Les ducs de Bourgogne
Commentaire d'oeuvre : Les ducs de Bourgogne. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar prissouche • 1 Novembre 2017 • Commentaire d'oeuvre • 601 Mots (3 Pages) • 879 Vues
Nous allons ici étudier un des lien restant, malgré de nombreux incidents, entre la Flandre et la Bourgogne : les tombeaux de Philippe le Hardi et Jean sans peur. De nombreux artistes originaires des anciens Pays Bas ont travaillé sur ces différents tombeaux.
Ils étaient, auparavant, disposer dans l’église de la Chartreuse pas très loin de Dijon. Malheureusement, pendant la Révolution, de nombreux actes de vandalismes ont eu lieu et les tombeaux ont subi de nombreux dommages. Aujourd'hui, les tombeaux sont restaurés, depuis 1827 et se trouvent dans la grande salle du palais des des Ducs de Bourgogne. Quant aux dépouilles, ils sont conservées dans un caveau, dans la Cathédrale Saint-Bénigne à Dijon. Les tombeaux sont des œuvres très célèbres dans ce musée.
Ces tombeaux situés en Bourgogne ont un lien avec la Flandre du fait que Philippe, qui était le mari de Marguerite de Flandre fille unique du comte de Flandre, se vit devenir le nouveau comte de Flandre quand son beau père décéda et Jean sans Peur était le fils de ce dernier.
Le tombeau de Philippe le Hardi fut réalisé entre 138 et 1410 par différentes personnes: Jean de Marville, Claus Sluter qui était un sculpteur d'origine hollandaise au service des ducs de Bourgogne et son neveu Claus de Werne.
La beauté du tombeau réside surtout dans le fait qu'il est crée à l’effigie de Philippe le Hardi. Le visage de ce dernier est un moulage en cire pris directement sur le duc à sa mort, le visage est donc exact. Lors de la mort de celui ci , la statut du tombeau n'était pas terminée, il y avait que deux pleurants seulement avaient été réalisé. C'est pour cela que Claus de Werve continua le travail de son oncle suite à sa mort. Il finit par terminer, sans doute sur les modèles de celui ci, en quatre ans le tombeau de Philippe le Hardi sous les ordres de son fils Jean sans Peur. Il créa la gisant, le lion, d'autres pleurants et les anges. Ce tombeau était et reste vide car le corps repose dans un caveau.
Jean sans peur qui avait pris la relève de la création du tombeau de son père, voulait le même, voir en mieux pour lui Malheureusement, sa mort a été subite et celle de l'architecte tout autant, ceci a retardé tout le travail. En 1443, le fils de Jean sans peur demande à Jean de La Huerta pour créer un tombeau pour ses deux parents avec comme exemple le tombeau de Philippe le Hardi mais les architectures faites sont beaucoup plus flamboyante que celles de son père. En 1461, la sculpture est reprise par Antoine le Moiturier qui finit les pleurants et arcatures et crée la gisants. Une fois terminée, en 1470, les deux tombeaux prirent place à côté de celui de Philippe le Hardi dans l'église de la chartreuse de Champmol. [pic 1][pic 2]
Les tombeaux ayant subi de nombreux dommages, limite saccager ( actes de vandalisme ) et beaucoup d'éléments des tombeaux ( des pleurants et lettres dorées ) ont été volé , l'architecte Claude SaintPère a décidé de restaurant ces derniers ( 1819 -1825).
La plupart des personnes/artistes ayant travaillé dessus étaient des personnes travaillant à la Cour de Bourgogne venant des anciens Pays Bas. Les ducs appréciaient la qualité de ces différents artistes.
De plus, chaque duc de Bourgogne voulait être inhumés en la chartreuse de Champmol, malgré la mort de Philippe le Hardi à Hal en Belgique , il a été rapatrié ici.
[ http://saintdenis-tombeaux.forumculture.net/t173-un-mystere-que-sont-devenus-les-restes-des-ducs-de-bourgogne ]
[ https://maitrederville.wordpress.com/2010/08/03/pleurants-des-ducs-de-bourgogne/ ]
[ http://www.visionbourgogne.com/ ]
[ http://musees-bourgogne.org/fic_bdd/dossiers_fichier_pdf/dossier_ducs_bourgogne.pdf ]
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