Approche Systémique

onnement complexe.

* Le système : Il s’agit là de la base de la systémique. Un système peut être défini come étant un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisé en fonction d’un but.

* La globalité : Cela exprime à la fois l’interdépendance des éléments du système et la cohérence de l’ensemble. Il s’agit à travers ce concept de s’approfondir progressivement dans les détails avec plusieurs itérations et puis après un retour en arrière pour compléter ou corriger les résultats.

* L’interaction : Ce concept étudie toute relation entre les éléments du système pris deux à deux. L’échange entre ces deux éléments peut aussi bien porter sur des flux de matières, d’énergie ou d’information.

* L’information : Cet élément intervient parallèlement aux deux autres flux fondamentaux de matière et d’énergie. Il existe une information circulante (comme étant un simple flux éphémère) et une information structurante (incorporées dans le cœur du système).

* La finalité : Il s’agit là, lors de la modélisation d’un système, de se demander avant tout la question autour de l’élément avant de chercher à connaitre la manière avec laquelle il fonctionne.

* La rétroaction : C’est une boucle qui consiste à émettre des entrées sous forme de données sous l’influence de l’environnement du système de sorte à déboucher sur des sorties issues de l’activité du système.

* L’ago-antagonisme : Cet élément qualifie le changement de la polarité des boucles du positif vers le négatif ou dans l’inverse à tout moment sans que cela soit prévisible (exemple de thérapies paradoxales ou les parents pour faire progresser leur enfant pratiquent à la fois la réprimande et la récompense).

* La causalité circulaire : Une boucle doit toujours être étudiée dans sa globalité dynamique sans jamais avoir à la séparer en deux. Le but derrière cela est de faciliter l’apparition de certaines réactions-réponses spontanées.

* La régulation : elle englobe la cohabitation de plusieurs boucles de rétroaction positives ou négatives au sein d’un système dans le but de maintenir la stabilité du système et l’adapter aux évolutions de l’environnement.

* La structure et les niveaux d’organisation : elle décrit le réseau de relations entre les différents éléments d’un système de manière hiérarchisée selon plusieurs niveaux d’organisations comme par exemple l’organigramme d’une entreprise.

* La variété : elle représente le nombre de configurations que peut prendre un système. Un système s1 ne peut réguler un système s2 que si sa variété est supérieure ou au moins égale à celle de s2.

* L’ouverture/fermeture : l’ouverture désigne un système qui dispose de flux de matière, énergie ou information avec l’extérieur. Son organisation peut soit se maintenir soit se complexifier.

* La boîte noire / boîte blanche : ce sont deux visions différentes d’un système dans le sens ou la boite noire ne prend en compte que le plan externe en ne considérant que les entrées et sorties et les interactions avec le système alors que la boîte blanche ne met en évidence que le fonctionnement interne du système.

* Synchronie et diachronie : les comportements synchrones se produisent au même moment en l’absence d’évolution de la structure. La diachronie représente quant à elle la dynamique d’évolution.

ii - La systémique : une méthode

La systémique est une manière d’entrer dans la complexité. Les trois outils de base de la systémique sont comme suit :

* La triangulation systémique : elle sert à observer un système complexe sous trois différents aspects.

* L’aspect fonctionnel : il désigne la (les) finalité(s) du système.

* L’aspect structural : il vise à décrire la structure du système et les relations entre ses différents composants.

* L’aspect historique : appelé aussi génétique ou dynamique, il est lié à histoire du système doté d’une mémoire.

* Le découpage systémique : Il s’agit d’identifier les sous-systèmes (modules, organes, sous-ensembles…) qui ont un rôle dans le fonctionnement du système et de définir les frontières entre eux. Ce découpage se fait selon plusieurs critères :

* Critère de finalité : quelle est la finalité du module par rapport à l’ensemble ?

* Critère historique : les critères du modules partagent-ils partagent-il une histoire propre ?

* Critère du niveau d’organisation : où se situe le module étudié par rapport à la hiérarchie ?

* Critère de la structure : lié directement à la structure du système.

* L’analogie : Trois niveaux peuvent être distingués en analogie.

* La métaphore : elle permet de faire la correspondance entre phénomènes ou systèmes différents.

* L’homomorphisme : il s’agit d’établir une correspondance entre les traits du système étudié et ceux d’un modèle théorique.

* L’isomorphisme : il s’agit d’établir une correspondance entre les traits de l’objet et ceux du modèle. Ce niveau n’est pas utilisable pour les systèmes complexes.

Le langage graphique est un ensemble de graphiques, schémas, idéogrammes, et constitué essentiellement sur la base de la géométrie et la théorie des graphes.

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