Les premiers capétiens

TD 3 : LES PREMIERS CAPÉTIENS

Plus d’un chef d’état a su transformé les modalités de prise du pouvoir et succession de celui-ci pour son propre intérêts encore aujourd’hui poutine Le référendum constitutionnel, voté en 2020 et signé le 26 mars dernier, lui permet de faire fi de la limitation du cumul des mandats. A travers l’extrait d’un des 4 ouvrages d’Histoire de Richer de Reims, oeuvre d’une richesse certaine au sujet des événements de la période de 888 à 998, car il fait figure de principale source de quand aux récit de l’élection de Hugues Capet en 987. Il rapporte en détail le discours de l'archevêque Adalbéron, converti à l'idée de faire couronner Hugues par souci de donner au royaume une direction efficace et de secouer l'emprise impériale. Au Xe siècle, suite à la mort brutale de Louis V, il est primordial de trouver un nouveau successeur, qui prendra place sur le trône. Ainsi, tandis que l’on assiste à une multiplication des centres du pouvoirs, où les vassaux du royaume se voit posséder autant voir davantage de pouvoir que le roi lui- même, la recherche d’un roi charismatique, fort qui pourrait imposer son autorité royale sur l’ensemble du territoire morcelé semble primordial. Alors, face aux différents partages de l’Empire et aux multiples invasions barbares, l’autorité carolingienne s’affaiblit au profit des lignages aristocratiques, notamment des Robertiens. À la mort de Charles le Chauve, c’est l’anarchie. Louis le Bègue puis Charles le Gros lui succèdent. Ce dernier est déchu par les grands du royaume qui lui reprochent de céder face aux envahisseurs. Ils lui préfèrent Eudes, le fils de Robert le Fort qui s’est illustré dans le combat,La dynastie des Robertiens accède officiellement au pouvoir quand Eudes est élu roi des Francs en 888. Son frère, Robert Ier, qui lui succède sur le trône, est le grand-père d’Hugues Capet. Ainsi, Richier par son témoignage précis de l’élection de Hugues Capet et de sa description de l’accès au trône de son fils, vient dans un premier temps dépeindre l’avènement s’une dynastie par le processus électoral, puis dans un second, le maintien de la dynastie capétienne grace au retour du modèle héréditaire.

I. DES ROBERTIENS AUX CAPETIENS : AVENEMENT D’UNE DYNASTIE PAR LE PROCESSUS ELECTORALE

A. PROCESSUS ELECTORALE

La question de l’élection d’u roi à lieu lors de l’absence d’un héritier on assiste à l’élection du roi par les ‘Grands de la Gaule’ est fidèle à la tradition carolingienne qui consistait à la élection des rex par les grands ecclésiastiques et laïques. Dans la Francia Occidentalis, des principautés et seigneuries n’ont cessés de gagner en pouvoir tel que les robertiens, affaiblissant le pouvoir royale. La notion de serment est ici aussi identifiable, et permet d’assurer la légitimité de la décision rendue par les grands a: ce serment prêté par les grands permettrait d’identifier la catégorie des grands ceux qui, en échange de leur principauté tenue du roi, ont prêté serment et se voit donc appartenir à l’entourage proche du roi, et sont donc légitime à déterminer son successeur par leur pouvoir politiques importants. . En 987, cette élection a lieu en assemblée plénière, qui alors au complet tel que les les princes, ses vassaux, et les prélats titulaires d’évêchés royaux, ce qui sous entend la totale adhésion de l’ensemble de l’élites du royaume à l’attribution de la fonction royale à Hughes Capet, mais permet aussi de sous entendre que cette fonction lui ai conféré après la « mure réflexion » des plus grands du royaume, il est la solution qui apparait la plus évidente par les hommes les plus lettrés du royaume. Or cette élection est plus que particulière, c’est Hugues Capet lui même qui la préside, et donne son « autorisation » lors d cette délibération, dans son propre domaine, Senlis, qui rappelle la sAinsi, il semble clair que bien que cette élection ait lieu, c’est Hugues Capet, futur roi des francs, qui a la main mise sur ce qui ai dit, et par conséquent sur les résultats qu’elle produira.

B. ELECTION DE HUGES CAPET FACE A LOUIS V

Le discours d’Albéron permet de mettre en lumière deux éléments qui constituerait la colonne vertébrale de son argumentation en faveur de Hugues Capet : l’incompétence de Charles De Lorraine à accéder au trône malgré le caractère héréditaire, mais aussi l’ensemble des atouts qui font la gloire de HC.

Adalbéron débute son discours en attestant de l’incapacité de Charles De Lorraine à posséder les qualités nécessaires à gouverner bien que sa lignée face de lui un potentiel héritier. En effet, il affirme que l’hérédité donne un certain avantage, mais le fils du roi défunt ne peut s’en prévaloir s’il ne réunit pas les qualités nécessaires à l’exercice de la royauté : noblesse, sagesse, honneur et générosité et que c’est par le biais unique, de l’existence de l’ensemble de ces qualités chez un homme, que la fonction royale peut lui être attribué. Selon lui, L’histoire fournit une claire illustration du propos. L’hérédité ne désigne pas toujours le meilleur, puisque des empereurs de la lignée carolingiennes, ‘ont su parvenir à maintenir le pouvoir au sein du royaume, et se sont vu déposés plus d’une fois référant à la situation de Charles le Gros en 887. 7 Il sait toutefois que ces arguments juridiques et historiques ne peuvent emporter l’adhésion ; ils se heurtent au très fort sentiment de légitimiste carolingien qui a ramené au pouvoir, il est nécessaires de ainsi de mettre en avant des arguments concrets et irréfutables .Pour cela, il accable les partisans de Charles, en mettant en avant l’ensemble de ces défauts :il ne s’intéresse pas au royaume auquel il prétend, il est servi sous les ordres d’un prince étranger - il est