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Le Horla

Dissertation : Le Horla. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  2 Février 2021  •  Dissertation  •  436 Mots (2 Pages)  •  711 Vues

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En premier lieu, dans la partie de l’extrait des lignes 19 à 43, le narrateur décrit son expérience avec un étranger qu’il voit dans son imagination, qui lui remplace dans sa réflexion au miroir. D’abord, le narrateur interne utilise des points de suspension pour montrer son hésitation de terminer ses pensées à cause de la situation étrange qu’il fait face : « Eh bien ? … On y voyait comme en plein jour, et je ne me vis pas dans ma glace ! … Elle était vide, claire, profonde, pleine de lumière ! Mon image n’était pas dedans… et j’étais en face, moi ! » (l. 23-26) En disant qu’il ne se voyait pas dans son miroir pourtant il était devant, prouve qu’il vit dans un monde de son imagination. Il construit des hallucinations qui lui tourmentent mentalement parce qu’il essaye de supprimer une partie de lui sans le réaliser. Puis, lorsqu’il observait le miroir plus profondément, « je n’osais plus avancer, je n’osais plus faire un mouvement » (l. 27-28), il insiste sur l’importance de ne pas bouger en utilisant une réduplication. Pour représenter qu’il fut paralysé de panique lorsqu’il réalisa que c’était l’étranger de l’autre côté de la réflexion. Dans son délire, il était convaincu qu’il serait victime de torture s’il bouge, ce qui met en évidence son état mental. Plus tard, il écrit :« Comme j’eus peur! » (l. 32). Cette utilisation de point d’exclamation dans son journal renforce l’aspect émotif de son inquiétude en ce moment. Pour mettre l’accent sur le fait qu’il a ressenti l’horreur soudainement, mais aussi que ce n’était pas une crainte de longue durée. De plus, l’utilisation d’un temps de verbe du passé indique qu’il ne ressent plus la peur reliée à son reflet. Enfin, il explique : « je commençai à m'apercevoir dans une brume […] rendant plus précise mon image, de seconde en seconde. C’était comme la fin d’une éclipse » (l. 32-37). En fait, l’auteur emploie une comparaison qui met en parallèle l’image du miroir qui devient plus claire peu à peu et l’apparition de l’astre après une « éclipse » pour décrire son retour au calme. Lorsque son image devient éclairée et il peut voir qu’il est seul dans la réflexion, son stress est soulevé et il peut retourner à son état normal, à sa vie seule. En résumé, les angoisses qui viennent avec ses problèmes mentaux incontrôlables lui énervent, et lui obligent à vivre seule dans un autre monde, dans l’imaginaire. À cause de cela, il visualise des phénomènes qui lui force à vivre dans une peur décrit dans cet extrait.

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