dans ce phénomène en plein développement, c’est une rupture avec la culture de consommation, qui prône l’achat immodéré., outre le fait que le consommateur dispose de nouveaux outils, il a changé, il est plus posé, plus réfléchi, et recherche la proximité avec le produit.

Donc on peut retenir que le jeune consommateur aujourd’hui a freiné le pouvoir illimité des marques afin d’opter pour le profil du consommateur acteur. Il a opté pour ce profil aussi dans le contexte du développement durable.

I.2. Consommateurs soucieux de l’environnement

Le consomm’acteur qui, comme nous l’avons déjà expliqué, est un consommateur qui décide d'utiliser consciemment son pouvoir d'achat afin de défendre les idées en lesquelles il croit. Celui-ci est donc également un consommateur responsable et engagé, qui a une attitude réfléchie vis-à-vis de sa consommation et qui l’utilise pour influencer plus ou moins directement le monde dans lequel il vit. En consommant, il peut en quelque sorte voter avec son caddie, en privilégiant les produits ou services plus respectueux de l’environnement et de certaines valeurs sociales et éthiques.

Plusieurs questions peuvent hanter l’esprit du jeune consommateur soucieux avant la décision d’achat :

Comment une entreprise participe à l'évolution harmonieuse de la société ?

Dans quelles conditions telles ou telles chaussures ont-elles été fabriquées ? Des enfants ont-ils travaillé pour les produire ?

Cette marque contribue-t-elle à la sauvegarde de la planète ?

Ce produit est-il nocif pour ma santé ?

Selon une enquête menée en 2008, plus de 80% des consommateurs en France par exemple, estiment qu'indiquer les bonnes conditions de fabrication du produit constitue un bon argument de vente.

Du fait de l’évolution des consciences et des nouvelles technologies de communication, les attentes des consommateurs évoluent vite.

Leur sensibilisation au développement durable s’approfondit et ils sont de plus en plus nombreux à mettre en cohérence leurs actes d’achats avec leurs déclarations en prêtant une plus grande attention aux caractéristiques sociales, environnementales et éthiques des produits qu'ils achètent.

Il s’agit donc de nouveaux comportements de consommation, où l’on choisit de consommer de façon citoyenne et non plus seulement de manière consumériste.

Le consommateur, issu généralement d’un milieu aisé, aura tendance à se tourner par exemple vers les produits biologiques ou issus du commerce équitable, et pourra même choisir de boycotter les marques dont il ne partage pas les valeurs.

Ainsi, comme dit précédemment, les jeunes consommateurs sont de nos jours mieux informés et les informations circulent plus rapidement, ce qui a largement contribué à l’essor de la consom’action.

De plus, le développement durable étant un concept de plus en plus connu du grand public, les attentes dans ce domaine et le besoin de devenir un acteur du changement se développent.

Avec Internet, le consommateur n’est plus un élément passif à bombarder continuellement avec des messages publicitaires et des propositions commerciales.

Le consommateur est maintenant en mesure de choisir la quantité et la qualité des informations qu’il désire et surtout, il peut choisir le moment ou il les consultera.

Bref c’est lui qui décide.

Axe II : La soumission des consommateurs

Les entreprises doivent donc l’écouter, et petit à petit, le client devient un acteur d’une relation commerciale. Il se voit d’ailleurs proposer des produits à personnaliser, adaptant ainsi lui-même leurs caractéristiques à ses besoins.

II.1. Les techniques de manipulation

Chaque jour, nous sommes interpellés par les marques qui nous annoncent des prix « cassés » pour nous attirer afin de nous faire acheter.

Dans ce magma de publicité, le consommateur est bien souvent perdu pour choisir en toute connaissance de cause.

Ceci dit la grande majorité des jeunes consommateurs restent très influencés par la publicité.

Effectivement, parler des consommateurs sous influence c'est parler des manipulations du psychisme de l'acheteur mises en place par les instituts de "recherche des motivations" financés par les grands groupes de distribution.

Ces instituts ont mis en évidence des facteurs pour lever toute forme de résistance chez le consommateur lors de l'achat d'un produit : flatter son ego, son sentiment d'importance, son goût pour la créativité, le sécuriser émotionnellement, et le situer dans son époque.

En effet, les publicités ont vu le jour dès les premiers temps de la télévision.

A cette époque, les messages publicitaires étaient explicites: on détaillait aux téléspectateurs les qualités des produits, et le spot s'arrêtait là.

C'est aux Etats-Unis, en 1930, que les premiers signes de faiblesse économiques sont apparus.

Les autorités ont alors cherché un moyen rapide et efficace de pousser les gens à la consommation: la bonne vieille méthode ne suffisait plus, il fallait une nouvelle arme!

Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi la publicité fonctionne si bien ?

La réponse est simple, imaginons un cerveau mis en coupe, en quelque sorte autopsié: la partie rationnelle du cerveau, donc plutôt l'hémisphère droit, utilisé pour parler, calculer, analyser, et qui fait intervenir la logique, peut se faire doucereusement endormir par la publicité et développer des psychoses d'achats irrationnels, des achats qui nous font oublier de nous occuper de nos besoins primaires.

La publicité nous place dans un monde merveilleux