Annales svt: les mécanismes génétiques

protéines permettent de confirmer leur homologie. Par conséquent elles possèdent une origine commune des molécules et des gènes qui les codent. Les différences s’expliquent par les mutations d’un ancêtre qui ont été transmises.

On observe d’après le tableau que parmi les groupes de vertébrés qui apparaissent au fil du temps, le nombre d’hormones augmente. Du coup le nombre de gènes augmente lui aussi. Ces mécanismes nous permettent d’arriver a l’homme actuel.

Plus précisément on observe que la Vasotocine est l’hormone la plus ancienne (380 Ma) apparut chez les poissons osseux. Elle est commune a toutes les espèces suivantes, puis l’Ocytocine apparaît chez les amphibiens il y a 360 Ma. Elle résulte d’une duplication du gène de la vasotocine. Puis la duplication de ce gène aboutit a l’ADH il y a 200 Ma chez les mammifères. Les séquences montrent que c’est le gène de la vasotocine qui a été dupliqué deux fois car l’ocytocine et l’ADH qui ne diffèrent chacune de la vasotocine que par un seul acide aminé et donc leur gène ne diffère que par un seul codon. ; les gènes de l’ocytocine et de la vasotocine résulte donc de la duplication du gène ancestral suivit de mutations : une avec l’apparition des amphibiens et une avec les mammifères.

Ces mécanismes d’évolution génétiques permettent donc d’expliquer l’évolution du génome.

Pour conclure, il existe une étroite parenté entre les espèces différentes de vertébrés ayant une meme origine commune. Néanmoins leur différence s’expliquent par la mise en place de mécanisme génétiques qui engendre certaines innovations au court de l’évolution.