Commentaire de texte Le horla

Le horla est une nouvelle écrite par maupassant publiée entièrement en 1887 sous forme de journal intime. Nous allons étudier l’extrait “le 2 juillet” où le personnage décrit son voyage au mont st michel. Durant l’extrait le personnage décrit très précisément le lieu dans lequel il se trouve. La problématique suivante se pose: quel est l’intérêt pour l’auteur d’avoir écrit cette description pour cette nouvelle fantastique ?

Dans cette analyse nous allons répondre à cette question en cherchant le lien entre cette description et l’atmosphère fantastique du reste de l’oeuvre. Pour commencer on comprend que le passage est divisé en deux partie, une description réaliste et une description fantastique.

Commençons par la description réaliste. d’abord, le personnage décrit ce lieu d’une manière simple et banale, on utilisant des termes du tourisme que n’importe quelle personne utiliserait en temps normal “Une baie” “La mer était basse” “Abbaye” “Grande église” “Énorme bloc de pierre qui porte la cité”.

Certains de ces termes sont des termes techniques comme la “voûte” les “galeries” ou les “colonnes”. On remarque également de longues phrase avec des énumération d’adjectifs qualificatifs. Le personnage souhaite nous représenter le plus fidèlement possible le lieu se trouvant devant ses yeux. Il fait une balade simple et la description semble anodine.

Seulement, cette description devient irréelle au fil de son récit.

Dans la “deuxième partie” de l’oeuvre, le discours du personnage se transforme, la manière dont il décrit ce lieu change il décrit les couleurs, l’horizon en jouant sur les mots “immense baie jaune” “l'horizon encore flamboyant” “un ciel d’or”. Sa balade continue, il arrive au sommet du mont et entre enfin dans l’église, qu’il qualifie d’ailleurs de “bijou de granit aussi léger qu’une dentelle” ce moment marque le passage du réel au fantastique. Sa description devient irréelle, il parle de lieu “fantastique” terme qui est utilisé plusieurs fois au cours de son parcours “fantastique rocher qui porte sur son sommet un fantastique monument. Il utilise également le mot “bizarre”. Il parle de “ciel noir” de “têtes bizarres” de “diables” de “bêtes fantastiques” ou encore de “fleurs monstrueuse”. Il parle de “chimères” qui est un monstre de la mythologie dévorant tous les êtres humains qui avait le malheur de se trouver sur sa route. Tous ces termes provoque chez le lecteur une certaine peur, cela créer une atmosphère sombre et inquiétante à la fois. Il y a également un jeu sur les couleurs et les lumières , sur la clarté, la noirceur et le ciel “ciel d’or et de clarté” “ciel bleu des jours” “ciel noir des nuits” “loin dans les brumes”. Il décrit également