Explication linéaire une charogne de Baudelaire

Introduction :

Charles Baudelaire né en 1821 et mort en 1867. Il connait très bien les poètes du romantisme et du classicisme. Toutefois il demeure inclassable. Il est à la croisée de plusieurs courants. Il va reprendre certains codes du romantisme bien qu’il rejette le romantisme. Il annonce le symbolisme et est très influencé par le mouvement du Parnasse (la recherche de la beauté dans l’art). Il publie son recueil majeur en 1861 Les Fleurs du Mal dont le titre exprime la volonté du poète, dont l’oxymore du titre, c’est-à-dire extraire la beauté du mal. Une charogne est le 28ème poème issu de la section spleen et idéal ou Il illustre un cadavre en décomposition. On pourrait imaginer un tableau vivant qui représente la situation comme il est si bien détaillé c’est de l’art poétique

En quoi ce poème illustre-t-il l’alchimie poétique ? 

On peut voire diffèrent mouvement :

Le premier la découverte macabre pendant une promenade

2eme une description crue de la putréfaction qui engendre le dégout

3 la construction du poeme qui met en valeur le parnasse

4 trois dernier quatrain comparaison entre la charogne et la femme qui l’accompagne

1er quatrain=

- « Rappelez-vous », il interpelle la femme aimée

- « L’objet », vague, on ne sait pas ce qu’ils ont vu

- « Mon âme », marque l’amour envers la femme qui l’accompagne

- « Charogne infâme », adjectif qui sert à insister sur l’horreur de la découverte

- « Ce beau matin d’été » « un sentier », montre le cadre, une promenade amoureuse dans la nature, cette phrase sert d’opposition entre l’horreur avec le cadre

- « Lit », sert à personnifier/humaniser le cadavre,

2ème quatrain :

- « Lubrique », fait référence au plaisirs sexuels

- « Brûlante et suant », laisse paraitre une maladie

- « Ouvrait son ventre », image très crue, on a l’impression que c’est un modèle qui pose pour un artiste

3ème quatrain :

- « Soleil rayonnait sur cette pourriture », c’est un modelé de la vanité

- « Comme afin de la cuire à point », comparaison ironique, l’impression de la cuisine, personnification

- « De rendre au centuple la nature », elle reprend son droit apres le passage du temps

- « La grande Nature », personnification de la nature, la rend majestueuse,

4ème quatrain :

- « Carcasse superbe », oxymore, réuni beauté et la laideur, thème du tableau

- « Une fleur », référence à la vanité +rappel du titre les fleurs du mal

- « Comme une fleur s’épanouir », comparaison étonnante fleur/cadavre, mort/vie,

- Description d’abord visuelle puis elle devient olfactive avec le sens de l’odorat

5ème quatrain :

Dans toute la 5eme strophe on peut voir que la description de la charogne se construit ont passe de la silhouette au détail

6ème quatrain :

On peut ici repérer le lien qui est fait avec la nature avec l’évocation de la mer

7ème quatrain et 8eme quatrain :

On peut le relever dans tout le poème mais ici on peut voire à travers les mots musique et rythmique le jeu des rimes et du rythme qui fait penser à la musique.

Le parnasse et donc bien relevé grâce à la musique mais on peut aussi le voir dans le vocab de la peinture grâce au mot forme ainsi que toile oubliée ou l’on peut également voir dans le mot oublie le rôle de l’artiste face a l’oublie et la mort

9eme quatrain :

 Morceau : dernier détaille sordide le cadavre nourrit le vivant on pourrait faire une allusion a l’art qui se nourrit de la laideur

10ème quatrain :

- « -Et pourtant vous serez semblable », retour sue la femme aimée, marqué par le tiret, il s’adresse à la femme