Problemes Eco

culier au général, comme dans les sciences dures)

Sciences dures : mathématiques, physique… l’expérimentation est possible. On part de l’observation de faits, de cas particuliers, pour ériger des règles générales (induction)

// Sciences molles : les sciences sociales. Elles ont leurs limites. Ce sont des sciences d’observations. Limites, car on ne peut être à la fois l’observant et l’observé.

-Il est normatif, il vise à déterminer « la meilleure solution »

Normatif signifie ce qui devrait être, chercher la meilleure solution possible pour la société.

C’est le contraire d’un raisonnement positif, positif étant ce qui est.

Les objectifs du raisonnement économique

-La recherche du moindre coût (monétaitre, ou au niveau des efforts à faire)

C’est-à-dire la recherche du maximum de satisfaction. Pour un producteur il s’agirait de la maximisation de son profit. Pour le consommateur, maximiser son plaisir ou l’utilité.

-ce qui consiste en le principe de rationalité

Homo oeconomicus = être de raison. La construction mentale du raisonnement économique.

Mais un homme ne peut être réduit à un Homo oeconomicus. Ses comportements non rationnels ne rentrent pas dans l’analyse économique.

Homo-oeconomicus : sujet abstrait, symbole de la rationalité dans les théories classique et néoclassique.

Les résultats des décisions de l’Homo oeconomicus dépendent de :

- de ses choix

Consommer des biens au détriment d’autres biens (une partie du revenu consacrée à tel bien et par conséquent pas à un autre). Ce choix implique qu’on renonce à un autre ou qu’on y est indifférent.

- des choix des autres agents économiques

L’homo oeconomicus est en relation avec ses semblables, qui ont de l’influence sur ses propres choix. Anticipation du comportement et des croyances des autres agents économiques.

Anticipation rationnelle, prophétie auto réalisatrice. (Marché financier, bourse, hypothèse des coûts face à l’offre et la demande, actionnaires…)

- du cadre institutionnel dans lequel les décisions sont prises, des règles qui s’imposent à l’individu.

L’homo oeconomicus est dans un environnement social.

La boîte à outils de l’économiste

- adoption de règles de comportement prenant en compte

← le caractère incomplet des données

← le poids de l’incertitude sur l’avenir

= information incomplète

Une science qui n’est ni exacte, ni incontestable. On ne peut pas appréhender tous les champs.

- adoption d’une double approche de l’économie

← une approche micro économique axée sur les choix individuels, analyse des comportements individuels (le producteur, le consommateur…)

← une approche macro économique fondée sur des Agregats = grandeur synthétique qui résume l’activité économique.

Macroéconomie : branche de l’économie qui étudie les mécanismes économiques du point de vue de grandeurs et de groupes d’agents agrégés. La macroéconomie a pour but de construire des fonctions de comportement globales ad hoc où à partir d’hypothèses concernant l’agrégation de comportement microéconomiques et d’en déduire des mécanismes explicatifs du fonctionnement de l’économie dans son ensemble.

Microéconomie : branche de l’économie qui s’applique à expliquer, sur la base de l’hypothèse de rationalité, le comportement d’agents isolés et d’en déduire les conditions de l’équilibre général walrasien

Le rôle de l’économiste

-il cherche à éclairer, dans une perspective normative, les choix de la société.

-en fonction des caractéristiques de cette société (rurale ou urbaine, jeune ou vieillissante, industrielle ou agricole,…)

-en fonction de l’information dont il dispose

-en fonction des instruments qu’il peut mobiliser : techniques, modèles, outils mathématiques, économétrie => déshumanisant l’économie

-il cherche à proposer des formes d’intervention ou les règles les plus appropriées

-planification totale

- mise en place d’organismes de régulation,

- contrôle de la concurrence

II] Théories économiques

Les deux grands courants économiques :

1) La micro économie

Etude des comportements individuels, des ménages (particuliers), des entreprises et des marchés (producteurs, consommateurs, investisseurs, employeurs…)

Individualisme méthodologique

Analyse les processus de choix et décisions de l’individu.

← l’économie comme physique sociale

Ecole classique anglaise ; Adam Smith, David Ricardo (père de l’économie politique), T. Robert Malthus

Il existe un ordre relativement naturel dont les lois conduisent à une relative harmonie des intérêts particuliers.

Ecole neo-classique – Léon Walras : approche plus vaste, plus générale de l’ économie

Courant libéral : opposition à l’intervention de l’Etat, l’individualisme comme moteur de l’activité économique. Le marché concurrentiel = harmonie sociale

Main Invisible de Smith – Loi de Say « l’offre créé sa propre demande

Individualisme méthodologique

En microéconomie et pour une catégorie donnée d'agents, on considère qu'ils adoptent un comportement identique

Exemples :

- Les producteurs maximisent leur profit sous contraintes de leurs coûts de production. Chacun des producteurs peut le faire différemment (la subjectivité de ce dernier est respectée), mais tous sont supposés adopter ce comportement.

- Les consommateurs maximisent leur satisfaction sous contraintes de leur revenu et du temps. Chacun des consommateurs peut le faire différemment (la subjectivité de ce dernier est respectée), mais tous sont supposés adopter ce comportement.

Microéconomie

C'est la discipline qui cherche à analyser le comportement économique des agents. Ces agents optimisent leur objectif tout en respectant les contraintes auxquelles ils sont soumis (rareté des ressources).

La microéconomie (ou micro-économie) est la branche de l'économie qui analyse le comportement économique au niveau d'entités individuelles telles qu'un consommateur ou une entreprise. Les consommateurs sont considérés comme des offreurs de travail et demandeurs de produits finis. Les firmes sont, quant à elles, des demandeuses de travail et des offreuses de produits finis et de consommations intermédiaires.

L'objet de la micro-économie est en premier lieu l'étude du comportement, supposé rationnel, des agents en termes de production et de consommation, ainsi que de la fixation des prix et des revenus. En effet, le but de la micro-économie est de trouver l'équilibre de marché, autrement dit les prix et les revenus qui équilibrent l'offre et la demande sur le marché. Pour cela, la micro-économie s'appuie sur des modèles mathématiques : le consommateur possède ainsi une fonction d'utilité, et le producteur une fonction de production. Le « programme » du producteur est de maximiser son profit sous contrainte de production, et celui du consommateur est de maximiser son utilité sous contrainte de son revenu.

Lorsque l'on parle de coûts ce n'est pas seulement le sens comptable qui est important. Trois coûts sont importants en micro-économie : le coût d'opportunité, les coûts irrécupérables (sunk cost en anglais) et le coût marginal.

Historiquement, le développement de la micro-économie s'inscrit dans le programme de recherche de l'école néoclassique, d'où une certaine confusion entre les idées de cette école et la micro-économie. Il existe néanmoins de