Capitale de la douleur
Commentaire de texte : Capitale de la douleur. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Alan Lefevre • 19 Avril 2016 • Commentaire de texte • 646 Mots (3 Pages) • 1 514 Vues
Paul Eluard, Capitale de la douleur
Paul Eluard (1895-1952), première moitié du XXe siècle. Il s’est engagé dans la guerre, il rencontre en 1918 Louis Aragon, André Breton et Philippe Soupault et devient un membre actif du surréalisme.
Surréalisme : Le surréalisme est un mouvement artistique qui apparaît au XXe siècle. Il est défini par André Breton comme quelque chose d'automatique qui servirait à exprimer le réel fonctionnement de la pensée.
Il considère l’écriture comme un automatisme psychique d’écriture de la pensée. Vers 1933, il arrêtera ce mode d’écriture et il y aura rupture entre lui et Breton vers 1938. Il passe la guerre dans la clandestinité à écrire de manière militante et résistante.
En quoi ce poème est un éloge de la femme à travers l’œil ?
Plan :
I] Ce poème est un blason des yeux
a) Les yeux
b) L’amour
II] Les yeux de la femme, médium de perception et mémoire
I] Ce poème est un blason des yeux
a) L’œil est nommé trois fois dans le poème,) « yeux » (v.1-5-14), « plus vu » (v.5) et « regards » (v.15), vocabulaire des sens de l’œil, lumière : « jour, lumière, couleurs, aurores »
b) Vocabulaire mélioratif, de la nature : « feuilles, mousse, rosée, éclos, couvée, paille », pour décrire la beauté, et du sang « sang, cœur » du poète pour évoquer son amour.
Métaphore v.1 qui signifie que le poète est tombé amoureux de la femme. Il lui donne ce qu’il a de plus cher, son sang v.15
II] Les yeux, médium de perception et mémoire
A travers l’œil, le poète suggère sans parler du corps de la femme : vocabulaire du cercle : « courbe, tour (associé à une métaphore), rond (associé à danse pour l’élégance)» (v.1-2), courbe aussi de la forme du poème car le dernier vers coupe le premier. Les courbes montrent l’harmonie et l’élégance de la femme
Les yeux sont un refuge pour lui et sa mémoire « berceau nocturne et sûr » métaphore avec redondance sur la nuit, sécurité infantile face à la noirceur, grâce à la lumière perçue
v.4-5 : « Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu / C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu » : cela signifie qu’il oublie ce qu’il n’a pas vécu avec elle, elle est sa mémoire (visuelle)
V.6-7 : évocation de la nature, belle à voir pour les yeux
Les yeux protègent le monde en le percevant et le retenant (v.8-9-10)
v.8
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