Amour et quiproquo : rostand, cyrano de bergerac, acte ii, scène vi
Commentaire de texte : Amour et quiproquo : rostand, cyrano de bergerac, acte ii, scène vi. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Adammth • 2 Juillet 2018 • Commentaire de texte • 464 Mots (2 Pages) • 6 017 Vues
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Séance 2 : Amour et quiproquo : Rostand, Cyrano de Bergerac, acte II, scène VI
III. L’attitude de Cyrano
- La galanterie
- « que l’instant entre tous les instants … » : introduction en matière galante
- « je me suis battu pour vos beaux yeux » + salut (amour courtois le chevalier qui défend sa dame)
- Accepte le rôle de protecteur non de sa dame finalement mais de l’amant de sa dame : « je défendrai votre petit baron »
- Jeu galant et comique autour du terme « jouer » : premier jeu : le duel la veille ; second : jeu d’enfance à la maman ; le dernier : jeu de la porte de Nesle + jeu : qui est en train de se jouer devant les spectateurs : galant : but = séduction/protection qui caractérise la galanterie
- La mise en garde
- Dépréciation de Christian : « votre petit baron » « non sans raison » ; « blancs-becs »
- Champ lexical du regard : « nos yeux seuls » « je ne l’ai jamais vu qu’à la comédie » : thème de l’apparence et Cyrano tente de mettre en garde Roxane : « si c’était un profane, une sauvage » ; « les mots sont fins quand la moustache est fine » proverbe + mais « si c’était un sot » : Cyrano insiste pour faire changer d’avis Roxane qui se fâche alors « j’en mourrais là » : Cyrano cesse d’insister.
- L’héroïsme pathétique
- Evocation dès le début de son nez : « vilain nez » : prétexte pour se battre en duel alors qu’il ne voulait impressionner que Roxane : « je me suis battu pour vos beaux yeux » : nez ne semble un obstacle
- Tendresse de Cyrano : « si gentiment maternelle » ; « ma pauvre enfant »
- Fin du quiproquo « beau » : montre souffrance de Cyrano : finalement le nez sonne ici comme tragique
- Déception de Cyrano et une presque colère perceptible : cf « ma pauvre enfant » vs « madame » postposé avec lequel Cyrano répond à Roxane lorsqu’elle s’est fâchée.
- Réponses finales laconiques montrant la souffrance du personnage : « oui » « je le serai » « c’est juré « oui, oui » « oui » « oui, oui » : répétés à plusieurs reprises comme les « ah ! » mais qui ont une tonalité pathétique cette fois.
- Didascalie finale : posture de tristesse de Cyrano qui manifeste véritablement sa souffrance.
- Phrase finale : « oh j’ai fait mieux depuis » : que seuls les spectateurs peuvent comprendre : héroïsme n’est pas dans les exploits « guerriers » (qualifiés d’ailleurs de « jeux » dans la scène) mais dans l’acceptation galante de Cyrano.
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