Analyse linéaire extrait chapitre « Le Bal », le Rouge et le Noir
Commentaire de texte : Analyse linéaire extrait chapitre « Le Bal », le Rouge et le Noir. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Younes922 • 7 Avril 2021 • Commentaire de texte • 1 187 Mots (5 Pages) • 4 435 Vues
Analyse linéaire extrait chapitre « Le Bal »
introduction :
Stendhal est un auteur romantique français du XIXeme siècle. Ces ouvrages les plus connus sont Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme, qui sont des romans d’apprentissage.Grand admirateur de Napoléon, il va dans son armée avant d’être écrivain. Écrit en 1830, Le Rouge et le Noir, est un roman romantique et réaliste, qui narre l’ascension sociale et la chute de Julien Sorel, un jeune paysan qui rêve de gloire. Au début du roman, Julien Sorel est engagé comme Précepteur chez la famille Rénal. Après son aventure avec Mme. De Rênal à Verrière et un bref séjour à Besançon, on retrouve Julien à Paris où il est le secrétaire du marquis de la Môle.
L’extrait que nous étudierons est dans le livre II au chapitre IX nommé « Le Bal » Dans ce chapitre, qui est une continuité du précédent,Mathilde et Julien évoluent parmi les invités au bal de M. de Retz, à Paris. On y voit Mathilde tomber en admiration pour Julien, qui la rejette pourtant.
Cet événement est très important pour l’ascension sociale de Julien, il y découvre le luxe des soirées de la haute société.
On peut remarquer 3 grands mouvements dans cet extrait :
1er : L’observation de Mathilde (ligne 14 à 32)
2eme : La rencontre de Mathilde et Julien (ligne 33 à 53)
3eme : Le début de l’admiration de Mathilde pour Julien (ligne 54 à 60)
Problématique : En quoi l’admiration de Mathilde pour Julien est elle l’incarnation de la Cristallisation selon Stendhal ?
Analyse linéaire :
1er mouvement : L’observation de Mathilde (ligne 14 à 32)
ligne 14 => « ne vient point » => utilisation de la négation =>accentue l’idée que Mathilde soit déçue.
Ligne 5 => « eut dansé » => utilisation du passé simple => montre que l’action est finie et qu’elle attends M. Sorel
ligne 15,16 => « Elle le cherchait presque des yeux, lorsqu'elle l'aperçut dans un autre salon » => temps du recit => on comprend qu’elle le cherche pendant un petit moment et avec l’utilisation du passé simple on introduit l’élément perturbateur qui coupe net l’action.
Ligne 16 => « semblait » => on reste dans la supposition, doute
1er § => « se dit-elle » => on voit que le narrateur lit dans les pensées => narrateur omniscient
ligne 19 => « Il cause avec le comte Altamira, mon condamné à mort ! se dit Mathilde. » => présence de narrateur omniscient
ligne 20 => « Son œil est plein d’un feu sombre » => métaphore => il a un regard très marquant, perçant
ligne 15,20,21 => « yeux » « aperçut » « œil » « regard » => champs lexical du regard => ce lexique marque très bien le fait que Mathilde scrute M. Sorel et qu’on est de du point de vue de Mathilde
ligne 19,22 => « cause » « toujours causant » => répétition => on comprends que l’action s’éternise
ligne 23 => « elle le regardait fixement, étudiant ses traits » => on retouvre une certaine admiration/obsession de la par de Mathile envers M. Sorel
ligne 26 => « Comme il passait près d'elle » => début de premier contact
ligne 27 => « Oui, disait-il au comte Altamira, Danton était un homme ! » => on comprends que Mathilde écoute la conversation.
Ligne 29 => « mais il a une figure si noble, et ce Danton était si horriblement laid » => répétition du « si » + hyperbole => elle commence à idéaliser Julien
ligne 30,31 => « elle n'hésita pas à l'appeler » => phrase avec tournure négative => donne l’idée du comportement limite impolie de Mathilde
On à donc dans ce premier mouvement le personnage de Mathilde qui observe attentivement Julien en analysant son comportement et sa façon d’être. Ensuite Mathilde écoute sa conversation avec le comte Altamira et prendra part dans cette discussion ce que nous verrons dans le deuxième mouvement.
2eme mouvement : La rencontre de Mathilde et Julien (ligne 33 à 53)
ligne 33 => « Danton n'était-il pas un boucher ? lui dit-elle. » => question avec tournure négative comment pour provoquer/piquer julien => premier contact des deux personnages
ligne 35 => « lui répondit Julien avec l'expression du mépris le plus mal déguisé » => on voit qu’au premier abord julien dénigre Mathilde.
Le dénigrement continue a la ligne 38 et 39 avec « c'est-à-dire, mademoiselle, ajouta-t-il d'un air méchant, qu'il a commencé comme plusieurs pairs que je vois ici. » => ce qui est rabaissant envers Mathilde
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