Les Contemplations, l'âme en fleur, Victor Hugo

Dans Les Contemplations, Livre II, L’âme en fleur, Hugo analyse et partage ses expériences, notamment en amour et avec l'intimité. La plupart des textes sont inspirés par Juliette Drouet, sa maîtresse durant plusieurs années.

Le theme de l’amour peut être relié au titre car Hugo parle de l’amour comme une fleur, délicat mais vulnérable, à durée indéfinie mais limitée. Tout comme l’amour, une fleur nait, elle grandit, s’épanouit, puis fane. Dans les poèmes de Victor Hugo, l’amour a plusieurs formes, comme dans le poème « Vielle chanson du jeune temps » où l’auteur évoque un amour enfantin, cet amour est enfantin, tandis que dans le poème « Mon bras pressait ta taille frêle » où Hugo fait part de la passion qui vient avec l’amour.

L’utilisation de la première personne apporte un sens d’intimité, pour exprimer ses sentiments personnels.

Tandis que la ponctuation, parfois excessive montre une forme de sensibilité.

Le thème de l’amour est très souvent lié au thème de la nature, à commencer par le titre « L’âme en fleur ». Le champ lexical de la nature est très présent comme dans le poème « Aux arbres » (forêt, fleur, scarabée, oiseau, nuage, goutte d’eau). Ce poème résume bien certaine des idées générales du livre d’Hugo, il s’adresse à la nature et lui partage son amour, il l’observe et discute avec elle (champs lexical de la vision : regardant, contemplation, regard). La nature, tout comme l’amour, lui apporte de l’apaisement. C’est un refuge où il se sent compris, à l’abri des hommes, qui eux, ne le comprennent pas (« Au gré des envieux, la foule loue et blame ; Vous me connaissez vous! »), l’auteur parle de la nature comme un lieu de bonheur.

D’après moi, le poème qui parle le mieux du thème principal qui est l’amour est « Mon bras pressait ta taille frêle ». Victor Hugo à écrit ce poème pour Juliette Drouet qui a été sa compagne pendant 50 ans. Dans ce poème, Victor Hugo s’adresse à la première personne pour parler à la femme qu’il aime.

Les métaphores sont belles (« ton beau regard d’étoile ») et les comparaisons (« Et souple comme le roseau Ton sein palpitait comme l’aile D’un jeune oiseau »). Ce poème, placé en dixième dans « L’âme en fleur » d’Hugo, est à mes yeux le plus beau de ce deuxième livre, l’auteur utilise un langage plus simple que ses autres poèmes ce qui me parait plus touchant car on peut en déduire que Hugo cherche à toucher le plus de personnes possible, il veut partager ce sentiment universel. D’après moi c’est une manière de s’assurer que peu importe notre langage on puisse comprendre à quel point il aime cette femme.

Hugo parle de l’amour romantique où les âmes fusionnent, mais aussi, entre les lignes, de l’amour sensuel où les corps fusionnent.

Le