Commentaire de texte le portrait, baudelaire
Commentaire de texte : Commentaire de texte le portrait, baudelaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar nin.forest • 29 Avril 2021 • Commentaire de texte • 659 Mots (3 Pages) • 7 849 Vues
Commentaire de texte Le portrait, Baudelaire
Charles Baudelaire est un poète français du XIXème siècle, connu pour son célèbre recueil « Les Fleurs du mal » paru en 1857. Ce recueil montre un poète tiraillé entre le spleen et l’idéal en outre le bien et le mal. « Le portrait » est issu de la section « Spleen et Idéal ». Ce poème de 4 strophes composé en décasyllabe, nous montre une évolution de l’amour qui se dégrade avec le temps pour arriver vers la mort. Mais comment le poète passe t’il de l’amour à la mort ? Nous étudierons dans un premier temps l’amour d’une femme puis la descente vers la mort.
Le début du poème est essentiellement consacré à l’amour que le poète partage avec une femme, sa maîtresse.
La femme et le poète vivent un amour passionnel. En effet, on a l’impression que le poète s’abandonne à cette femme et plus particulièrement à la passion qu’elle lui donne « de cette bouche où mon cœur se noya ». D’autre pars la passion se transmet de plusieurs façons, par les yeux de la femme « ces grands yeux » qui sont qualifiés comme fervents et tendres et donc pleins d’adoration. Mais aussi par sa bouche qui lui donne des « baisers puissants ». Ces baisers sont comparés à « un dictame » comme quoi ils sont, pour le poète, une source d’adoucissement et de soulagement. Tous ces éléments nous permettent de voir ce que la femme apporte au poète et comment la passion se dégage t’elle.
Mais finalement, l’amour qu’ils partageaient a disparu. Premièrement, il parle de sa maîtresse au passé « celle qui fut » ce qui insiste sur le fait que leur histoire est terminée. On remarque également que le poète conserve un souvenir immortel de cette femme « tu ne tueras jamais dans ma mémoire ». Finalement, le poète gardera a jamais le souvenir d’un amour disparu que personne ne pourra lui faire oublier ni même la mort.
On observe une descente progressive vers la mort commençant par la perte de l’amour.
Effectivement, on peut constater rapidement la perte de l’amour notamment avec l’emploi de l’anaphore « de » suivi de « que reste-t-il ? » qui nous permet de voir que tout a disparu. De plus, cette perte touche le poète au plus profond de lui-même « mon âme ». Il ne reste de leur amour qu’un simple dessin fade « pâle » réaliser avec seulement trois couleurs sombres. Le poète, lui, meurt de solitude, tous comme le dessin et donc l’amour.
Par la suite, on peut voir que le temps passe, un temps qui emmène progressivement à la mort. Dès le premier vers on observe une personnification de « Maladie » et « Mort » qui vont faire de nous des « cendres » et donc des morts. Plus tard, on retrouve à nouveau une personnification, cette fois-ci de « Temps », ce dernier qui passe et qui emporte avec lui de belle chose comme « la Vie » et « l’Art » il est d’ailleurs qualifié de « noir assassin » ce qui prouve qu’il tue tout sur son passage, y compris le poète.
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