Montrer en quoi cette scène est sublime et peut susciter l’admiration du spectateur
Commentaire de texte : Montrer en quoi cette scène est sublime et peut susciter l’admiration du spectateur. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Juliongod • 9 Mai 2016 • Commentaire de texte • 946 Mots (4 Pages) • 1 117 Vues
Page 1 sur 4
Analyse de la scène 4 de l’acte V, v. 2213-2252
☛ Montrer en quoi cette scène est sublime et peut susciter l’admiration du spectateur
I. Un dénouement tragique
a. Une scène pathétique
- Tristesse qui se traduit en lamentations
- Charge pathétique : termes de déploration « oh ! » + nombreuses exclamations
- Regrette ses actes, son repentir : « Ayez pitié de moi, mon Dieu »
- Refus de la reine de le pardonner achève de rendre pitoyable ce « pauvre laquais » qui porte une « triste flamme »
b. Une scène qui provoque de l’effroi
- Terreur : suicide de RB avec du poison par les didascalies, thème de la mort
- Insiste : Le thème du suicide qui marque les spectateurs et qui montre son profond désespoir
- Le meurtre de DS sans défense par RB provoque l’effroi aussi
c. Un dénouement inéluctable
- RB déclare : « je ne pouvais plus vivre »
- Tout autre issue impossible, car la faute de RB : « sa trahison » et il doit préserver l’honneur de la reine
- Hypothèse : si la reine l’avait pardonné avant, il se serait tout de même suicidé, car il ne « pouvai[t] plus vivre »
II. La grandeur du laquais
a. Ruy Blas : de nouveau un laquais
- Personnage dévalorisé, abaissé, car il est de nouveau valet
- Revendication d’une origine humiliante : « je m’appelle Ruy Blas », un « pauvre laquais »
- Didascalies : abaissement à travers ses postures, il paraît soumis
- Une nouvelle distance avec la reine : vouvoiement, « votre majesté »
- Gestes et expressions qui symbolisent sa chute
b. Un laquais plein de dignité
- Une certaine grandeur dans son discours : une voix « grave et basse »
- Rythmes réguliers des alexandrins : il paraît calme et maître de lui ; coupe à l’hémistiche et aucun enjambement
- Il veut prouver l’honnêteté de ses actes : pas « l’âme vile », « je suis honnête au fond »
- Il assume ses erreurs : « la faute est consommée »
c. Un sacrifie pour sauver l’honneur de la reine
- Son suicide scelle le secret de leur liaison après le meurtre de DS
- Associé à la figure du Christ, qui s’est lui-même sacrifié pour l’humanité :
- Une femme a essuyé les gouttes de sueur de son front, Sainte Véronique avec Jésus
- RB parle lui-même de son « cœur crucifié »
III. Le triomphe de l’amour et de la vérité
a. Un duo amoureux.
- Champ lexical de l’amour : « Amour », « aimée », « cœur », qui replace la question des sentiments au cœur de ce dénouement lyrique
- Après la découverte de la réelle identité de RB, la reine refuse son pardon d’un « Jamais ! » catégorique
- Caractère contradictoire des 2 personnages traduit par l’antithèse : « vous me maudissez, et moi je vous bénis »
- Mais, après son suicide on aperçoit ses vrais sentiments : didascalies
- Elle les révèle dans un cri : « je te pardonne et t’aime et je te crois ! », plus de vouvoiement + rythme ternaire avec répétition du « et » qui donne force à cette formule
b. L’importance du vocabulaire religieux
- Allusion à la passion du Christ + invocation à Dieu + notions de pardon et de bénédiction + métaphore de l’ange pour la reine : plongent la scène dans une atmosphère religieuse
- Atmosphère qui permet de souligner la pureté de sentiments de ce couple impossible
- L’Amour donne aux Hommes une grandeur sublime et révèle leur caractère divin
c. La pièce se termine sur le «Ruy Blas!» de la reine et le «Merci!» du héros.
...
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com