Scene 4 / Juste la fin du monde
Commentaire de texte : Scene 4 / Juste la fin du monde. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Hjghchchc • 15 Mai 2022 • Commentaire de texte • 1 021 Mots (5 Pages) • 2 445 Vues
Scène 3 :deuxième partie (ligne 185 à 227, tu es là jusque je ne les ai pas entendu)
Juste la fin de monde de j.l Lagarce écrite en 1990 lors de son séjour à Berlin, cette pierica
quelque chose d'autobiographique puisque que l'auteur est atteint du sida quand il écrit cette
piece. Le héros de sa pièce, Lotis est également atteint de cette maladie, il revient après des
années d'absence dans sa famille pour tenter de le leur dire.
Malheureusement la communication est très compliquée dans cette famille. Les personnages
Vivent une véritable tragédie, la souffrance des non dis. Louis quittera sa famille sans un mot. C
Cet extrait de la scène 3 fin de la scène 3), deuxième partie de la pièce, est une longue tirade, un
monologue d'Antoine, frère de Louis qui exprime sa colère et son ressentiment à l'égard de son
frère Louis, qui gardera le silence, il d'iras juste 3 mots insignifiants à la fin.
Comment la désunion et l'opposition des deux frères s'expriment elle dans cet extrait de scène ?
le premier mouvement du début du texte « tu es là » jusqu'à la ligne 22: les reproches d'Antoine
Le deuxième mouvement de la ligne 23 jusqu'à la ligne 32: phrase interrogative qui exprime la
dévalorisation et la culpabilité d'Antoine. Enfin brève réponse de Louis de la ligne 33 à 38:
réponse brève et laconique.
Antoine dans cette scène, est à la tribune, il s'adresse à son frère Louis « tu es là, devant moi »,
ligne 1 répété également à la ligne 10, présence physique de Louis qui se retrouve face à un
tribunal, face à un juge, mis en accusation, on a le champ lexical de la justice, avec 2 fois ligne 2
et 3 le verbe pronominal à l'infinitif « m'accuser ». Ligne 4 « je te plains » « j'ai de la pitié pour toi »
répété2 fois. Nous sommes dans un registre pathétique qui rappelle la tragédie classique.
Antoine cherche à rabaisser son frère, c'est une façon d'exprimer sa colère. On notera le champ
lexical de l'émotion a ligne 6 « de la peur aussi et de l'inquiétude », émotion que l'on retrouvera
également ligne 14: « j'ai encore plus peur pour toi ». Dans le propos d'Antoine, on peut
également souligner ses contradictions dans ses sentiments à la ligne 6 »malgré toute cette
colère, j'espère qu'il ne t'arrivera rien de mal ».
Ligne 10, répétition de « tu es là,
tu m'accables...
tu m'accables
tu nous accables » répétition du verbe accabler, verbe fort, lourd comme pour accuser d'avantage
Louis. « tu nous accables », il se corrige en rajoutant le pronom personnel « nous », c'est une
épanorthose , le « nous » englobe toute la famille, qui es là dans la pièce et qu'il prend à témoin.
L'antithèse avec la vie paisible et douce d'Antoine et le retour de Louis qui rappelle la désunion de
la famille.
« tu es là.
je te vois », présence physique, ligne 14 « j'ai encore plus peur... », l'émotion encore exprimée
d'Antoine qui laisse entendre quand même, qu'il a des sentiments pour son frère derrière la colère
, de l'affection sans doute. Ligne 15, verbe reprocher à l'infinitif « je ne peux rien reprocher à ma
propre existence », ligne 17 « un mauvais imbécile qui se reproche déjà ..
.», verbe se reprocher
conjuguer, variation du mot reproche, c'est une polyptote. Non seulement Antoine accuse son
frère mais également il se dévalorise de l'accuser, entre les deux frères l'opposition, la différence
de vie apparait nettement pour Antoine qui a « une vie paisible et douce » I.16, alors que nous ne
savons rien sur la vie de Louis parti depuis 12 ans et sa famille non plus ne sait rien de la vie de
LouiS.
Ligne 18-19-20 « alors que toi,
silencieux,ô tellement silencieux,
bon plein de bonté….», « Alors que », conjonction de subordination d'opposition, suivi d'une
ironie « bon,plein de bonté ». L'adjectif qualificatif « silencieux » répété 2 fois encadré par
...