Littérature Comparée au XVIIIeme

Cours du 03/01/18

Examen le 12 décembre sur des petites questions ponctuelles sur ce que l'on va aborder en cours

        L'expérience du rêve chez Shakespeare est comparée à une initiation à une expérience de la condition humaine, il y à un lien une affinité entre le monde que nous font voir les rêves et la réalité mais cette initiation va être réserver à une certaine catégorie d'êtres humains qui on en communs quelque chose, ils sont vulnérables à des suggestions. Et donc ces catégories spéciales sont les fous, les amoureux et les poètes et donc l'imagination est liée à l'imagination poétique qui va lui donner une représentation palpable et du coup la magie du poète va être fonder sur le même principe de la magie qui transporte le fou en dehors de lui-même. L'imagination est ce qu'il aliène au sens premier du mot, aliénus = étranger, et donc l'imagination c'est l'expérience étranger à nous même.

        Et donc ces catégories montre un conflit entre les deux capacités de l'homme, la raison et l'imagination. Et donc Shakespeare amène de manière implicite que l'imagination permet de rendre possible un autre type de savoir ; c'est une voie alternative qui commence à dévier de la logique habituelle de l'homme, et donc on introduit l'idée que l'imagination pourrait avoir une valeur cognitive. C'est donc une initiation et une vérité qui reste vague et mystérieuse. 

        L'évocation de cette possibilité chez Shakespeare est une invitation à être à l'écoute du monde, ce qu'apprécie les romantiques qui le vois comme un modèle. Hugo plus particulièrement va apprécier cela. Shakespeare dans son monologue montre l'accès par l'imagination à une infinité de possible. Dans Hamlet on à une mise en doute de la capacité de la raison pure comme moyen d'appréhension totale de la réalité pure. Selon cette vision que Shakespeare met en scène, pour accéder aux mystères d'un monde sur-naturel, à travers le rêve, il faut accepter de passer pour quelqu'un de fou, insensé, il faut accepter pour un moment de renoncer à la voie de la raison. L'introduction dans le songe d'une nuit d'été est la reprise d'un schéma plus ancien, qui est celui du poète prophète inspirer par les dieux. Tels que les aèdes ,qui sont inspirés par les dieux et les muses, les prophétesses tels que la Pythie de Delphes. A ce schéma Shakespeare ajoute la faculté de création de l'imagination. Il va rajouter aussi une image plus douce, moins dramatique, qui est celle du poète, de l'amoureux, il est un être sensible, il n'est plus habiter par une force supérieur, il es pris d'une déraison plus calme. L'état de rêverie éveillé est un état de repos et il est conçus comme un état d'initiation à la vérité, donc l'imagination opère dans un état précis, état vague de celui qui est ouvert à toutes relations. L'image de cette rêverie c'est la lune. La lumière de la Lune est une métaphore de l'état vague dans lequel l'imagination opère. Donc le lunatique est composé tout entier d'imagination. Le lunatique en Angleterre au XVI°s désigne tout simplement le fou. Dans la cosmogonie de la Renaissance, la lune va marquée la frontière entre le monde terrestre et le monde céleste. Tout ce qui ce trouve en dessus de la lune est soumis au temps, à la dégradation et à la mort alors que tout ce qui est au-dessus sont éternels et fixes.La lumière de la lune va être l'image de l'initiation au monde imaginaire. Et cette lumière à une longue histoire avec la faculté de l'imagination, une histoire est faite de cette rêverie qui peut être positive et négative. Exemple du poème de Keats, Ode à un Rossignol, l'idée est qu'il y à des sortes de catalyseurs qui facilite le passage, et d ce fait on à parmi eu la contemplation de la lune. Wordsworth écrit un très long prélude dans lequel il exprime une révélation qu'il à eu à travers la contemplation de la vie nocturne. Lorsque la plénitude est atteinte elle n'en demeure pas moins courte. Exemple du topos  de l'initiation transcendante de l'imagination, de la lumière de la lune ; si la raison c'est le soleil chez Platon, la lune elle c'est ce qui viens lorsqu'on ferme les yeux et chez Baudelaire dans Les bienfaits de la Lune, on à la Lune personnifiée qui va être la nourrice d'un enfant dans son berceau qui va devenir lunatique, c'est une nourrice empoisonneuse car le désir qu'elle donne de la beauté éternelle restera inassouvi. Ce désir qui est d'une certaine manière une tourmente, on vois l'image du poète se dégrader, est aussi une espèce d'initiation car ouvre la capacité de se manque qui est infinis. Fernando Pesoa à écrit une pièce qui s'appelle, L'heure du diable (date incertaine), dans laquelle il met en scène un diable qui fais aussi office de marraine, de nourrice à une femme enceinte à laquelle il dis que son enfant sera poète, être initier sans le vouloir.  Chez qui ce diable ce présente comme le dieu de l'imagination, celui qu'elle désire mais qu'elle ne peut trouver.