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Apollinaire, alcools, " zone ", vers 1 à 24

Commentaire de texte : Apollinaire, alcools, " zone ", vers 1 à 24. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  7 Mai 2023  •  Commentaire de texte  •  693 Mots (3 Pages)  •  338 Vues

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Texte 1 : « Zone », Alcools de Apollinaire ( vers 1 à 24 )

[introduction]

Zone est à la fois le poème le plus récent et le plus inaugural du recueil Alcools d’Apollinaire. Sa présence dès le début du recueil laisse au lecteur une ouverture sur la façon dont Apollinaire écrit ses poèmes.

[lecture du texte]

Enjeu :

Pour faire notre analyse, nous pouvons diviser le texte en trois parties :

        - Tout d’abord du vers 1 à 10, nous avons « la revendication de la liberté »

        - Puis du vers 11 à 14, l’auteur met en avant « la poésie dans la ville »

        - Enfin, du vers 15 jusqu’à la fin, l’écrit rend « la ville poétique »

  1. [partie 1]

Dés la première lecture, on observe les marques de modernité ;

° l’hétérogénéité avec la présence du « je » et « tu » que l’auteur utilise pour dialoguer avec lui même

° l’absence de ponctuation

____________

- Titre moderne et traditionnel : « Zone », mot récent à l’époque d’Apollinaire, qui désigne ce qui est au-delà des fortifications de Paris, un lieu en marge

- Titre court et lapidaire qui commence par la dernière lettre de l’alphabet et qui suscite dès le départ un effet de surprise

Tout d’abord, Apollinaire revendique la modernité par la forme même du poème en commençant par trois monostiches dont le premier qui peut être lu en alexandrin grâce à la diérèse du mot « ancien » vers 1.

Le poème débute avec le groupe nominal « A la fin » qui laisse penser qu’il y a une ancienne réflexion caché derrière avec une pointe d’humour.

De plus, dès le deuxième vers, l’auteur échappe à toute forme fixe de la poésie avec un vers libre de 16 syllabes.

On retrouve aussi, un changement de langage avec deux synonymes « tu es las » (vers 1) et « Tu en as assez » (vers 3), Apollinaire passe donc d’un langage soutenu à un langage courant.

On retrouve un paradoxe de la modernité avec l’évocation du monde ancien, « tu es las de ce monde ancien » vers 1, « Bergère » vers 2, qui plus est suivie d’une évocation de la modernité de l’époque d’Apollinaire, « ô tour Eiffel » vers 2 en 1913.

Au 2ème vers, il utilise le bruit de l’animal « bêle » comme comparaison au bruit des voitures de la ville de Paris qui le fascine tant.

Dans la première strophe composée de trois vers, il compare la religion et l’aviation qui sont tous deux moderne au sens historique du terme, et s’oppose donc à ce qu’il dit précédemment. Ici, il est question d’élévation spirituelle et ou physique.

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