Comment l’œuvre Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce illustre-t-elle parfaitement les différentes crises que peuvent vivre tous les personnages ?

INTRODUCTION :

Juste la fin du monde est une des plus célèbres pièces de théâtre écrite et créée par Jean-Luc Lagarce en 1990. En effet ce dramaturge atteint du sida depuis 1988 n’a pas eu une vie simple car elle a été semée d’embuches. De ce fait, il a écrit cette pièce dans le cadre d’une bourse d’artiste à Berlin en seulement 6 mois. Malheureusement, Lagarce est décédé en 1995, 4 ans avant que son œuvre soit publiée. Au départ, il souhaitait appeler son écrit Les Adieux mais finalement c’est Juste la fin du monde qui a été publié. Ce titre apocalyptique est construit avec un effet contradictoire d’oxymore entre « juste » et « la fin du monde ». En effet l’association de ces deux mots est un choix transmettant un message puissant, qui est important pour la compréhension de l’intrigue. Cette tragédie classique repose sur un héritage culturel mais aussi des aspects modernes tout en abordant la maladie, la famille, le langage, les crises et le retour. « Quelles crises traversent les personnages de cette œuvre », tout d’abord le sens usuel d’une crise dans le théâtre est « le nœud de l’action dramatique, caractérisé par un conflit intense entre les passions, qui doit conduire au dénouement » selon le dictionnaire CNRTL. De plus, je sais qu’il y a différents types de crises toutes bien différentes les unes des autres. En outre ce mot « crise » est utilisé autant dans le langage familier que dans le langage soutenu. De plus, on remarque que tous les personnages de la pièce ont un état psychologique assez faible avec une évolution soudaine.

Comment l’œuvre Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce illustre-t-elle parfaitement les différentes crises que peuvent vivre tous les personnages ?

Afin de répondre à la problématique posée, il serait intéressant d'étudier en premier lieu les crises personnelles de chaque personnage, puis en second lieu la crise familiale générale ainsi que son ampleur et enfin dans un troisième lieu la crise de la parole.