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La préface de Cromwell

Commentaire de texte : La préface de Cromwell. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  15 Juin 2016  •  Commentaire de texte  •  1 010 Mots (5 Pages)  •  7 807 Vues

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Extrait 1 : les trois unités

La preface de Cromwell est une véritable défense ainsi qu’une illustration du genre romanesque. Victor Hugo engendre une révolution qui remet en question les percepts dont la tragédie est dotée depuis de nombreuses années, notamment les règles fondamentales des trois unités. Nous pouvons donc nous demander quel jugement porte Victo Hugo sur les trois unités héritées du siècle classique ? et quels arguments Hugo avance-t-il pour se justifier ?

Dans un premier temps, Hugo déclare l’unité de lieu comme absurde et comme un lieu banal en employant les mots « vestibules, le péristyle, cette antichambre »(l1-2), il désigne donc le théâtre prévisible et artificiel. Avant même qu’une scène ne se produise, nous pouvons déjà savoir où elle se passera, il n’y a pas de nouveauté et c’est cela que Victor Hugo reproche à l’unité de lieu. De plus Hugo exprime son inquiétude envers l’unité de temps car elle n’est pas plus solide que celle de lieu comme il le dit (l 6-7) «Toute action à sa durée propre comme son lieu particulier » et que « l’action encadrée de force dans les 24heures » est ridicule, car selon lui, le théâtre est enfermé par ces règles. D’autres citation le démontrent notamment ligne 24 «ce qui était vivant dans la chronique est mort dans la tragédie » Enfin, l’unité d’action fut celle que Victor Hugo critiqua le plus. En effet, pour lui, cette regle sous entendait que les hommes étaient incapables de comprendre plus d’une action à la fois. L’histoire n’en était donc que moins captivante et moins passionnante. Cette règle était une atteinte à toute la population et ne dépendait donc pas seulement de ses positions. Afin de justifier son jugement, Hugo écrivit que « croiser l’unité de temps à l’unité de lieu comme les barreaux d’une cage, et y faire pédantesquement entrer, de par Aristote, tous ces faits, tous ces peuples, toutes ces figures que la providence déroule à si grandes masses dans la réalité c’est multiplier homme et choses, c’est faire grimacer l’histoire. Disons mieux : tout cela mourra dans l’opération ; et c’est ainsi que mutilateurs dogmatiques arrivent à leur résultat ordinaire : ce qui était vivant dans la chronique est mort dans la tragédie. Voilà pourquoi, bien souvent, la cage des unités ne renferme qu’un squelette. »

Extrait 2 : La question du vers romantique

Dans le deuxième extrait de cette préface, Victor Hugo fait une critique de la composition du vers romantique. Force de constater que ce dernier est un auteur romantique, de ce fait ses œuvres laissent place à l’expression des sentiments et des sensations en abolissant les règles strictes de la littérature classique. Nous pouvons donc nous demander quelles sont les principales caractéristiques du vers romantique Premièrement, Victor Hugo nous fait part de son souhait sur le vers, il voudrait « un vers libre, franc, loyal ». De plus, nous pouvons constater que Hugo nous parle en premier d’alexandrin, d’après son point de vue, l’alexandrin est enfermé dans le classicisme, il le voudrait donc plus libre, plus naturel : « Monotonie de l’alexandrin ». Il souhaiterait donc que ce soit l’alexandrin lui-même qui s’adapte au genre en se déstructurant notamment en laissant le libre choix aux auteurs de l’utiliser comme ils l’entendent. D’autres parts, un jeu de syntaxe est utilisé, seulement pour la rime, pour qu’elle se retrouve en fin de phrase. Cependant lorsque l’on lit de la poésie et que l’on arrive à la fin d’une phrase, le lecteur à perdu le sujet et ne comprend donc plus de quoi il s’agit. Les rimes sont obligées d’être employées d’être employées en poésie « rime, cette esclave reine ». La reine montre

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