L'évolution de la poésie.

Français : « L’évolution de la poésie »

La poésie est synonyme d’art du langage. Celle-ci a pour but de permettre la suggestion, par le choix des termes, l’harmonie de la parodie ou alors le retour régulier de la rime.

Au Moyen-Age 

La poésie lyrique comprend la poésie du Nord de la Loire et la poésie provençale qui partagent les genres comme le débat, la pastourelle ainsi que le jeu parti.

La poésie ensuite évolua et se vida de son contenu émotionnel pour devenir « l’art de dire joliment des riens ». Christine de Pisan, Charles d’Orléans et François Villon se sont illustrés dans cet art poétique.

La poésie allégorique et didactique est basée sur le code de l’amour courtois.

La Renaissance 

La poésie est l’art majeur de ce siècle. Trois courants se sont dégagés durant son évolution :

    -   L’école marotique qui libère partiellement la poésie de ses modèles médiévaux.

• L’école lyonnaise révèle l’influence italienne qui insiste sur le raffinement. Maurice Scève et Louise Labé font partie de l’école lyonnaise. Ils s’inspirent tout deux du célèbre poète Pétrarque.

• La Pléiade est un groupe qui marqua l’âge d’or de la poésie française. C’est un vivier poétique où les élèves apprennent la langue italienne et l’amour des lettres antiques. Du Bellay invite à écrire en français et à enrichir la langue française en réintroduisant des mots anciens et en utilisant le langage des métiers et les dialectes provinciaux.

Lors de la Renaissance, la poésie devient presque une activité sacrée qui confère au poète une importance et une noblesse nouvelles.

Au XVIIe siècle :

Désormais, les poètes n’écrivent plus pour le plaisir d’écrire, ils dépendent du roi Louis XIV. Ils sont dès lors  poètes de cour et de salon. Très peu d’entre eux sont de véritables et sincères poètes.

Seul Jean de la Fontaine ose écrire et dire ce qu’il voit et pense. En effet, il écrit des fables dont les animaux sont les personnages principaux afin de dévoiler subtilement les problèmes auxquels la société fait face. Cette pratique lui vaudra son exil.

A cette époque, trois auteurs théâtraux devenus célèbres avec le temps utilisent la poésie : Corneille, Molière et Racine.

Au XVIIIe siècle 

Suite au retour des règles des « anciens », c’est-à-dire les règles classiques de bienséance et de vraisemblance, la poésie se retrouve paralysée. Plusieurs petits poètes ont eu du succès comme André Chénier qui ne laissa que très peu à la postérité. Il est victime de la révolution et n’est donc pas devenu le grand poète qu’il aurait pu être.