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Plan comparatif du développement

Dissertation : Plan comparatif du développement. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  23 Novembre 2018  •  Dissertation  •  1 407 Mots (6 Pages)  •  3 607 Vues

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Étape 1 : Plan comparatif du développement

Point de vue : le sauvage n’est pas représenté de la même façon dans les deux textes

Argument principal 1

Tout d’abord, dans les deux textes, nous pouvons remarquer que le sauvage est décrit de la même manière par ses avoirs.

Sous-argument 1.1

Sous-argument 1.2

     Dans le texte de Jacques-Cartier, il nous décrit à première vue le chef des sauvages comme étant un homme ayant peu de possessions et vêtu d’une peau d’ours, ce qui lui a probablement valu le surnom de « sauvage ». l

     Dans le texte de Lahontan, le sauvage est aussi décrit comme un être ayant peu d’avoirs. Cependant, il possède beaucoup de connaissances sur son territoire.

Illustration 1.1

Illustration 1.2

      « Étant retournés en nos navires, vint le capitaine, vêtu d’une vieille peau d’ours noir, dans une barque » (L.11)  

      « Pourrais-je me colorer le visage de vingt sortes de couleurs comme un fou? Ne boire que de l’eau d’érable? Aller tout nu durant l’été, me servir de vaisselle de bois. » (L.9-10-11)

Explication 1.1

Explication 1.2

     Lorsque Jacques-Cartier nous dessine le portrait du sauvage, il utilise des termes dépréciatifs tel que « vieille ». De cette façon, nous avons le dessin d’un homme sale et pauvre, ce pourquoi le Français voit le sauvage comme étant un être inférieur.

     Lorsque Lahontan parle aux sauvages, il énumère les actions qu’ils commettent, les comparent à des fous et les dénigrent donc dans leurs façons d’être. De plus, lorsqu’il dit que les sauvages se promènent nus durant l’été, cela fait une fois de plus sentir aux lecteurs que les sauvages sont inférieurs aux Français, puisqu’ils n’ont pas de vêtements.

Argument principal 2

     Par la suite, dans les deux textes, les sauvages sont représentés différemment puisque les deux explorateurs ne sont pas de la même époque.

Sous-argument 2.1

Sous-argument 2.2

     Jacques-Cartier nous décrit le sauvage comme un être qui ne sait pas communiquer.

     Dans l’extrait de Lahontan, le sauvage sait très bien comment discuter et apporter des points à une conversation, de sorte que jusqu’à un certain point, le lecteur pourrait être porté à croire que c’est le Français qui est inférieur au sauvage.

Illustration 2.1

Illustration 2.2

     « Et il nous fit une grande harangue, nous montrant ladite croix, et faisant le signe de la croix avec deux doigts; et puis il nous montrait la terre, tout à l’entour de nous, comme s’il eût voulu dire, que toute la terre était à lui, que nous ne devions pas planter ladite croix sans sa permission » (L.13-14-15)

     « Quelle peine trouves-tu d’approuver les contes des vieilles gens comme des jeunes? N’as-tu pas la même contrainte quand les Jésuites et les gens qui sont au-dessus de toi disent des extravagances? Pourquoi ne vivrais-tu pas de bouillons, de toutes sortes de bonnes viandes? Les perdrix, poulets d’Inde, lièvres, canards, chevreuils ne sont-ils pas bons, rôtis et bouillis? À quoi servent le poivre, le sel et mille autres épiceries si ce n’est à ruiner la santé? Au bout de quinze jours, tu ne songerais plus à ces drogues. Quel mal te ferait les couleurs sur le visage? Tu te mets bien de la poudre et de l’essence aux cheveux et même sur les habits? N’ai-je pas vu des Français qui portent des moustaches, comme les chats, toutes couvertes de cire? Pour la boisson d’eau d’érable, elle est douce, salutaire, de bon goût et fortifie la poitrine; je t’en ai vu boire plus de quatre fois. Au lieu que le vin et l’eau-de-vie détruisent la chaleur naturelle, affaiblissent l’estomac, brûlent le sang, enivrent et causent mille désordres. Quelle peine aurais-tu d’aller nu pendant qu’il fait chaud? » (L.18 à 27)

Explication 2.1

Explication 2.2

     Cette énumération nous démontre tous les gestes que le sauvage doit faire pour réussir à se faire comprendre et son niveau de difficulté pour communiquer avec le Français.

