Correction type bac : les réécritures du XVIIe siècle à nos jours, la figure de l’ogre
Cours : Correction type bac : les réécritures du XVIIe siècle à nos jours, la figure de l’ogre. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Lolister911 • 16 Décembre 2018 • Cours • 843 Mots (4 Pages) • 1 406 Vues
Correction type bac : les réécritures du XVIIe siècle à nos jours, la figure de l’ogre.
Corpus :
Le corpus que nous allons étudier est composé de quatre textes : le premier texte est le Petit Poucet de Charles Perrault datant de 1697, le second texte est « Bon conseils aux amants » de Victor Hugo datant de 1861, le troisième texte est germinal d´Émile Zola datant de 1885 et le quatrième et dernier texte est « la fugue du Petit Poucet » de Michel Tournier datant de 1978. Tous ces textes ont une thématiques communes et c’est la figure de l’ogre. Nous allons repérer les points communs et les différences dans le traitement de la figure de l’ogre dans ces extraits. La réponse à la question sera structurés de façon à ce que l’on puisse distinguer deux parties sur les points communs et les différences.
Dans les textes de Perrault, Hugo et Tournier la figure de l’ogre est clairement représentée. On retrouve plus d’une fois le mot « ogre » dans chacun des textes. Le point commun à tous ces textes, même celui de Zola, et qu’il est question ici de manger, de souper, d’avaler, de se nourrir. Dans les textes de Perrault, d’Hugo et de Zola, on retrouve le fait de se nourrir d’homme, d’être vivant, de petits enfants ou encore de « chair fraîche » comme évoqué dans le texte de Perrault. L’évocation d’un personnage aux cheveux blonds est présente dans les textes de Tournier et Hugo, dans ces deux textes on retrouve aussi l’évocation du lieu de vie de l’ogre : les bois avec « géant des bois » dans le texte de Tournier et « un brave ogre des bois » dans le texte de Perrault. Dans les textes de Perrault et Hugo, on peut constater que les ogres ont une femme ou alors une bien-aimée, donc on retrouve l’évocation de l’amour à travers ces textes. Mais ces textes sont aussi différents.
Les différences sont notamment axé autour de la nourriture, des actions des ogres et de la non représentation de l’ogre dans un des quatre textes. Dans le texte de Charles Perrault, il est question de manger des enfants ainsi que de la viande comme du veau, du mouton ou encore du cochon alors que dans le texte de Victor Hugo, l’enfant de la fée est nourri avec de la crème et de la brioche. Quant au texte de Tournier, la nourriture est essentiellement végétal « purée d’ail », « le rutabaga bouillie». Le texte de Michel Tournier est différent par rapport aux autres car l’ogre ne mange pas d’être humain et en plus il chante ce qui n’est pas habituel pour un ogre qui est censé faire peur d’après les mythes traitant de l’ogre. Le texte d’Émile Zola est différent des autres car en réalité il ne traite pas directement d’un ogre mais d’un puits qui permet aux mineurs de descendre dans les mines. Le puits est ici comparé à la bouche d’un ogre et le trajet des mineurs serait alors la descente des aliments vers l’estomac de l’ogre.
En conclusion, ces textes ont des points communs comme le fait de manger des êtres humains ou encore le fait d’évoquer le lieu de vie de l’ogre. Mais ces textes ont aussi des différences comme la non-évocation directe de la figure de l’ogre dans le texte de Zola ou encore le fait qu’un ogre ne mange pas d’humains, ne tue pas mais chante : cela donne en réalité un aspect plus contemporain de l’ogre, contrairement aux ogres représentés comme horrible dans les mythes.
Invention :
Un bel ogre des forêts, natif de l’Italie,
N’avait qu’une seule envie,
Trouver une jeune femme belle à croquer qui voudrait bien l’épouser,
Pour que sa triste vie puisse enfin être égayée.
L’ogre, un beau jour d’été,
Se rend
...