Lecture analytique : Luth, compagnon de ma calamité, Sonnet XIII, Louise Labé
Commentaire de texte : Lecture analytique : Luth, compagnon de ma calamité, Sonnet XIII, Louise Labé. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Takao TV • 5 Avril 2018 • Commentaire de texte • 1 772 Mots (8 Pages) • 6 925 Vues
Lecture analytique n°1 : Luth, compagnon de ma calamité, Sonnet XIII, Louise Labé
Ce poème est écrit par Louise Labé, parue dans le recueil « Sonnet », XIII, en 1555. Louise Labé fait partie de l'École Lyonnaise. Ce mouvement littéraire est représenté par Louise Labé, Pernette de Guillet ou encore Maurice Scève. Ce sont principalement des humanistes (Mouvement intellectuel se développant en Europe à la Renaissance et qui, renouant avec la civilisation gréco-latine, manifeste un vif appétit critique de savoir, visant l'épanouissement de l'homme rendu ainsi plus humain par la culture.) Elle était surnommée « La belle cordière » car son père était cordonnier et son mari cordier. Elle est issue d'un milieu aisé mais pas très érudit.
Comment le luth transforme-t-il la peine de la poétesse en source d'inspiration poétique ?
Dans un premier temps nous verrons un lien indissoluble entre le luth et la poétesse, puis nous étudierons la souffrance de celle qui l'aime et enfin nous analyserons le bonheur dans les chants poétiques.
I/ Un lien indissoluble entre le luth et la poétesse
A) Complicité : symbole du luth
B) Communion : entre le luth et la poétesse = confiance
II/ La souffrance de celle qui l'aime
A) L'expression de la souffrance
B) Sonnet = une forme modernisée
III/ Le bonheur dans les chants poétiques
A) Un lyrisme élégiaque
B) Inspiration poétique engagée = plaisir, souffrance
I/ A) - Apostrophe « Luth » v.1 = grande proximité, intimité.
-Champ lexical de la douceur : « tendrement », « doux », « douce » = insiste sur la douceur du poème. B) - Personnification « compagnon (cum + pane = celui avec qui l'on partage le pain) = métaphore de l'amant, symbole de la poésie lyrique, de la musique ou de l'inspiration poétique.
- Construction en parallélisme : « De mes soupirs témoins irréprochable » v.2 = confiance accordée au luth. « De mes ennuis contrôleur véritable » v.3 = sincérité de l'amant.
II/ A) -Champ lexical de la souffrance (lyrisme élégiaque) = « soupirs » v.1, « ennuis » v.3, « lamenté » v.4. -Antithèse : « délectable » v.6/ « lamentable » v.7 = exprime les lamentations.
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