L’analyse économique face aux questions environnementales ?

L’analyse économique face aux questions environnementales ?

Mise au point concernant les rattrapages : deux options

1) traitement du sujet à la maison en 4 heures avec envoi du scan de la copie (rédigée ‘à la main’)

2) traitement du sujet en temps non limité (remise de la copie, rédigée ‘à la main’, dans un délai raisonnable) : l’objectif est alors de viser un devoir parfait en 8 pages maximum.

Nouvelle règle concernant les règles de forme

- pas de respect des règles => pas de correction

Le making off du sujet

1) « Dans quelle mesure l’analyse économique peut-elle répondre aux questions environnementales ? ». Sujet un peu trop dur ?

2) « L’analyse économique face aux questions environnementales »

3) J’ai oublié d’enlever le point d’interrogation !

Le sujet : définir ses termes, le cerner

- les « questions environnementales »

- préservation-épuisement des ressources naturelles (renouvelables et non)

- pollution

- biodiversité

- « l’analyse économique »

- on peut partir de la définition de la science économique donnée par Robbins L. (1932) : science de l’usage alternatif de ressources rares afin d’atteindre des fins données. La fin ultime étant la maximisation du bien-être collectif, le critère déterminant dans l’analyse économique est l’efficience : il s’agit alors de déterminer comment exploiter au mieux des ressources rares.

- « face aux » et le point d’interrogation

- Comment l’analyse économique répond-elle aux questions environnementales ?

- L’analyse économique permet-elle de répondre aux questions environnementales ? ou Dans quelle mesure permet-elle de répondre… ?

Les sujets qui ne sont pas le sujet

- « Croissance économique et préservation de l’environnement sont-elles compatibles ? »

- « Comment répondre aux questions environnementales ? »

- « L’analyse économique des questions environnementales » (« face », ainsi que « ? » ne doivent pas être oubliés)

- en particulier, vouloir démontrer que nos modes de consommation et de production ne sont pas compatibles avec les contraintes environnementales est sans doute une idée pertinente dans l’absolu. Mais, en quoi cette idée met-elle l’analyse économique face aux questions environnementales ? Autrement dit, sur quels économistes pouvez-vous vous appuyer pour défendre cette idée ?

- Bref, le sujet, tout le sujet, rien que le sujet

Accroches

- Sous le titre de son article devenu célèbre, publié en 1968 dans la Revue Science, « The Tragedy of Commons », le biologiste Garrett Hardin met en exergue l’affirmation suivante : « The population problem has no technical solution; it requires a fundamental extension in morality ».

- « Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste » (phrase attribuée à Kenneth Boulding, économiste et, peut-être surtout, philosophe)

Les mauvais plans

- I/Analyse éco (ou pire : théories de la croissance), II/ Les questions environnementales

Proposition de plan

I. L’analyse économique révèle les conditions de possibilité d’une croissance écologiquement soutenable

Introduction. Face aux questions environnementales, l’analyse économique révèle les conditions de possibilité d’une croissance écologiquement soutenable. Celle-ci peut en effet être conçue comme une croissance économique transmettant un stock global de capital permettant aux générations futures de répondre à leurs besoins (A). Pour atteindre un tel objectif, il faut s’appuyer sur un mode de coordination prenant en compte les défaillances du marché dans le domaine environnemental (B).

I.A. La croissance soutenable dans le cadre d’une soutenabilité faible

Références mobilisables. Solow (1976). Hartwick (1977)

B. L’analyse des défaillances du marché (biens publics mondiaux, biens communs, externalités), donc de la sous-optimalité de l’équilibre décentralisé, face aux questions environnementales

Références mobilisables.

II. L’analyse économique fournit les principaux instruments des politiques environnementales

Introduction. Compte-tenu de la sous-optimalité de l’équilibre décentralisé, répondre aux questions environnementales implique l’intervention des autorités publiques. L’analyse économique est à l’origine des instruments de la politique environnementale permettant d’internaliser les externalités (A). Elle permet également de déterminer le niveau optimal d’intervention pour faire face au dilemme de l’action collective (B).