Stendhal, le Rouge et le Noir

Le Rouge et le Noir, chronique, est le chef-d’œuvre de Henri Beyle plus connu sous le nom de Stendhal etait un ecrivain francais du début du XIXe siècle. Il était précurseur du réalisme et était un romantique. Parut en 1830 ce roman inspiré d’un fait divers de 1827 dont l’intrigue se déroule sous la seconde restauration, est reconstitué l’univers menant le héros Julien Sorel au crime. Alors même qu’il s’approche du pouvoir et de la fortune grâce à un mariage prestigieux, son ascension est brisée par son ancienne employeuse Mme de Rênal l’accusant d’être un séducteur et un arriviste ; pour se venger de l’offense, il tire sur elle et la blesse ; arrêté et jugé aux assises de Besançon, malgré les efforts de ses amis, il demande aux jurés sa condamnation à mort. Pouvons nous qualifier ce roman comme étant un roman d’apprentissage ? Pour répondre à cette problématique nous allons, dans un premier temps de quel manière Stendhal a t-il représenter l’apprentissage dans l’oeuvre puis, démontrer que le roman contient aussi d’autre courant littéraire comme le réalisme.

Tout d’abord il est bon de savoir que Stendhal a presenter dans le Rouge et le Noir énormément de caractéristiques du roman d’apprentissage autant par le portrait de son héro principale, par son parcours initiatique, par la place des pères qui vont le forger et l'éduquer : l'abbé Pirard, le marquis de La Mole… Sans parler de la place très importante de Mme de Rênal dans la formation de sa sensibilité et son initiation. La différence est bien présente entre le jeune homme du début, fragile, maltraité par son père, timide, maladroit et l’homme toujours jeune mais muri, expérimenté et philosophe de la fin du roman.

De plus, à son arrivée chez madame de Rênal, julien sorel est tout fier d'étaler sa culture qui consiste uniquement dans la récitation du texte latin de la bible, qui n’est pas capable que de reproduire mécaniquement les schémas appris dans ses lectures (Tartuffe de Molière, Le mémorial de Saint-Hélène), va tenir devant ses juges un violent réquisitoire contre la société qui, certes, précipités sa condamnation, mais qui montre un grande maîtrise intellectuelle et une dextérité verbale certaine. La aussi Stendhal nous montre une forme d’apprentissage de son héro, qui passe du jeune homme naïf qui ne comprends rien au codes sociaux ou religieux à l’homme qui passe ses derniers temps de vie en prison à Besançon. Au niveau de son parcours, Julien a appris à se connaître, et découvre derrière son hypocrisie et sa “noire ambition”, les valeurs authentiques qui donnent un sens à sa vie comme l’amour qu’il s’est empêcher de vivre envers la seule et unique femme pour laquelle il avait des sentiments vrais.

Encore une fois au niveau de son parcours il fait la différence entre l’authentique et le faux sur le plan amoureux et termine donc son éducation sentimentale. Sa défaite sociale et politique se