     Dans cet extrait, le sauvage utilise une énumération de questions pour répondre au Français, qui a dénigré sa façon de vivre et d’être. Le sauvage utilise un très bon vocabulaire et est capable de défendre son point de vue clairement.

Argument principal 3

     Dans le texte de Jacques-Cartier, on évoque beaucoup plus la religion et le roi, alors que dans le texte du baron de Lahontan, le roi est perçu comme un être cruel par les sauvages.

Sous-argument 3.1

Sous-argument 3.2

     Lorsque Jacques-Cartier plante la croix, il la décrit de façon très précise et mentionne même la façon dont il la célèbre, qui fait appelle à sa religion.

     Lorsque le sauvage essaie de convaincre Lahontan de devenir un Huron et de vivre comme bon lui semble, il fait une analogie au roi de France qui fait de l’esclavage, et dit à l’Européen qu’il peut devenir roi aussi, s’il le veut.

Illustration 3.1

Illustration 3.2

     « Sous le croisillon de laquelle mîmes un écusson en bosse, à trois fleurs de lys, et au-dessus, un écriteau en bois, engravé en grosses lettres de formes, où il y avait, VIVE LE ROI DE FRANCE. Et cette croix, la plantâmes sur ladite pointe devant eux, lesquels regardaient faire et planter. Et après qu’elle fut élevée en l’air nous nous mîmes tous à genoux, les mains jointes, en adorant celle-ci devant eux, et leur fîmes signe, regardant et leur montrant le ciel, que par celle-ci était notre rédemption » (L.6-8)

     « Crois-moi, mon cher frère, songe à te faire Huron pour vivre longtemps. Tu boiras, tu mangeras, tu dormiras et tu chasseras en repos; tu seras délivré des passions qui tyrannisent les Français; tu n’auras que faire d’or ni d’argent pour être heureux; tu ne craindras ni voleurs ni assassins ni faux témoins; et si tu veux devenir le roi de tout le monde, tu n’auras qu’à t’imaginer de l’être et tu le seras. » (L.1-4)

« — À ce compte-là, tu préfères l’esclavage à la liberté; je n’en suis pas surpris après toutes les choses que tu m’as soutenues » (L.15-16)

Explication 3.1

Explication 3.2

     La religion était très présente dans le temps de Jacques-Cartier : le fait qu’il doive montrer aux sauvages ce qu’il célèbre et qu’il précise avoir écrit « Vive le roi de France » devant les sauvages démontre une autre forme d’infériorité que les sauvages ont face au Français.

     Ces paroles démontrent que le sauvage sait de quoi il parle et qu’il n’a pas besoin de loi ou de religion pour vivre. En disant au Français que le roi fait de l’esclavage, il détruit tous les arguments que celui-ci l’Européen défendait pour ne pas devenir un Huron et vivre longtemps. De plus, en ajoutant « Cela ne me surprend pas »,  le sauvage fait comprendre à Lahontan que ses arguments sont pauvres et non fondés.


Étape 2 : Rédaction de l’introduction

     Le sauvage n’est pas représenté de la même façon dans les extraits de textes de Jacques-Cartier et Lahontan.

Nombre de mots [153]

Lors du 16e et 17e siècle, plusieurs ont exploré les Amériques. Jacques Cartier et Louis-Armand, tous deux Français et explorateurs, ont écrit des extraits de leurs voyages. Dans ces récits, nous rencontrons un personnage qu’ils appellent communément « sauvage ». Les deux auteurs en parlent, mais ils n’ont pas du tout la même approche et la même façon de le décrire. Dans l’extrait de voyage de Jacques Cartier, nous pouvons distinguer un personnage pauvre, inférieur, non éduqué et naïf, alors que dans le dialogue entre monsieur le Baron de Lahontan et un sauvage, nous pouvons remarquer un personnage complètement différent que celui décrit par monsieur Jacques Cartier : un être sensé, éduqué, qui parle de façon réfléchie et précise, comblé des richesses de ses terres et un qui possède une opinion. D’abord, il sera question de ressemblances entre les deux sauvages décrits, puis des différences de points de vue entre les deux auteurs.  

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